Aïn al-Asad : les USA imposent un black-out
La lecture des réactions militaires et médiatiques d'Israël aux moments où il réçoit une riposte de la part des groupes de Résistance montre que les États-Unis ont également adopté exactement la même approche dans les premières heures après avoir reçu « une gifle » de l’Iran.
D’une part, les Américains refusent d’annoncer le nombre des victimes de leurs troupes ou les dégâts subis par leur équipement dans la base Aïn al-Assad. Ils ont imposé par ailleurs une censure généralisée sur les personnes ou les médias qui parlent du nombre des militaires tués et blessés.
Le compte Twitter d’un journaliste israélien a été fermé en raison d'un tweet faisant état du transfert des militaires blessés américains à Tel-Avive.
Dans un acte répressif de la liberté d’expression, Facebook a également désactivé la page de PressTV français après la publication d’une information sur le nombre des militaires américains tués et blessés dans l’attaque au missile du CGRI contre la base Aïn al-Assad.
Dans ce contexte, ce qui est indéniable, c’est d’abord la réalité est des frappes aux missiles balistiques de l’Iran ont visé l’une des plus grandes bases de l’armée la plus puissante du monde, ce qui a mis en cause le mythe d'invincibilité de l'armée US dans le monde.
Ensuite, il est naturel qu'à court terme, en raison du manque d'accès direct à la zone cible, il ne soit pas possible de fournir des statistiques précises sur les victimes humaines et les dégâts matériels et ce que certaines sources citent sont des statistiques et des estimations minimales.
Les acteurs du front de la Résistance sont d’avis que l'événement le plus important qui puisse avoir lieu dans le processus de représailles sévères de l’Iran contre les États-Unis après l'assassinat du général du corps d’armée Qassem Soleimani et de ses compagnons est le retrait total américain de la région.