Le Niger booste son armée de l'air (Echo Afrique)
Echo Afrique du 28 décembre 2021 ◾ Le président nigérien Mohamed Bazoum a inauguré, l'aéroport régional de Diffa qui a subi des travaux de modernisation ayant coûté environ 28 milliards FCFA (48,2 millions $). ▶ Au sommaire :
1- Sénégal: Inauguration du train express régional (TER) à Dakar
2- Les firmes pétrolières doivent dépenser 15,6 milliards $ sur 10 ans pour se protéger des cybermenaces
3- Niger : mise en service de l’aéroport de Diffa après des travaux de modernisation
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1- Sénégal: Inauguration du train express régional (TER) à Dakar
Après 5 années de travaux, le Sénégal est prêt à inaugurer ses trains express régionaux dit TER, un projet lancé par le président Macky Sall pour moderniser les transports de la métropole et soulager le trafic routier surchargé.
Le Sénégal inaugure, lundi 27 décembre, son train express régional (TER). La ligne de 36 km, reliant Dakar à Diamniadio, a coûté plus d'un milliard d'euros et est censée mettre fin aux bouchons monstres, dans la métropole ouest-africaine. Le transport à Dakar est actuellement assuré par des bus, des "cars rapides", des véhicules usagés et des taxis.
Le TER doit relier en une vingtaine de minutes les 36 km séparant Dakar de Diamniadio. Une bonne nouvelle pour les sénégalais, puisque habituellement il faut des heures aux automobilistes pour réaliser ce trajet.
Les trains vont rouler à une vitesse de pointe de 160 km/h et pourront transporter 115 000 personnes par jour, de 05H00 à 22H00, selon les promoteurs. Les rotations seront effectuées par 15 rames de quatre voitures chacune, construites par le groupe français Alstom.
La construction du TER et de ses nouveaux rails a impliqué « une vingtaine d’entreprises » françaises dont Eiffage, Engie, Thales, SNCF mais aussi turques et sénégalaises. La mise en service a été plusieurs fois reportée depuis le lancement des travaux début 2017.
2- Les firmes pétrolières doivent dépenser 15,6 milliards $ sur 10 ans pour se protéger des cybermenaces
Depuis 2014, le secteur pétrolier doit faire face à la digitalisation de ses processus opérationnels pour plus d’efficacité. Ce faisant il s’expose aux activités malveillantes dans le cyberespace.
15,6 milliards de dollars. C’est le montant que devront invertir les compagnies pétrolières dans les 10 prochaines années, pour se protéger des cybermenaces. Un investissement qui leur permettra aussi de poursuivre l’adaptation technologique et la transformation numérique de leurs opérations.
L’information a été donnée dans une étude d’Abi Research, une entreprise américaine de veille technologique, publiée le 15 décembre dernier. La digitalisation des activités pétrolières comprendra d’une part, des dépenses axées sur les services de sécurité des infrastructures. D’autre part, elle va intégrer des dispositifs et plateformes IoT, des agrégateurs qui permettent de collecter, stocker, analyser et exploiter des données, tout en assurant leur gestion.
Selon une définition du Journal Du Net, une plateforme IoT est un logiciel gérant la connexion et le pilotage des objets connectés dans un cloud pour collecter, stocker, corréler, analyser et exploiter leurs données, mais aussi pour assurer leur management.
Pour Michael Larner, analyste principal du secteur industriel et manufacturier chez Abi Research, « investir dans la sûreté et la sécurité est une priorité absolue pour les opérateurs pétroliers et gaziers, car les analyses de données alliées aux plateformes IoT sont devenues essentielles pour identifier à l’avance les problèmes tels que la dégradation des pipelines, les performances des têtes de puits et la pollution due aux torchères ».
Par ailleurs, Larner précise qu’adopter de telles solutions devrait aider les entreprises pétrolières à faire face à la volatilité des cours du pétrole et du gaz, vu qu’elles leur permettent globalement de faire des économies dans leurs coûts d’exploitation. Cela permet aussi selon l’expert, d’opter pour des plans d’action qui mettent en œuvre des opérations plus durables et favorisent la transition énergétique.
Il faut préciser qu’au-delà de renforcer la cybersécurité des compagnies pétrolières et gazières, investir dans la digitalisation va aussi moderniser les infrastructures en améliorant les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) pour une gestion socialement responsable des opérations pétrogazières.
3- Niger : mise en service de l’aéroport de Diffa après des travaux de modernisation
A travers le programme de modernisation des villes du Niger, l’ancien aérodrome de Diffa change de statut. La plateforme, qui a fait l’objet d’une remise aux normes, intègre désormais de nouvelles infrastructures qui ont rehaussé ses standards.
Le président nigérien Mohamed Bazoum a inauguré, le dimanche 19 décembre, l'aéroport régional de Diffa (dans le sud-est du pays) qui a subi des travaux de modernisation ayant coûté environ 28 milliards FCFA (48,2 millions $). La Banque ouest-africaine de développement (BOAD), principal bailleur du projet, a financé les travaux à hauteur de 25 millions de francs CFA.
Les travaux réalisés concernent entres autres « la piste d’atterrissage dont la longueur est passée de 1 800 m à 3 000 m, la largeur de 45 m à 60 m, la construction d’un salon présidentiel moderne, d’un bloc administratif, d’une centrale électrique, d’un mur de clôture de 14 000 m, une galerie, une salle d’énergie, une voie de circulation, des parkings avec 5 postes pour gros porteurs ».
L’infrastructure, désormais baptisée du nom du défunt président nigérien Mamadou Tandja, a été réhabilitée dans l’objectif d’en faire la deuxième plus importante plateforme aéroportuaire du pays.
L’opérationnalisation de cette infrastructure pourrait contribuer à dynamiser la production céréalière, les activités agro pastorales et halieutiques dans la région par leur transport vers des marchés d’écoulement tels que le Nigeria voisin. Les défis séculaires qui prévalent dans la zone ne manquent pas d’affecter les échanges transfrontaliers avec la première puissance économique d’Afrique, notamment pour les acheminements devant se faire par la route.