L’expérience de Stanford continue : en Palestine
(last modified Sun, 01 Jun 2025 10:49:53 GMT )
Jun 01, 2025 10:49 UTC
  • L’expérience de Stanford continue : en Palestine

Pars Today – L’expérience de la prison de Stanford n’est qu’un exemple pour comprendre la violence systémique exercée par le régime israélien contre les Palestiniens.

En 1971, une expérience menée à l’université de Stanford a réparti des étudiants en deux groupes : gardiens et prisonniers. En quelques jours, la simulation a totalement dégénéré. Les gardiens ont commencé à humilier, tandis que les prisonniers se sont soumis ou se sont effondrés. Un pouvoir sans contrôle leur avait été confié – avec des conséquences terrifiantes.

Il s’agissait d’une étude en psychologie, mais elle est rapidement devenue une fenêtre permettant de comprendre la violence des systèmes. En regardant son adaptation cinématographique, il est difficile d’ignorer à quel point les résultats de cette simulation rappellent la réalité vécue en Palestine.

Dans le laboratoire, des étudiants ont joué le rôle des dominants ; à Gaza et en Cisjordanie, cette domination s’exerce chaque jour – au prix de vies bien réelles.

Dans les deux cas, ce qui semble être de l’ordre au départ dissimule en réalité quelque chose de bien plus destructeur. Ce sont les structures qui façonnent les comportements. Les gardiens de l’expérience n’étaient pas sadiques au départ ; ils le sont devenus parce que leur environnement encourageait ce type de conduite. L’occupation agit de la même manière : elle crée des conditions où la violence devient normale et où la soumission est présentée comme de la paix.

Le régime de pouvoir en Palestine contrôle l’accès à l’eau, à l’électricité, à la circulation, et même au moment de la mort. Les habitants de Gaza vivent sous blocus. Leur prison est à la fois physique, bureaucratique et mentale. Les Palestiniens ont perdu non seulement leur terre, mais aussi leur dignité. Ce système est conçu pour les briser.

Dans le même temps, la censure de l’information rend cette crise encore plus complexe. En interdisant l’accès des journalistes étrangers à Gaza, Israël pousse le monde à s’en remettre aux récits de ceux qui subissent directement le conflit. Ces restrictions soulèvent une question essentielle : quelles vérités se cachent derrière ces barrières ?

Parmi les voix qui répondent à cette question, celle de Mohamed Abou Lebda, 28 ans, poète à Gaza, rescapé de cinq guerres :

« On était une famille ordinaire, pleine d’amour. On a tout perdu – maison, travail. Il ne reste plus rien. »

Après des mois d’un silence inquiétant, il a envoyé ce message bouleversant via WhatsApp à l’auteur de cet article, s’excusant tout en demandant de l’aide :

« J’ai voulu t’écrire il y a quelques jours, mais la situation ici était trop instable. C’est la période la plus dure. Quand on a faim, la sécurité ne veut plus rien dire. Y a-t-il une opportunité ? Ou une plateforme qui aurait besoin d’un écrivain ? »

C’est le témoignage de quelqu’un qui écrit depuis le cœur de la tragédie. Quand les esprits les plus brillants doivent supplier pour survivre avant même de pouvoir s’exprimer, le silence imposé par le blocus et la censure devient encore plus impardonnable.

L’expérience de Stanford en six jours, la Palestine en soixante-dix ans

Ce que l’expérience de Stanford a révélé en six jours se déroule en Palestine depuis plus de sept décennies. Cette comparaison n’a rien d’un effet dramatique : elle reflète fidèlement ce qui se passe lorsque qu’un groupe exerce un contrôle total sur un autre. L’expérience de Stanford a été interrompue en moins d’une semaine en raison de ce qu’elle révélait sur la nature humaine. L’occupation brutale de la Palestine, elle, se poursuit.

Les États-Unis : complices

Dans ce conflit, les États-Unis ne sont pas de simples observateurs. Leur soutien financier et politique joue un rôle direct dans la poursuite des crimes commis par Israël contre l’humanité.

Sous tous les gouvernements successifs aux États-Unis, le flux d’armes vers Israël n’a jamais cessé — même alors que le monde s’éveille peu à peu et proteste contre la brutalité israélienne.

Pendant que les dirigeants politiques débattent sur les mots, des enfants sont extraits des décombres à Gaza. Ce sont les conséquences directes d’un système soutenu par les impôts des contribuables américains.

Dernier mot : la Palestine n’est pas une métaphore, c’est une épreuve

L’expérience de la prison de Stanford reste dans les mémoires non seulement pour ses résultats, mais aussi pour son effondrement moral. Les participants ont subi une souffrance bien réelle. Les chercheurs, censés rester neutres, ont perdu leur objectivité et se sont laissés happer par les rôles qu’ils étaient supposés observer. Mais les Palestiniens n’ont pas choisi de « jouer » le rôle de prisonniers. Leur enfermement n’est pas un rôle assumé, mais une réalité imposée dès la naissance. Leurs maisons ne sont pas des métaphores, leur douleur n’est pas une théorie, et leur résistance n’a rien de symbolique.

Et pourtant, ils tiennent bon. Dans un système conçu pour les effacer, les Palestiniens s’obstinent à exister, à être vus et entendus. Ils continuent de se marier, d’élever leurs enfants, d’écrire des poèmes, et de lutter pour reconquérir leur terre et la vie qui leur a été volée.

 

 

 

 

 

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