Les USA envoient 45 camions de pétrole syrien vers l’Irak
Les forces d'occupation américaines ont utilisé des dizaines de camions-citernes pour faire passer en contrebande du pétrole brut de la province de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, vers des bases en Irak voisin.
L'agence de presse officielle syrienne SANA, citant des sources locales dans la ville de Ya'rubiyah, a rapporté que 45 pétroliers, chargés de pétrole volé, avaient franchi samedi le passage frontalier illégal de Mahmoudiya avant de se diriger vers les territoires irakiens.
Jeudi 1er juin, le vice-président du Conseil de la Fédération du Parlement russe, Konstantin Kosachev, a déclaré que la présence des forces militaires américaines en Syrie n'avait pas de justification légale. Il a déclaré que le déploiement équivalait à l'occupation des territoires d'un État membre des Nations Unies.
« Les Américains ont exproprié les terres syriennes et pillent les richesses naturelles du pays au nom de leurs propres objectifs militaires, politiques et commerciaux », a déclaré le haut législateur russe à SANA dans une interview exclusive à Moscou.
« Tandis que les Nations Unies - sous la pression des États-Unis - se précipitaient pour tenir des réunions sur la situation dans ce pays arabe battue par la guerre, elles n’étaient pas permises à traiter de l'intervention de Washington dans les affaires intérieures d'autres pays », selon le responsable russe.
Kosachev a déclaré que l’ONU ne remplissait pas ses fonctions et qu’il ne travaillait pas assez dur pour maintenir la paix et la sécurité dans le monde, ou du moins en Syrie.
Lire aussi : Syrie : les USA pillent 94 autres camions de pétrole et de blé
L'armée américaine a stationné des forces et des équipements dans le nord-est de la Syrie, le Pentagone alléguant que le déploiement vise à empêcher les champs pétrolifères de la région de tomber entre les mains des terroristes de Daech.
Damas, cependant, souligne que le déploiement est destiné à piller les ressources riches minérales du pays arabe.
L'ancien président américain, Donald Trump, avait reconnu à plusieurs reprises que les forces américaines étaient dans le pays arabe pour son pétrole.