Déclaration finale du 32ème sommet de la Ligue arabe
La déclaration finale du Sommet arabe de Djeddah a été publiée, les pays participants ayant souligné que l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays arabes doit être stoppée. Le texte estime nécessaire que les crises en Syrie, au Yémen et en Palestine doivent être résolues.
Le 32ème Sommet des dirigeants de la Ligue arabe s’est tenu vendredi 19 mai dans la ville de Djeddah en Arabie saoudite, accueillie par l’Arabie saoudite, tandis que le président syrien Bachar Al-Assad a assisté à la réunion après 12 ans d'exclusion, rapporte l’agence de presse Fars.
Dans leur déclaration finale, les participants au Sommet de Djeddah ont évoqué l’importance des efforts conjoints et coordonnées afin de favoriser un « règlement juste » de la question palestinienne. Le texte précise aussi et surtout que les interventions étrangères dans les problèmes des pays arabes doivent cesser.
La déclaration finale qui reste ouverte aux « efforts saoudiens en faveur de la croissance économique » au niveau de la région, précise pourtant que « les valeurs, la culture, la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale des autres pays doivent être respectées ».
Cette déclaration du 32 ème sommet des chefs d’Etats et de gouvernement de La Ligue arabe ajoute : « Nous devons soutenir les efforts régionaux et onusiens pour trouver une solution politique à la crise au Yémen. En outre, les pays arabes devraient accroître leurs efforts pour aider la Syrie et surmonter la crise. »
Insistants sur le maintien de la souveraineté nationale de la Syrie, le texte ajoute que les conditions adéquates doivent être réunies afin que les réfugiés syriens puissent regagner leur pays.
« Nous exigeons également l’élection du président du Liban et la formation du cabinet dans les plus brefs délais », ajoutent les dirigeants arabes.
Le président Bachar al- Assad, figure de proue de cette rencontre, a affirmé que son pays pourrait être qualifié de « cœur de l’arabité », ajoutant : « Je remercie les chefs des délégations qui ont exprimé leur profond amour pour la Syrie. Pour activer notre rôle dans le règlement des crises et des problèmes régionaux, les coopérations conjointes arabes doivent être axées sur les objectifs et stratégies communs. »
Assad a ajouté que les États arabes étaient devant une opportunité historique de réorganiser leurs mécanismes au sein du monde arabe avec un minimum d’intervention étrangère.