La chasse aux F-15 saoudiens?

" 7 novembre, le ministère saoudien de la Défense a annoncé qu'un F-15S de la Royal Saudi Air Force (RSAF) s'était écrasé dans la province orientale du royaume.

 

Dans un communiqué partagé par l'agence de presse saoudienne, le général de brigade Turki Al-Malki, porte-parole du ministère de la Défense, a déclaré que l'avion de chasse multirôle est tombé à la suite d'un "dysfonctionnement technique" lors d'une mission d'entraînement de routine sur le terrain d'entraînement de King Base aérienne d'Abdulaziz.

 

"L'équipage, composé de deux officiers, a survécu à l'incident après avoir utilisé le siège éjectable. Aucun blessé ni dommage au sol n'a été enregistré », a déclaré le porte-parole, ajoutant que le ministère avait lancé une enquête sur l'incident.

 

L'avion de chasse appartenait probablement au 92e Escadron de la RSAF , la seule formation de la base aérienne du roi Abdulaziz qui exploite le F-15S. La même base héberge le 13 e Escadron qui exploite les F-15C ainsi que les 75 e et 83 e Escadrons qui exploitent les avions de combat multirôle Panavia Tornado.

 

La base aérienne du roi Abdulaziz fournit une défense aérienne, un soutien tactique et stratégique à la province de l'Est et aux régions voisines, ainsi qu'une formation technique liée à l'aviation au personnel de la RSAF.

 

Plus de 200 avions de combat multirôles F-15 des variantes C, S et SA sont connus pour être en service avec la RSAF. La grande armée de l'air exploite également environ 20 F-15D comme entraîneurs de conversion.

 

Ce n'est pas le premier avion de chasse F-15 de la RSAF à être perdu dans un accident cette année. Le 3 novembre un F-15C/D s'est écrasé près de la base aérienne King Fahad près de la ville de Taif dans la province occidentale de La Mecque. Une vidéo de l'accident a fait surface en ligne le 3 novembre. Cependant, le ministère de la Défense saoudien n'a pas encore officiellement confirmé l'incident."

 

La Résistance yéménite a-t-elle de quoi perturber l'action de l'armée de l'air saoudienne? L'hypothèse n'est guère a ecarter dans la mesure où l'allié d'Ansarallah l'Iran a récemment dévoilé un système de guere electronique d'une portée de 400 km et que la Résistance yéménite tend elle aussi à agir de plus en plus loin de ses positions et au coeur des zones sous contrôle des mercenaires pro Saoud quand ce n'est pas à l'interieur du teritoire saoudien. Mais les F-15 saoudiens ne sont pas les seules cibles à distance, la Résistance visant de plus en plus des ports à l'effet d'en chasser les pétroliers venus piller gratuitement le pétrole yéménite.  

 

Le 9 novembre, un drone suicide non identifié a attaqué le port pétrolier d'al-Qna sur la côte de la province centrale yéménite de Shabwah.

 

Le drone a ciblé un pétrolier amarré au port. Les responsables locaux de Shabwah ont déclaré que l'attaque n'avait fait ni victimes ni pertes matérielles. Est-ce une démonstration de force a la fois aerien et navale d'Ansarallah? 

Avant la fin du cessez-le-feu au Yémen le 2 octobre, la Résistance yéménite avait demandé au gouvernement yéménite soutenu par l'Arabie saoudite de payer les salaires des employés de l'État dans ses zones d'influence à partir des revenus pétroliers et gaziers nationaux. Lorsque la demande a été rejetée, le groupe a refusé de renouveler le cessez-le-feu et a menacé de cibler les principales infrastructures énergétiques du pays.

 

Le 19 octobre, deux drones suicides ont attaqué le port d'al-Nashimah à Shabwah. Les Houthis n'ont pas revendiqué la responsabilité de l'attaque. Cependant, le 23 octobre, le groupe a revendiqué la responsabilité d'une attaque de drone qui visait le terminal pétrolier d'al-Dabba dans la province orientale de l'Hadramaout. À l'époque, les Houthis avaient déclaré que l'attaque n'était qu'un « avertissement limité » destiné à empêcher le « vol » de pétrole brut yéménite.

 

Plusieurs drones des Houthis ont été aperçus en train de survoler le port de Mukalla dans l'Hadramaout le 25 octobre. Plus tard, le 28 octobre et le 3 novembre, deux drones des Houthis ont ciblé les installations pétrolières clés à Shabwah.

 

 les dernières attaques n'aient pas ont perturbé les exportations de pétrole et de gaz yéménites plusieurs sociétés européennes canadiennes et américaines ayant renoncé à le piller. Plus d'un analyste affirme que ce qu'Ansarallah est sur le point de faire est une forme de guerre à distance dont le caractère aérien et naval effraie la coalition