Entretien téléphonique Raïssi-Rachid
Lors d’un entretien téléphonique, avec son homologue irakien, le président iranien a mis l’accent sur la nécessité de coopérations profondes entre les pays et les nations musulmanes en vue de faire cesser les crimes perpétrés par le régime israélien dans la bande de Gaza.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a présenté ses vœux de l'Aïd al-Fitr au gouvernement et au peuple irakien, lors d'un entretien téléphonique ce mardi 9 avril, et a mis l'accent sur la nécessité de renforcer et approfondir les liens bilatéraux.
Ailleurs, dans ses remarques, il a décrit la tragédie en cours dans la bande de Gaza comme étant la préoccupation la plus importante de l’Iran, de l’Irak, des nations musulmanes ainsi que de tous les peuples épris de liberté à travers le monde, soulignant les responsabilités à assumer pour faire cesser le génocide mené par le régime israélien contre les Palestiniens.
Il a dénoncé l’inefficacité des organisations internationales notamment l'Organisation des Nations unies et son Conseil de sécurité envers la cause palestinienne, et a souligné la nécessité des coopérations et des efforts profonds des pays et des nations musulmanes en vue de mettre fin aux crimes israéliens contre le peuple palestinien.
Pour sa part, le président irakien, Abdel Latif Rachid, a également présenté ses vœux de l'Aïd al-Fitr au Leader de la République islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, au président Raïssi et au peuple iranien.
Soulignant l'importance de renforcer davantage les coopérations entre l'Iran et l'Irak dans divers domaines, il s'est félicité du fait que les relations amicales entre les deux pays allaient dans le sens de l'intérêt de leur peuple.
De même que son homologue iranien, le président irakien a déploré la poursuite des crimes israéliens contre le peuple palestinien et l'échec des organisations internationales notamment le Conseil de sécurité de l’ONU, à les faire cesser.
Évoquant les vetos américains bloquant l’établissement d'un cessez-le-feu immédiat dans l’enclave assiégée, il a noté : « Certains pays ne cherchent pas à trouver de solutions à ce qui est à l'origine de la crise palestinienne, mais tentent plutôt de compliquer la situation ». Et de poursuivre : « Il appartient aux pays musulmans d’élaborer des plans opérationnels pour parvenir à une solution efficace et instaurer les droits des Palestiniens. »
