Le régime bahreïni épinglé par l’UE
(last modified Fri, 16 Sep 2016 08:53:32 GMT )
Sep 16, 2016 08:53 UTC
  • Le régime bahreïni épinglé par l’UE

L’Union européenne s’est dite préoccupée quant au retrait de nationalité des opposants politiques à Bahreïn.

Les 35 pays membres du Conseil de l’ONU aux droits de l’Homme ont dénoncé, jeudi 15 septembre, les politiques du régime bahreïni contre les opposants politiques et exigé des réformes globales en faveur de la stabilité dans cette petite monarchie du golfe Persique.

L’Union européenne a demandé au régime des Ale Khalifa de permettre au rapporteur spécial des Nations unies pour la torture de se rendre à Bahreïn.

Dans la foulée, le représentant du Royaume-Uni au Conseil de l’ONU pour les droits de l’Homme a annoncé le soutien de son pays à la position de l’Union européenne envers Bahreïn, disant que Londres restait inquiet quant aux récentes évolutions dans ce pays.

« Londres appelle Manama à respecter les droits de l’Homme et la liberté des citoyens », a-t-il ajouté.

Le régime bahreïni a déchu de sa nationalité, le 20 juin 2016, le cheikh Issa Qassem, éminent dignitaire religieux chiite et figure de l’opposition.

Depuis, un grand nombre de citoyens bahreïnis sont en sit-in devant le domicile du religieux pour prévenir toute attaque des forces du régime à son encontre.

Le régime bahreïni a déchu, jusqu’ici, la nationalité de 300 citoyens pour des raisons politiques et en a exilé sept.

Bahreïn est, depuis le 14 février 2011, le théâtre d’un soulèvement populaire dont l’objectif est de faire rétablir la liberté, la justice et de lutter contre la discrimination.

Les protestataires bahreïnis réclament également la formation d’un gouvernement démocratiquement élu.

 

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