Bulldozers de l’enfer : un génocide sous les publicités de Facebook
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ParsToday – L’armée du régime israélien diffuse actuellement sur Facebook des annonces visant à recruter des conducteurs de bulldozers chargés de raser la bande de Gaza.
(last modified 2025-09-23T14:02:13+00:00 )
Jul 16, 2025 04:13 UTC
  • Bulldozers de l’enfer : un génocide sous les publicités de Facebook

ParsToday – L’armée du régime israélien diffuse actuellement sur Facebook des annonces visant à recruter des conducteurs de bulldozers chargés de raser la bande de Gaza.

Imaginez un matin ordinaire : vous faites défiler votre fil d’actualité Facebook, quand soudain une annonce attire votre attention — "Recherche conducteurs de bulldozers ! Salaire journalier : 3 000 shekels (882 dollars)."
Selon The Guardian, vous pensez d’abord qu’il s’agit d’un vaste chantier de construction à Tel‑Aviv ou à Qods occupée. Puis vous lisez les détails et restez pétrifié : « Mission : raser les maisons de Gaza, bâtiment par bâtiment. »
Ce n’est pas un scénario fictif ; c’est la réalité actuelle vécue en Palestine.
Un génocide moderne, une sous-traitance de la brutalité

Après des décennies d’étude des atrocités humaines, le chercheur américano-israélien et l’un des plus grands spécialistes mondiaux des génocides, Omer Bartov, reconnaît aujourd’hui : « Je ne peux plus supporter les images en provenance de Gaza. »
Ce qui se passe à Gaza est insoutenable, même pour un historien des guerres mondiales.
Il affirme : « 70 % des infrastructures de Gaza sont soit détruites, soit gravement endommagées. »
Chaque semaine, des centaines de bâtiments sont réduits en poussière par des bulldozers —
et cette fois, cela ne se fait pas dans l’ombre, mais au grand jour, avec des offres d’emploi publiées sur une page Facebook accessible à tous.
Un salaire pour chaque maison détruite
Arwa Mahdawi, journaliste du journal britannique The Guardian, tombe sur une page Facebook remplie d’annonces de recrutement de conducteurs de bulldozers — destinées à participer à la destruction de Gaza. Certaines annonces vont jusqu’à proposer 882 dollars par jour. Mais le plus glaçant, c’est ceci : la paie se fait maison par maison. 2 500 shekels pour une petite habitation, 5 000 pour un grand immeuble.
Nev Gordon, professeur de droit international, déclare :
« Les bulldozers sont devenus des armes de génocide, et cette fois, Israël ne se salit même plus directement les mains — il confie ce travail à des contractants civils. »
Une justification que personne ne croit
Le régime israélien affirme que chaque maison à Gaza pourrait servir de refuge aux militaires, d’où la nécessité de raser tout sur son passage. Ce régime a qualifié l’hôpital Al-Shifa de quartier général du Hamas pendant des mois, mais aucune preuve n’a jamais été trouvée en dessous. Des dizaines d’écoles et de mosquées ont été détruites, sans aucun élément à l’appui.
Avec colère, Gordon s’interroge :
« Détruire une maison, on peut peut-être justifier ça. Mais raser une ville entière, ça n’est plus une guerre ; c’est un génocide. »
Le silence des médias, la mort de la vérité
Dans ce contexte, les journalistes étrangers se voient refuser l’accès à Gaza, et les reporters palestiniens tombent un à un.
Les médias occidentaux, quant à eux, choisissent soit le silence, soit se font l’écho des revendications israéliennes.
Mais ce génocide n’est plus un secret caché. Aujourd’hui, chaque utilisateur de Facebook peut voir sur son fil d’actualité comment un régime a transformé le massacre en emploi journalier.
Et une question que l’histoire finira par juger :
Les conducteurs de bulldozers savaient-ils qu’ils étaient en train d’effacer l’histoire d’un peuple ?