Les États-Unis et le refus de normalisation avec Assad
Les États-Unis disent ne jamais normaliser leurs relations avec le gouvernement de Bachar al-Assad ni encourager d'autres à le faire, a déclaré le mardi 28 mars le département d'État américain.
Cette décision intervient alors que plusieurs pays arabes ont entamé un processus de normalisation des relations diplomatiques avec le gouvernement syrien.
Par ailleurs, un groupe d’anciens responsables américains ont écrit une lettre au président américain, Joe Biden, pour exhorter son administration à repousser toute tentative des pays arabes pour normaliser leurs relations avec Damas.
« La normalisation inconditionnelle du régime n'est pas inévitable », ont-ils prétendu lundi dans une lettre adressée au président Joe Biden et au secrétaire d'État Antony Blinken. « S'opposer à la normalisation du régime en paroles ne suffit pas, car l'autoriser tacitement est à courte vue et nuit à tout espoir de sécurité et de stabilité régionales », ont allégué les auteurs de cette lettre.
Ils ont demandé une pression accrue sur le gouvernement d’Assad dans le but de rapatrier des milliers de prisonniers soupçonnés d'être membres de Daech.
Ils ont également mis l’accent sur la préparation d’une stratégie alternative pour fournir les aides humanitaires aux Syriens.
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Il est à noter que les signataires de la lettre comprennent les anciens envoyés spéciaux américains en Syrie Frederic Hof, James Jeffrey et Joel Rayburn ; le général Kenneth McKenzie, l'ancien chef du Commandement central des États-Unis ; John McLaughlin, ancien directeur par intérim de la CIA ; et William Roebuck, ancien envoyé spécial adjoint américain auprès de la Coalition mondiale pour vaincre Daech.
