Karish ciblée : Israël se rend !
Les autorités sionistes ont été soumises aux récentes positions du Hezbollah et les hauts responsables libanais à propos du champ gazier Karish.
Lors d’un discours télévisé à l’occasion de l’Arbaeen de l’Imam Hossein (béni soit-il), le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah a déclaré samedi 18 septembre que toute extraction de gaz du champ Karish par Israël avant la conclusion d’un accord sur la démarcation des frontières maritimes entre le Liban et les territoires occupés constituerait le franchissement de la ligne rouge, pouvant conduire à une véritable confrontation entre le Hezbollah et le régime sioniste.
A cet égard, le journal libanais Al-Akhbar a déclaré que la position ferme de Nasrallah a incité le ministère israélien de l’Énergie à publier un communiqué, expliquant que le système de transmission de la plateforme du champ gazier Karish sera testé dans les jours à venir tout en espérant la reprise des opérations de l’extraction dès que possible.
D’après Al-Akhbar, la publication de ce communiqué montre bel et bien que les autorités israéliennes ont pris au sérieux les menaces du Hezbollah libanais au sérieux.
Dans ce droit fil, Channel 13 de la télévision israélienne a révélé des désaccords entre les autorités militaires et politiques du régime sioniste sur la publication de ce communiqué. Ils sont, pour certains, extrêmement mécontents de l’inaction de ceux qui refusent de répondre aux menaces du secrétaire général du Hezbollah, arguant que cette prise de position fera passer Israël pour faible, comme s’il avait peur d’une confrontation avec le Hezbollah et que ce dernier imposera ses conditions lors des négociations sur la démarcation des frontières maritimes, a détaillé Channel 13. Et d’ajouter que d’autres en revanche semblent avoir opté pour le silence et poursuivent les efforts visant à parvenir à un accord avec le Liban au lieu de pousser le Hezbollah à recourir aux options lourdes de conséquences pour Israël.
Faute d’avoir trouvé un accord, les deux parties ont atteint le Conseil de sécurité intérieure dont le chef, Eyal Hulata, a pris la décision finale de publier le communiqué, fait savoir le journal libanais, notant que ce haut responsable sioniste n’a pourtant pas le pouvoir d’imposer ses ordres ni à l’armée sioniste ni au ministre de l’Energie.