Ansrallah frappe US/OTAN!
Ce tonitruant retour balistique en force d'Ansarallah, illustré il y a deux jours par cette frappe aux triples missiles tactiques contre la base US/Israël à Lahj, base construite aux pétrodollars émiratis certes mais destinés à accueillir une partie du contingent est africain des USA, paradoxalement composé des centaines de soldats US recyclés après la débandade afghane, devra bien alerter les USA. Et pourquoi?
D'abord par la qualité des missiles utilisés: après Fater-1 et Nikal, les experts croient comprendre que ce bilan de plus de 100 morts et blessés infligés à la coalition dont beaucoup d'officiers, alors même qu'ils s'entraient sur la base Al Anad un peu comme en 2015 lors que cette même base a été ciblé par les drones d'Ansarallah au plus fort d'une parade militaire, ce triple tir de missile laisse entendre par sa précision et létalité, que côté balistique, ce retour d'Ansarallah risque de s'avérer particulièrement mortelle pour le camp d'en face. Après tout, la "coalition US/GB/Riyad aurait dû s'en douter , elle qui à Maarib et à trois reprises a été pris de court en voyant Ansarallah activer so missile 358 ou son drone-DCA pour pulvériser sous les yeux ahuris des officiers US/britanniques trois Scan Eagle de l'US Air Force. McKenzie, le chef du CentCom n'a d'ailleurs cessé de le dire et redire, l'US Air Force devra se méfier des missiles et des drones d'Ansarallah.
Et Al Massirah d'ajouter : " Au cours des dernières heures, les fronts nord et ouest de la ville de Maarib ont été le théâtre d'affrontements, que des sources tribales de Marib ont qualifiés de « violents ». Divers types d'armes ont été utilisés, entre l'armée yéménite et les comités populaires d'une part , et les forces de la coalition et les groupes terroristes Al-Qaïda et Daech, de l'autre."
Bref la ville de Maarib est sur le point de tomber sous l'emprise des forces de Sanaa. Les combats se sont déplacés vers les zones surplombant le complexe gouvernemental du côté ouest. et ce sans que l'aviation ennemie puisse peser de quelque façon que ce soit. Al Massirah ajoute : " Malgré l'intensité des raids aériens de la coalition pro-Riyad dans la nuit de dimanche à lundi contre les zones de jointure, notamment à Nakhla et à l'est de Zhat Al-Raa et d'Al-Tala'a Al-Hamra, les forces de Sanaa ont réussi à avancer de la colline orientale de Zhat Al-Raa vers la zone de Dahla, où la bataille se déroule vers l'ouest du complexe gouvernemental. Et ce, en ayant bien neutralisé des centaines de Qaïdistes venus aider Riyad et ses soldats".
Le blocage pour l'axe US/GB/Riyad est donc total et Maarib ne reviendra plus : " Dans un effort censé soulager la pression sur leurs mercenaires sur les fronts de combat dans l'ouest et le nord-ouest de Maarib, les forces de la coalition ont tenté, dimanche soir et tôt lundi matin, de rallumer les fronts dans différentes zones autour de la ville, en effectuant des avancées militaires partant de l'est d'Iidat al-Ra, passant par l'est d'al-Tala'a al-Hamra et arrivant au sud de Wadi Dhna, à l'est du district de Sirwah. Les forces de la coalition ont également bombardé les positions des forces de Sanaa, à l'est de la montagne stratégique Al-Mashjah, avec des roquettes Katioucha.'
Que faut-il tirer à titre de renseignement? l'aviation US/GB/Riyad a perdu la bataille de Maarib, et partant, son contingent terrestre n'est plus à l'abri. Il est totalement dépouillé et prêt à être pris pour cible par Ansarallah. La frappe contre Al Anad voulait exactement faire passer ce message. Plutôt cette semaine, l'ambassadeur britannique s'est dépêchés à Mahra, zone pétrolifère de l'est yéménite sur les frontières avec Oman, par où les pétroliers US/GB veulent transiter un pipeline contournant le golfe Persique et ses risques et périls et le remplir avec le pétrole volé yéménite et l'or noir non souverain saoudien.
A Mahra, qui vit au rythme des manifs anti occupation, le diplomate aurait cherché à soudoyer les tribus pour qu'elles laissent sa Majesté tranquille. Et surtout ne pas s'en prendre à ses Seal's et commandos spéciaux" que Londres a déployer dans la zone avec la mission déclarée de chasser les "assaillants de "Merer Street" mais à vrai dire pour préparer implantation de longue durée des Rosbif.
Le contingent américain, non plus n'a pas été en reste : Pour la première fois, la mer Rouge a été, selon les médias israéliens, le théâtre d'un exercice naval conjoint US/Israël, impliquant la Ve flotte US dont le siège se trouve à Bahreïn, mini monarchie qui vient d'ouvrir une ambassade sioniste. Yediot affirme que " c'est la première fois que la Ve flotte se livre à des exercices conjoints avec la marine israélienne en mer Rouge", sans aller jusqu'à expliquer pourquoi cette manœuvre n'a pas eu lieu dans le golfe Persique. Puis le journal met l'accent sur l'aspect "défensif" de l'exercice, et ses étapes visant " à exercer des opérations de recherche, de sauvetage". Puis citant le commandant en chef de la marine sioniste, Ynet s'est dit particulièrement heureux de cette coopération stratégique US/Israël, " vitale" pour l'entité. Les observateurs y ont vu évidemment une agitation navale israélo américaine alors même que la tension monte en Méditerranée orientale pour cause de l'arrivée tout récente de deux pétroliers iraniens qui font route vers Beyrouth. Mais la mer Rouge est-ce le bon choix?
Certes la mer d'Oman, le golfe Persique et l'océan Indien ne sont plus sûrs du tout pour Israël et l'affaire de "Mercer Street" a montré que ni US n GB ne seraient prêts à défendre l'entité en cas d'attaque. Mais la mer Rouge est autant sinon plus périlleux: certes Israël peut compter sur Riyad en cas de face-à-face avec la Résistance mais est-il sûr que les drones "Shahed 136" d'Ansarallah ou encore ses torpilles et drones sous marins, les Saoudiens voire les Américains ou les Britanniques pourrait les contrer? ....