Le poignard yéménite : un symbole de tradition et de courage
(last modified Mon, 17 Mar 2025 05:05:01 GMT )
Mar 17, 2025 05:05 UTC
  • Le poignard yéménite : un symbole de tradition et de courage

Pars Today - La jambiya, le poignard traditionnel yéménite, est un symbole ancré dans la culture tribale depuis des siècles.

Le soutien des Yéménites au peuple opprimé de Gaza et leur confrontation avec les États-Unis et le régime sioniste ont une fois de plus remis le nom de cette terre ancestrale sur le devant de la scène. Le port du poignard sous le turban et l’écharpe traditionnelle autour du cou ont attiré l’attention de nombreuses personnes à travers le monde sur les coutumes et traditions yéménites. Dans cet article nous nous penchons sur l’histoire de l’usage du poignard par les Yéménites.

Jambiya

Au Yémen, le poignard traditionnel est connu sous le nom de jambiya, une arme dont l’origine remonte à 3 000 ans avant Jésus-Christ. Malgré le passage des millénaires, il reste un élément indissociable de la culture yéménite. Symbole de virilité et de prestige, la jambiya est considérée comme un marqueur de statut social, au point que l’on identifie les individus en fonction du poignard qu’ils portent à la ceinture.

Les Yéménites, indépendamment de leur religion, de leur ethnie ou de leur appartenance sectaire, utilisent ce poignard lors de diverses cérémonies et traditions. Bien qu’il s’agisse d’une arme blanche, il est principalement porté avec fierté comme un symbole culturel plutôt qu’un outil de combat.

Fidèles aux traditions

De manière générale, le peuple yéménite est l’un des plus attachés à ses traditions nationales en Asie de l’Ouest. Le port de la tenue traditionnelle, tant par les hommes que par les femmes, est perçu comme un devoir, voire une obligation sacrée. Il est rare de voir un homme yéménite en costume occidental ; leur tenue se compose d’un vêtement local proche de l’habit arabe, accompagné d’une écharpe, d’un turban et d’un poignard.

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Fidèles aux traditions

De manière générale, le peuple yéménite est l’un des plus attachés à ses traditions nationales en Asie de l’Ouest. Le port de la tenue traditionnelle, tant par les hommes que par les femmes, est perçu comme un devoir, voire une obligation sacrée. Il est rare de voir un homme yéménite en costume occidental ; leur tenue se compose d’un vêtement local proche de l’habit arabe, accompagné d’une écharpe, d’un turban et d’un poignard.

Les légendes autour de la jambiya

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Au Yémen, de nombreuses histoires et légendes entourent la jambiya. On raconte que certaines jambiyas, une fois dégainées, ne peuvent être remises dans leur fourreau qu’après avoir remporté un combat. D’autres légendes leur prêtent le pouvoir d’extraire le venin d’un serpent et d’agir comme un antidote. On dit également que certaines d’entre elles, lorsqu’elles sont placées sur une blessure, stoppent immédiatement l’hémorragie.

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Les composants de la jambiya

La jambiya est dotée d’une poignée appelée Ras al-Jambiya. Sa forme, sa qualité et son matériau jouent un rôle essentiel dans la valeur, l’histoire et le prestige du poignard, ainsi que dans le statut de celui qui le porte.

Les poignées de jambiya les plus précieuses et les plus coûteuses sont fabriquées à partir de corne de rhinocéros, d’os de girafe ou d’ivoire d’éléphant. Cependant, le marché yéménite de la jambiya fait face à de nombreuses difficultés en raison de l’arrivée de modèles importés. Les jambiyas chinoises, par exemple, sont vendues entre 50 et 100 dollars, fragilisant ainsi l’artisanat local.