Canada: les missiles antinavires, pourquoi?
(last modified Sun, 08 Nov 2020 18:54:05 GMT )
Nov 08, 2020 18:54 UTC

Au sommaire :

1-Guerre civile hybride durable aux États-Unis

Le grand cirque électoral US cachait à peine une variante de révolution colorée en tant qu’instrument de guerre hybride que l’État profond utilisait contre des régimes adverses ou classés hostiles à l’étranger. Cette fois-ci et par une certaine ironie du sort, elle a été appliquée à l’intérieur des États-Unis d’Amérique pour se débarrasser au plus vite d’un Donald Trump jugé fort encombrant. Comme lors des révolutions de couleur survenues dans des pays d’Europe de l’Est ou dans le monde arabe, c’est les médias qui annoncent « la démission », « la fuite » ou « la chute » du chef d’État ciblé.

Pour Trump, la propagande à plein régime a passé sous silence une fraude électorale massive durant laquelle des millions de personnes décédées et des migrants sans papier ont voté par correspondance (par voie postale). C’est du déjà vu pour les médias MSM aussi bien US que ceux des pays vassaux des États-Unis comme l’Allemagne ou la France.

D’ailleurs les Chefs d’État de ces pays se sont précipités tels des demeurés à féliciter le gérontocrate désigné par le système US via son appareil de propagande. Sur Wikipedia, tout semble avoir été préparé à l’avance et la victoire de Biden/Harris y est consacrée comme un fait historique ancien. Obéissant à de vieux réflexes, les médias MSM ont même tenté de présenter quelques petits rassemblements clairsemés de la communauté LGBTQZ à San Francisco et à New York comme de grandes scènes de liesse saluant la « victoire » de Sleepy Joe Biden.

Bref, Trump a été dégagé via les médias par les mêmes marionnettistes qui l’ont désigné avant de s’en mordre les doigts, car le personnage s’est avéré hors de contrôle.

Le système politique US est arrivé au bout du rouleau. Il n’est plus réformable ni de l’intérieur et encore moins de l’extérieur. Le retour au pouvoir de la clique à Obama et Hillary Clinton et surtout leurs soutiens cachés ne va rien changer et n’arrêtera nullement l’effondrement en cours de l’Empire.

Que va-t-il se passer dans les prochains jours ? Le système va déployer tous ses efforts pour débouter Donald Trump dans la bataille juridique autour de ce scrutin truqué jusqu’à janvier 2021. Cette bataille passera par la Cour suprême et Trump n’a pratiquement aucune chance d’avoir gain de cause en raison de la nature même du système et du faux clivage bipartisan.

Le système ne se limitera certainement pas à débouter Donald Trump, mais à le poursuivre en justice et à l’humilier davantage. Ce qui conduira Trump à vouloir déballer des vérités que personne ne veut entendre sur la nature réelle du pouvoir et les frasques de ses adversaires.

À ce point précis, la ploutocratie US offrira un piètre spectacle. S’il échappe à la prison ou à la liquidation physique, Trump pourrait être tenté de fonder une troisième alternative aux partis républicain et démocrate rien que pour jouer aux troubles-fête, mais le système est sur ses gardes.

Les partisans de Trump et surtout une certaine base sociale et l’Amérique profonde qui a assisté à la destruction de toutes les valeurs de ce qu’ils croyaient être une démocratie et surtout le Premier et le Second Amendements de la Constitution pourraient être tentés par la désobéissance civile ou même le soulèvement armé.

Une autre guerre civile américaine est désormais inéluctable avec un risque de sécession de certains États. La lutte sera terrible et d’une violence inédite. Mais bien avant cette éventualité, l’État profond sera tenté de s’attaquer à des pays comme l’Iran, la Corée du Nord, la Russie ou la Chine et c’est à ce moment qu’il sera totalement défait. L’abandon du Dollar marquera la fin du système.

Dans tous les cas de figure possibles, l’Empire sera genou à terre, entraînant avec lui l’ensemble de l’Europe occidentale (actuellement dans un état de faiblesse extrême) et la Chine sortira sans actions comme le grand vainqueur de cette guerre hybride mondiale dans laquelle tous les vecteurs dissymétriques seront utilisés.

Source : strategika51.org

2-Guerres : comment Macron ruine la France

La France de Macron s’obstine à dépenser des sommes colossales pour des opérations militaires extérieures sous l’impulsion des lobbys US, et force est de constater que cette politique sans fondement ne fera que rapporter que mort et chaos à une France déjà exsangue et agonisante et pendant ce temps l’argent public, au lieu d’être réinjecté dans les veines de l’économie du pays pour rendre meilleures, ne serait-ce qu’une seule fois, les conditions de vie des plus vulnérables asphyxiées déjà dans le énième confinement, il finit souvent dans les poches des fabricants d’armes outre atlantiques et les cessions sans cesse des fleurons de l’industrie française à l’instar d’Alstom ou de Photonix prouvent que Macron est dépourvu de tout esprit patriotique et qu’il finira un beau jour par brader la grande muette aussi.   

À ce drame vient s’ajouter celui de 60 000 nouveaux cas testés positifs ce vendredi 6 novembre, alors que l’épidémie a déjà fait plus de 39 000 morts et les hôpitaux saturés ont commencé les transferts entre régions et en Allemagne.

Suite des explications avec opex 360 : Initialement, une enveloppe de 1,2 milliard d’euros [1,1 milliard pour les OPEX et 100 millions pour les MISSINT] avait été inscrite au budget des Armées.

Seulement, ces dernières ont dû renforcer l’opération Barkhane, à hauteur de 600 militaires supplémentaires… Et elles ont également lancé l’opération Résilience, dans le cadre de la crise de la covid-19, ainsi que, au Liban, l’opération Amitié, après l’explosion du port de Beyrouth, en août. Et, dernièrement, il leur a fallu faire monter d’un cran le dispositif de l’opération Sentinelle, en faisant appel à l’échelon de renforcement programmé pour porter à 7 000 le nombre de soldats mobilisés.

En octobre, il n’y avait pas de doute sur le fait que le 1,2 milliard inscrit en loi de finances initiale allait être dépassé.

En effet, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général François Lecointre, avait précisé aux sénateurs que les surcoûts de l’opération Barkhane venaient d’atteindre 911 millions d’euros. Et si on ajouté les 8 millions d’euros de l’opération Amitié, il ne restait plus que 281 millions pour financer les autres opérations en cours, par exemple Chammal, Daman ou encore Résilience.

Si l’on s’en tient à l’article 4 de l’actuelle Loi de programmation militaire [LPM], les surcoûts OPEX et MISSINT devraient être financés par la solidarité interministérielle dès lors qu’ils dépassent l’enveloppe initialement prévue. Ce qui n’a jamais été appliqué depuis son entrée en vigueur. Et ce qui ne le sera pas plus à l’occasion de ce PLFR 4.

En effet, selon les documents budgétaires, il est question d’annuler 200 millions d’euros de crédits de paiement au sein de la mission Défense, pour ensuite les redéployer afin de financer 164 millions de surcoûts OPEX/MISSINT qui n’avaient pas été initialement budgétés ainsi que près de 36 millions d’euros pour « ajuster les crédits pour la paie du mois de décembre des personnels au titre du programme 212 “Soutien de la politique de la défense.”

Le programme 146 “Équipements des forces” est celui qui va trinquer le plus, avec l’annulation de 124 millions d’euros de crédits. Le programme “Environnement et prospective de la politique de défense” va voir ses crédits être amputés de 28 millions d’euros environ.

L’an passé, un exercice comptable similaire avait permis de redéployer au sein de la mission “Défense” quelque 214 millions d’euros pour financer les surcoûts OPEX/MISSINT. Même chose en 2018, mais pour trouver 411 millions d’euros. Le ministère des Armées avait alors pu trouver des marges de manœuvre dans sa masse salariale, moins importante que prévu.

Le PLFR 4 ne donne pas le détail des programmes risquant d’être impactés par ces annulations de crédits. On peut supposer qu’il s’agisse d’opérations n’ayant pas pu être réalisées au cours de cette année, en raison de la crise sanitaire.

Source : opex360

3-Bolivie : 1er aveu d’échec US

Le porte-parole du Mouvement vers le socialisme (MAS), Sebastian Michel, a dénoncé jeudi un attentat contre le président élu Luis Arce lorsqu’un engin explosif a explosé au siège du MAS dans le quartier de Sopocachi de la capitale bolivienne.

Selon le porte-parole du groupe politique, l’attaque a été perpétrée par un groupe de personnes qui ont fait exploser de la dynamite lors d’une réunion à laquelle participait le président élu Luis Arce, selon un communiqué de presse du parti politique.

“Il y a quelques minutes, nous avons été victimes d’une attaque d’un groupe qui a placé de la dynamite au siège du parti où notre président élu Luis Arce se réunissait. Nous sommes très préoccupés par ce qui se passe”, a déclaré le représentant dans une interview à la télévision universitaire et à Red Uno.

Sebastián Michel a regretté que les autorités chargées de la sécurité du pays ne prennent pas position sur cette question et n’apportent pas la sécurité nécessaire et encore moins à une autorité qui a été élue par la majorité du peuple bolivien.

Source : Telesurtv.net traduit par Romain Migus via https://www.les2rives.info

4-Canada : les missiles antinavires, pourquoi ?

Le gouvernement canadien annonce vouloir dépenser environ 650 millions de dollars dans l’achat de nouveaux missiles et lanceurs US pour la Royal Canadian Navy.

L’acquisition comprend 100 missiles standards, 2 missiles Block IIIC et 100 systèmes de lancement vertical MK 13 le tout destiné à équiper la Marine royale canadienne pour un coût total estimé à 500 millions de dollars US selon les États-Unis.

Le département d’État américain a annoncé qu’il avait approuvé la vente en cours et le Congrès a également été informé. On s’attend à ce que cela se poursuive, mais il n’y avait aucun détail sur la ou les dates des livraisons.

Les détails de l’accord ont été publiés ce jeudi par le gouvernement

Fabriqués et fournis par l’usine Raytheon de Tucson, dans l’Arizona, les missiles seront installés sur les 15 navires de combat de la Marine royale canadienne, selon les États-Unis.

L’année dernière, le gouvernement libéral a signé un accord qui aboutirait à la construction éventuelle de 15 navires de combat canadiens de combat, le plus grand achat d’arme dans l’Histoire du canada, mais rien n’est définitif

Lockheed Martin a offert au Canada le navire de guerre Type 26 conçu par BAE au Royaume-Uni. Irving est le maître d’œuvre et les navires seront construits dans son chantier naval de la côte est.

Source : Nugget.ca