La guerre sanglante à Gaza, révélatrice des fractures au sein du régime sioniste

ParsToday – Dans le même temps la guerre à Gaza ne cesse de se poursuivre, les dissensions à Tel Aviv ont fortement augmenté, les responsables du régime sioniste s'accusant mutuellement de mentir.

Le chef de l'opposition du cabinet extrême droite, Yair Lapid, a déclaré dimanche 27 octobre à propos des bilans réels des tués et des blessés de côté israélien en pleine guerre à Gaza : « 11 000 soldats ont été blessés et 890 autres en été tués.

« Le 26 octobre également, 13 militaires israéliens ont péri et si le cabinet de Netanyahu ne fait rien, 13 autres seront tués demain. »

Le chef de l'opposition de Netanyahu a ajouté : « Nous ne pouvons ignorer le fait que 11 000 militaires ont été blessés et 890 autres, tués. Peut-on vraiment dire que tout se passe comme prévu ? »

« L’armée ne rend pas public les statistiques. Ce sont des données réelles. Ce sont les chiffres des blessés et des morts. Tout a ses limites. Jusqu’à quand peut-on accepter des réalités alternatives ? Si vous doutez de ces données, visitez les hôpitaux », précise-t-il.

Tout en critiquant la performance du cabinet d’extrême droite étant à la tête du pouvoir en Palestine occupée, Lapid a également affirmé que les attaques avaient été perpétrées pendant le mandat d'Itmar Ben-Gvir, le ministre de « l'échec national ».

L’opposant au cabinet de guerre a fait ces remarques au moment où plusieurs membres de familles de prisonniers du régime sioniste ont perturbé la cérémonie du discours du Premier ministre sioniste sur l'opération Tempête d'Al-Aqsa et l'ont attaqué.

Le fossé se creuse ces derniers jours au sein du cabinet de guerre actuel, et les dirigeants sionistes étant plus que jamais dans la mire du fait des invasions israéliennes de Gaza et du Liban.

Les courants d'opposition au sein du cabinet du régime sioniste à la Knesset (parlement) demandent à Netanyahu de démissionner et l'accusent de mensonges et d'incompétence dans la gestion des guerres en cours.

La position des sionistes extrémistes au sein du cabinet de Netanyahu, notamment le ministres faucons Itmar Ben-Gvir et Bezael Smotrich, qui soutiennent la poursuite de la guerre, a également exacerbé la crise politique à Tel Aviv. Les commandants militaires de l'armée mettent en garde contre les retombées de la guerre et son impact sur la société israélienne, tandis que les extrémistes appellent à la poursuite de la guerre à Gaza et à son extension au Liban.

Les protestations contre Netanyahu des familles de prisonniers incitent les mécontentement dans les territoires occupés. Sous prétexte de chasser le Hamas de Gaza, Netanyahu a étendu le bellicisme du régime sioniste, mais l’axe de la Résistance en Palestine, au Liban et dans la région ont porté des coups irréparables et durs aux sionistes.

La poursuite de la guerre à Gaza a mis en lumière le clivage interne dans les territoires occupés ; les dirigeants sionistes admettent désormais l’incertitude des statistiques concernant les pertes et des dommages.

L'incapacité de Netanyahu à trancher la crise actuelle et le problème des prisonniers sionistes a également accru les protestations en Palestine occupée. Les divergences croissantes entre l’opposition ministérielle et Netanyahu, ainsi que les manifestations dans les territoires occupés, vont exacerber les conditions critiques pour le régime sioniste.

En outre, des militants civils et des protestataires pro-Palestine ont organisé de grands défilés contre les atrocités et le génocide des sionistes dans la frange de Gaza et dans le Pays du Cèdre à travers l'Europe et les États-Unis.

Le principal perdant de la guerre actuelle sévissant dans la région est le régime sioniste, qui traverse une profonde crise interne ; le monde pointe du doigt Tel Aviv en tant que principal responsable du génocide à Gaza.

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