6 stratégies avortées d'Israël dans la région
(last modified 2024-10-14T09:30:21+00:00 )
Oct 14, 2024 09:30 UTC
  • 6 stratégies avortées d'Israël dans la région

Pars Today - Au début de la guerre, le régime sioniste a avancé ses plans à la faveur du large soutien de l’empire médiatique de l’Occident. Le régime sioniste s'est présenté comme étant vainqueur et légitime de la lâche scène de bataille. Mais plus tard, l'intensité des crimes et de la brutalité a atteint un tel niveau que les médias extrémistes qui les soutenaient ont également réduit leur soutien, de peur de perdre leur autorité médiatique.

Pars Today - Au début de la guerre, le régime sioniste a avancé ses plans à la faveur du large soutien de l’empire médiatique de l’Occident. Le régime sioniste s'est présenté comme étant vainqueur et légitime de la lâche scène de bataille. Mais plus tard, l'intensité des crimes et de la brutalité a atteint un tel niveau que les médias extrémistes qui les soutenaient ont également réduit leur soutien, de peur de perdre leur autorité médiatique.

Quelques jours se sont écoulés depuis l'anniversaire de l'opération palestinienne du 7 octobre. Pendant ce temps, certains évaluent qui a gagné cette guerre.

Apparemment, un certain nombre des mesures tactiques telles que la destruction de lieux, l'explosion des bipeurs, le martyre de certains commandants et figures politiques et l'attaque contre certains lieux commis par l'armée du régime sioniste ont donné l'impression à certains que le régime israélien a eu davantage de réalisations au cours de la guerre d'un an.

L'analyste des affaires internationales Asghar Zebarjadi mentionne dans un éditorial du journal Jam-e-Jam les échecs stratégiques d'Israël dans ce domaine que on aborde ci-dessous :

La première stratégie consiste à faire semblant de gagner. Certaines élites appellent le monde d’aujourd’hui le « monde de l’induction médiatique ». Il est question d’une guerre dans laquelle la victoire sur le champ de bataille appartient à un pays doté d’un grand pouvoir d’induction. Ce n’est pas une question de bien ou de mal, mais de capacité à éclipser l’opinion publique. Le régime sioniste s'est présenté comme étant vainqueur et légitime de la lâche scène de bataille. Mais plus tard, l'intensité des crimes et de la brutalité a atteint un tel niveau que les médias extrémistes qui les soutenaient ont également réduit leur soutien, de peur de perdre leur autorité médiatique.

En pratique, la page s’est tournée au détriment du régime de Tel Aviv, si bien qu’aujourd’hui, le régime se trouve dans la pire situation devant l’opinion publique mondiale.

La deuxième stratégie consiste à supprimer les dirigeants des courants de résistance. Face aux réseaux de manifestants et aux groupes armés, l’élimination des dirigeants affaiblit le mouvement et le détruit, mais c’est un très mauvais choix en ce qui concerne le mouvement de résistance.

Par rapport aux groupuscules armés, l'élimination de leurs chefs les affaiblit et peut aboutir même à leur démantèlement. Il n’en demeure pas moins que cela est un choix très erroné en ce qui concerne les mouvements de résistance.

La troisième stratégie soutient l’idée de la création d’une zone tampon dans les terres aux alentours des territoires occupés. Créer une distance et évacuer les groupes de résistance de leur pays d’origine est une sorte d’incompréhension de la Résistance. Tenter d'expulser les groupes de résistance des terres qui n'appartiennent pas à l'occupant, c'est jouer dans le camp de la Résistance.

La quatrième stratégie consiste à étendre la crise à la région et au monde afin de faire partager aux autres les coûts de la guerre. Une telle décision n’est stratégie, mais une tactique ! Au début, les pays ne parviendraient pas à prévenir la crise, mais cela devient à coup sûr pour eux une question cruciale et stratégique. C’est ainsi qu’ils se voient contraints d’agir pour la résoudre radicalement.

Jusqu'à présent, les méthodes inefficientes et formelles d'établissement de la paix n'ont pas été acceptées par la région et il semble que les pays régionaux finiront par arriver à la conclusion que la seule stratégie efficace pour restaurer la stabilité dans la région est de mettre un épilogue à l'existence du régime sioniste.

La cinquième stratégie du régime d’occupation est de tenter d’opposer le peuple de la région à l’axe de la Résistance et de créer de différentes dichotomies. Les usurpateurs sionistes tentent de présenter la Résistance comme étant à l’origine du manque de paix et de tranquillité dans la région et de ternir son image qui a une base populaire.

Nonobstant, Il a ignoré le fait que par rapport au passé, les peuples de la région sont devenus plus conscients, de telle sorte qu’aujourd’hui ils sont bien conscients que la crise actuelle dans la région est causée par la tumeur cancéreuse et infâme du régime sioniste.

Le choix d’une telle stratégie a débouché sur l’émergence de mouvements populaires dans la région contre le régime israélien. Et la rapidité d'action de ces courants de résistance est telle que les dirigeants arabes s’inquiètent de la formation de graves protestations civiles contre eux en raison de leur manque de soutien à la Palestine, et cela pourrait porter préjudice à leur position.

La sixième stratégie se base sur l’idée de l’extension de la guerre. Le régime israélien sait bien qu’il lui manque l’élément de profondeur stratégique, tandis que le front de résistance possède une stratégie profonde et large, de l’Iran au Yémen. L’armée israélienne compte donc sur son armée de l’air pour mener des opérations tactiques aux effets limités, mais elle sait très bien que la bataille principale est terrestre, qui n’a toujours pas commencé. En fait, toute son horreur vient du combat terrestre.  Le fait est que ses nombreux conflits sur différents fronts contre les groupes de résistance ont épuisé le régime occupant en termes de renseignement, d'armes et de politique.

Mots clés : la guerre d'Israël à Gaza, la destruction de Gaza, la guerre entre Israël et l'Iran, Israël et le Liban, le danger d'Israël

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