Iran: la «pression maximale» US fait flop
(last modified Sun, 11 Oct 2020 20:18:27 GMT )
Oct 11, 2020 20:18 UTC

Ce vendredi le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif est arrivé à Pékin pour d’importants entretiens qui selon certaines sources ne seraient pas étrangers à l’accord stratégique Iran-Chine.

Juste avant cette visite les USA ont sanctionné 18 banques iraniennes. Signe de la panique US de voir le pacte sino-iranien se matérialiser ou coup de pub à l’intention d’un public US complètement aux abois ? Les analystes affirment que les nouvelles sanctions américaines contre les banques iraniennes sont à des fins électorales.
L’administration Trump a imposé jeudi une nouvelle série de sanctions économiques visant le secteur financier iranien ; selon le New York Times Washington cherche à accroître la pression sur Téhéran quelques semaines avant l’élection présidentielle. 
18 banques iraniennes sont visées par cette nouvelle mesure qui intervient quelques jours avant l’expiration d’un embargo des Nations unies sur les armes contre le pays.
Ces sanctions sont la dernière action américaine contre l’Iran, et font suite aux tentatives de l’administration Trump de rétablir unilatéralement les sanctions internationales.
Le New York Times révèle dans son article les critiques contre ces dernières sanctions de l’administration de Trump mettant en doute leur efficacité à parvenir à l’objectif de ramener l’Iran vers la table des négociations.
Mais si Joe Biden, le candidat démocrate, bat M. Trump le mois prochain, les sanctions prononcées jeudi pourraient entraver les efforts de la nouvelle administration pour relancer des relations diplomatiques des États-Unis avec l’Iran, ont déclaré des experts.
Plus de deux ans ont passé et il est clair que cette politique de pression maximale est un échec pour l’administration US. Cet échec de Donald Trump n’est pas passé inaperçu et fait l’objet de critiques par divers groupes aux États-Unis ceci à l’approche de l’élection présidentielle de novembre. 
André Chamy, juriste international et Xavier Dupret, économiste, s’expriment sur le sujet.

 

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