Opposition croissante en Israël à la guerre à Gaza

Pars Today – La contestation contre la reprise de la guerre à Gaza et la rupture de l’accord sur l’échange de prisonniers décidées par le cabinet Netanyahu s’est intensifiée. Elle touche désormais les enseignants universitaires, les médecins et plusieurs secteurs de l’armée israélienne.

Les politiques du cabinet extrémiste de Netanyahu et la reprise de la guerre contre Gaza, motivées par des objectifs et considérations politiques, ont suscité de vastes protestations au sein même du régime israélien.

La chaîne 12 de la télévision israélienne a rapporté qu’environ 2 000 enseignants issus des établissements d’enseignement supérieur avaient signé une pétition, lancée par des membres de l’armée de l’air, appelant à la fin de la guerre à Gaza et au retour des prisonniers.

La chaîne 13 de la télévision du régime israélien a également rapporté que des centaines de soldats réservistes de l’unité de renseignement 8200, affiliée à la branche du renseignement de l’armée du régime sioniste, avaient également exprimé leur soutien à la pétition de protestation des pilotes en faveur de l’arrêt de la guerre.

Selon les médias du régime israélien, environ 100 médecins appartenant aux forces de réserve ont également signé une lettre demandant la fin de la guerre à Gaza.

Des centaines de militaires sionistes appartenant à la marine et aux forces blindées ont également réclamé, le jeudi 10 avril, la fin de la guerre menée par le régime israélien contre la bande de Gaza. Dans un geste similaire, un millier de pilotes retraités et de réservistes de l’armée de l’air ont signé une pétition en ce sens.

Cette initiative intervient alors que, près de mille officiers et pilotes réservistes de l’armée de l’air du régime sioniste avaient précédemment  signé une pétition demandant la fin immédiate de la guerre ainsi que la conclusion d’un accord pour le retour des captifs israéliens.

Le premier ministre du régime israélien, Benjamin Netanyahu, a vivement réagi à la vague de protestations croissantes au sein de l’armée contre la poursuite de la guerre à Gaza. Il a prétendu que les lettres publiées avec les signatures d’officiers et de soldats contestataires n'étaient pas écrites par eux, mais qu'elles ne seraient que des mensonges rédigés par des institutions financées à l’étranger.

Netanyahu a ensuite averti que toute personne incitant à la désobéissance au  sein du service militaire serait immédiatement expulsée de l’armée.

Il a poursuivi ses propos avec un ton virulent, qualifiant les manifestants de « mauvaises herbes », affirmant que ces individus cherchaient à affaiblir Israël et son armée, et qu’ils encouragaient ainsi l’ennemi à porter des coups à Israël.