Oman refuse d’ouvrir son espace aérien aux vols israéliens
Oman n'a pas accepté l’ouverture de son espace aérien aux vols israéliens, ainsi l'espoir des sionistes de raccourcir la distance de vol vers l'Asie de l'Est a pratiquement détruit.
Maintenant qu’Oman refuse aux avions du régime sioniste d’emprunter son espace aérien et que l'espoir de l’entité de voir se réduire la distance vers les pays de l'Asie de l'Est tombe à l’eau, voici que la presse israélienne pointe du doigt l’Iran, qu’elle accuse d’avoir poussé Mascate à prendre une telle décision.
Citant Israël Hayom, la chaîne israélienne I24 a attribué le refus d’Oman à des pressions iraniennes.
« Il est ainsi impossible d'utiliser l'espace aérien saoudien afin de raccourcir les vols des avions israéliens vers l'Extrême-Orient », a écrit le journal hébreu.
Après la visite de Joe Biden, président américain en Arabie saoudite, Riyad avait ouvert son espace aérien aux avions du régime sioniste. A l’époque, les médias sionistes avaient exprimé leur joie, car l'ouverture de l'espace aérien saoudien signifie la première étape de la normalisation des relations et du raccourcissement de la distance pour voyager vers l'Asie de l'Est.
Cependant, l'opposition d'Oman à la réouverture de son espace aérien aux avions israéliens a pratiquement anéanti l'espoir de raccourcir cette distance de vol.
A cet égard, Yediot Aharonot, a précédemment écrit à ce sujet que l'accord d'Oman est cruciale car sans l'accord de ce pays, il n'est pas possible de traverser la mer d'Oman pour rejoindre l'océan Indien et de là, d'autres destinations en Orient."
Si Oman n’ouvre pas son ciel à Israël, les avions israéliens vont devoir traverser l’espace aérien yéménite pour atteindre l’est ; ce qui est hors de question en raison de la guerre au Yémen et le fait que Tel-Aviv et Sanaa n’ont pas de relations diplomatiques.