Gaza, une nouvelle Karbala : réaction des internautes face à la famine
Pars Today – Des utilisateurs iraniens de X ont comparé les crimes du régime sioniste à Gaza à ceux de Yazid à l’époque de l’Imam Hossein (béni soit-il).
L’Imam Hossein (béni soit-il), connu sous les noms de « Abou Abdallah » et « Seigneur des martyrs », était le petit-fils du prophète de l’islam. Il est né à Médine en l’an 4 de l’Hégire. Son père était l’Imam Ali (premier imam des Chiites), successeur désigné du Prophète, et sa mère était Fatima Zahra (bénie soit-elle), la fille du Prophète.
Après la mort en martyr de son frère, l’Imam Hassan (béni soit-il), l’Imam Hossein accéda à l’imamat en l’an 50 de l’Hégire. Il assuma la direction spirituelle des adeptes de la famille du Prophète (Ahl al-Bayt) pendant environ onze ans.
L’imamat de l’Imam Hossein coïncida avec les dernières années du règne de Muawiya. En l’an 60 de l’Hégire, Yazid, fils de Muawiya, accéda au pouvoir après la mort de son père, en violation des termes du traité de paix conclu avec l’Imam Hassan. Il instaura alors un régime marqué par l’oppression envers le peuple.
L’Imam Hossein se souleva à son tour et fut tombé en martyr, le 10 muharram de l’an 61 de l’Hégire, lors de l’événement tragique de Achoura, aux côtés de plusieurs membres de sa famille et de ses fidèles compagnons.
Pour contraindre les compagnons de l’Imam Hossein à se rendre, Yazid fit couper l’accès à l’eau de leurs campements. Mais malgré la soif et la faim, ils ne renoncèrent jamais à leurs idéaux.
Karbala et Gaza
Fatemeh Sharifian, utilisatrice du réseau social X, a établi un parallèle entre la famine subie à l’époque de l’Imam Hossein, et celle qui sévit aujourd’hui à Gaza.
« À Karbala, Yazid a coupé l’accès à l’eau pour l’Imam Hossein et ses compagnons afin de les forcer à se rendre par la soif », a-t-elle déclaré, « mais ce qui en est ressorti, c’est une résistance qui restera gravée dans l’histoire à jamais. Aujourd’hui, Israël utilise cette même arme ancienne, sous une forme moderne, contre Gaza. »
Achoura en images
Un internaute nommé « Khadem al-Reza » a comparé les nouvelles en provenance de Gaza à celles rapportées sur l’événement de Karbala, survenu en l’an 61 de l’Hégire.
Il a écrit : « Karbala n’est pas un événement qu’on aurait besoin de reconstituer à l’aide de lunettes de réalité virtuelle ou d’avoir recours à l’intelligence artificielle pour en imaginer les scènes. Karbala, on peut la voir en ce moment même, dans chaque ligne des actualités sur la guerre entre Israël et Gaza. »
La vérité qui se répète
Un autre utilisateur du réseau social X, Yousef Shams, a déclaré dans un message que la mort n’est pas la fin du monde. Il a écrit : « Achoura nous a enseigné que la mort en martyr n’est pas une mort. »
Une leçon toujours vivante
Un autre utilisateur, nommé « Latifi », a décrit la résistance face à l’oppression comme une leçon éternellement vivante.
Il a écrit : « Achoura n’est pas qu’un événement historique ; c’est une leçon toujours vivante. Une leçon de résistance face à l’injustice, même dans la solitude. Aujourd’hui encore, nos peuples — de l’Iran à Gaza — suivent ce même chemin : l’unité dans l’amour, la résistance sur la voie de la vérité. »
Gaza, sommet de la résistance
Une utilisatrice nommée « Pari Khanom » décrit Gaza comme le sommet de la résistance et écrit à ce propos : « Si Karbala fut le sommet du sacrifice, Gaza est le sommet de la résistance. Dans les deux, on entend l’appel de l’humanité et de la justice. Les enfants affamés de Gaza rappellent la soif des enfants de Karbala. La fermeté du peuple de Gaza évoque le soulèvement de l’Imam Hossein. »