Ukraine : l'Iran se positionne!
Ce mardi 1er mars et à l’occasion de l’avènement de la mission prophétique, le Leader de la Révolution islamique a tenu un important discours où il a évoqué les caractère de cette doctrine de la Résistance qui en temps de guerre comme en temps de paix s'axe sur deux principe de rationalisme et de l'éthique,
une doctrine directement inspirée par l'Islam et par cette mission dont a été chargé en un pareil jour le grand prophète de l'islam. Or le rationalisme et l'éthique c'est ce qui manque aux États-Unis et à leurs sbires dans toute entreprise qu'ils entreprennent et l'actualité trop brûlante de ces derniers jours où les spéculations vont bon train sur une possible troisième guerre mondiale en portent la preuve.
"En Asie de l'ouest, souvenez-vous de la somme des crises que les Américains ont générées où ils ont fini par créer Daech, leur progéniture qu'ils ont filmé en train de décapiter les gens, de les brûler vifs , de les noyer puis ils ont diffusé ces atroces images. Un Daech que les dirigeants américains avouent avoir fabriqué eux-mêmes. Sans crise, les États-Unis ne pourraient vendre des armes et ceci est leur sort indéfectible, tuer pour survivre. Cette crise en Ukraine c'est l'une des émanations de cette même politique foncièrement belliciste et l'Ukraine en est aujourd'hui la victime. Ce sont les États-Unis qui ont poussé l'Ukraine au bord du précipice en s'ingérant dans ses affaires intérieurs en y provoquant des troubles sociaux, des révolutions en velours ou colorées et on se rappelle comment les sécateurs américains s'affichaient en tête des cortèges. Il va sans dire que l'Iran s'oppose foncièrement à la guerre où qu'il soit et ceci est un principe irréversible de notre politique étrangère. L'Iran s'oppose à ce que les innocents soient tués ou leurs biens, détruits et saccagés. Les Iraniens ne sont pas comme les Occidentaux qui qualifient de lutte contre le terrorisme, le bombardement des mariages et leur transformation en à peine quelques seconde en cérémonieEt la deuxième leçon est que n'importe où c'est la nation qui est le meilleur soutien de l'État. Si les Ukrainiens s’engageaient tous dans la bataille, l'Ukraine n'aurait jamais été là où elle se trouve aujourd'hui. Et si les Ukrainiens n'ont pas soutenu leur gouvernement, c'est que celui-ci ne leur appartenait pas, et ce , à l'image de l'Irak de 2003 que les Américains ont envahi et que les Irakiens ont lâché pour que l'invasion réussisse. Or ce même Irak s'est élevé tout entier quand il a été pris pour cible de Daech et les Irakiens ont réussi à contrer et à repousser ce danger existentiel pour leur Etat-nation. La matrice de l’indépendance de tous les États, ce sont leur peuple et ce point, l'Iran en a fait l'expérience pendant la guerre contre Saddam, un Saddam entièrement sous l'aile protectrice de l'Occident et mais à qui les Iraniens ont fait l'échec. Que l'Iran entier ouvre les yeux, qu'il réfléchisse avant de faire ses choix, qu'il agisse correctement pour tirer de ce genre de crises des leçons qui s'imposent. C'est la grande leçon que nous a donné le Grand Khomeiny. de deuil.
C'est là la logique américaine des choses qui s'oppose à la nôtre. Que font les Américains en Afghanistan, en Irak ou en Syrie oriental? Au nom de qui et quoi se permettent-ils de piller le pétrole syrien? Pourquoi s'accaparent-ils des avoirs des Afghans? Pourquoi défendent-ils les crimes constants des Sionistes dans notre région? Tout ceci renvoie à cette essence crisogène des États-Unis que ces derniers qualifient de défense des droits de l'homme. Or l'Iran n'agit jamais à l'américaine. Il n'existe pas de double standard pour l'Iran. Pendant les huit ans de guerre où les Yéménites se sont fait et se font encore tuer sous les bombes, les Occidentaux n'ont jamais condamné ces crimes, ne serait-ce que verbalement. Ce n'était et ce n'est pas notre cas; En Ukraine évidemment que l'Iran est pour la fin de la guerre or la fin de la guerre et de la crise demande à ce que ses racines soient identifiées. Les racines de la crise en Ukraine se trouvent à Washington. Une fois ces racines identifiées, il est alors possible d'y remédier. Mais de cette crise l'Iran tire deux leçons : le soutien des puissances occidentales aux pays qu'elles qualifient d'alliés n'est qu'une illusion. Que ces soi-disant alliés le sachent. En Ukraine tout comme en Afghanistan où le président est en fuite, les États font les frais de leur fausse confiance envers l'Occident qui n'est pas digne de confiance."