Israël ne doit pas affronter les Iraniens qui n’ont aucune limite à se sacrifier pour la patrie (Analyste israélien)
Un média hébreu fait le point sur différentes dimensions d'une probable guerre entre Israël et l'Iran, explique pourquoi Tel Aviv devrait éviter un conflit avec les Iraniens.
Pars Today - Dans une note publiée sur le site d'information israélien Zman Yisrael, le journaliste sioniste, Italy Landsberg, a implicitement conseillé aux responsables du régime sioniste de prêter attention aux expériences historiques et de choisir la « retenue » au lieu la « défaite » et d'éviter un conflit avec l'Iran.
Il estime qu'Israël ne devrait pas entrer en conflit avec l'Iran, et il donne quelques raisons pour justifier cette recommandation :
1.La guerre d’usure balistique-aérienne entre l’Iran et Israël est asymétrique. L’Iran est une puissance régionale, riche en main-d’œuvre et en armes, en réserves de carburant et en moyens économiques et est sur le point de devenir une puissance nucléaire militaire. D’un autre côté, Israël est un petit pays en termes d’effectifs et de puissance militaire, il n’a aucune profondeur stratégique et il n’a pas la capacité de maintenir une grande armée pendant une longue période sans effondrement économique et humain.
2. La guerre d'usure des missiles menée par l'Iran entraîne des pertes continues pour la puissance de dissuasion d'Israël.
3. En Iran, il n’y a aucune limite au sacrifice et à la protection de la patrie. L'Iran a payé 700 000 morts au cours de la guerre de 8 ans contre l'Irak et n'a pas capitulé. Israël ne peut pas se permettre de tels prix.
4. L’objectif principal d’Israël dans sa guerre actuelle avec l’Iran est d’empêcher une capacité nucléaire militaire qui menacerait Israël d’anéantissement. Cependant, l'Iran poursuit son développement nucléaire, et Israël ne pourra pas l'empêcher, car il n'a pas la capacité de détruire la puissance nucléaire iranienne.
5. L'armée de l'air israélienne est actuellement impliquée dans une guerre sur plusieurs fronts. Si elle se concentre sur les bombardements en Iran, cela réduira ses effectifs en avions qui seront abattus et en pilotes qui deviendraient prisonniers de guerre.
6. Il est préférable qu’Israël fasse preuve de retenue et réfléchisse plutôt à d’autres solutions que le bombardement de l’Iran. Des solutions telles que l'assassinat des scientifiques nucléaires iraniens, qui ont été mises en œuvre dans le passé.
Des raisons mentionnées, ci-dessus, l’auteur israélien conclut:
« Si ces raisons ne suffisent pas aux centres de décision en Israël, nous devons les avertir que l'attaque israélienne conduira certainement à la formation d'une menace régionale, et on doit alors penser à l’utilisation des forces en Irak et en Syrie également, éventuellement au Yémen, et dans les ambassades israéliennes à travers le monde qui sont également exposées à des attaques. »
Et à Landesberg d’ajouter : « Les Forces israéliennes sont constituées à 75 % de réservistes. Ceux-ci sont déjà déchirés par an en centaines de jours de réserve. D'autres bombardements en Iran ne feront que prolonger la guerre au Liban et à Gaza. Et cela signifierait l’épuisement de la structure de réservistes de l’armée et conduirait à la désintégration de la principale puissance de l’armée israélienne. »
Ceux qui ne comprennent pas cela conduisent à la défaite militaire, économique et sociale d’Israël, alors que l’Iran n'a pas une telle limitation.
Et pour conclure l’auteur rappelle : « La seule chose que [le cabinet de Netanyahu] peut et doit faire pour les israéliens est de s’abstenir de toute action. Évitez d’autres décisions destructrices. »
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