L’Iran réarme le Tadjikistan
Les ministres iranien et tadjik de la Défense se sont entretenus des questions d’ordre militaire et stratégique d’intérêt bilatéral.
Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, lors d'une rencontre, mardi 6 avril à Téhéran, avec son homologue tadjik, le général Cherali Mirzo, a déclaré : « La présence et la participation de l’Iran dans les pays de la région relève de l’approche de la République islamique d’Iran visant à résoudre les problèmes et les conflits dans ces pays. Cette approche de l’Iran ayant pour but le rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région lui a coûté cher. L’un des dommages les plus importants et irréparables qu’a connu l’Iran a été, certes, la perte du général Qassem Soleimani, le héros de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme. »
Affirmant que l’élargissement du champ d’action de Daech et sa présence dans certains pays de la région étaient une question importante et sensible, le ministre iranien de la Défense a rappelé : « Peu importe que cette présence soit en Syrie, en Irak, en Afghanistan ou ailleurs, nous avons toujours déclaré notre opposition à la présence de forces extrarégionales (terroristes) dans des guerres et conflits. »
Le général Amir Hatami a rappelé la place particulière qu’occupait le Tadjikistan, depuis toujours, dans la politique étrangère de la République islamique d’Iran : « Le processus de coopérations dans tous les domaines bilatéraux, en particulier dans le domaine de la défense et de l'armée est en train de revenir sur son vrai ordre. L'approche du ministère iranien de la Défense consiste à mettre l'accent sur le développement et la promotion de relations et coopérations avec le Tadjikistan basées sur le respect et la confiance mutuels. »
Le ministre tadjik de la Défense, le général Cherali Mirzo a, pour sa part, exprimé sa satisfaction de sa visite en Iran et réitéré la volonté de son pays de développer la coopération politique, militaire, défensive et globale avec l’Iran : « Les conflits et les insécurités dans la région soulignent la nécessité d’une coopération entre les deux pays pour la lutte contre le terrorisme, contre le trafic de stupéfiants, ainsi que pour le développement et le renforcement de la sécurité régionale. »