S-300: la Russie va "punir" Israël!
Ce qui s'est passé dans la nuit du 6 au 7 février à l'aéroport international de Damas relève ni plus ni moins d'une déclaration de guerre, celle que lance Tel-Aviv à la Russie pour éviter cette terrible débâcle que l'axe US/Turquie/Israël est en train de vivre à Idlib!
Seulement cette fois, le régime israélien est allé trop loin. Le régime israélien a tenté de faire abattre un avion de ligne avec à son bord 172 civils en partance de Téhéran et s'apprêtait à se déposer à l'aéroport de Damas.
À peine 24 heures après avoir pris pour cible le sud et l'est de l'aéroport international de Damas, et ce en soutien aux troupes turques qui ont tenté un redéploiement à Idlib à l'effet d'y créer une nouvelle base, Israël a tenté de leurrer par cyberattaque interposée le système de radar de la DCA syrienne et de provoquer un "tir-ami" en direction d'un Airbus A320 en provenance de Téhéran, un peu comme il l'avait fait en septembre 2018 quand un IL-20 russe a été détruit par un tir de S-200 syrien avec 15 officiers à bord. Le ministère russe de la Défense qui a fait état de l’atterrissage urgent de l'A320 à l'aéroport de Hmeimim à Lattaquié n'explique pas comment l'appareil civil a été sauvé des eaux, n'empêche que le contrat est rompu : en cherchant à envoyer l'un de ses appareils dans le ciel syrien, Israël qui s'est servi de l'A320 comme d'un bouclier, a tenté de brouiller les S-300, sur le dos des civils, soit une évolution dangereuse que la Russie ne laisserait pas passer. Les sources militaires russes le confirment: la Russie punira sévèrement Israël pour avoir rompu ses promesses. Et comment?
Selon certains rapports, la Russie a l'intention de fournir aux systèmes de défense aérienne syriens, auxquels la Résistance a accès, toutes les informations sur les vols des avions de combat israéliens. Il s'agit de données recueillies par les radars des S-400 qui seraient désormais mis à la disposition de l'unité de la DCA syrienne. Considérant que les systèmes de défense aérienne S-400 ne peuvent être intégrés qu'aux systèmes de missiles de défense aérienne Pantsir-S et aux systèmes de défense aérienne Favorit S-300 (il n'y a pas d'autres systèmes de défense aérienne modernes dans l'armement syrien - NDLR), il est donc logique de supposer que la Syrie frappera désormais des avions israéliens précisément avec l'aide de ces données et via le système S-300.
Il n'y a pas si longtemps, Netanyahu avait juré que l'incident avec l'IL-20 n'était qu'une coïncidence et qu'il n'y a aucune chance pour que cette tragédie se reproduise. Or, le vendredi 7 février, Tel-Aviv a refait le coup contre cette fois un avion civil d'un pays ami de la Russie, ignorant complètement les avertissements de la partie russe sur l'irrecevabilité de telles actions. Désormais la riposte est ouverte, déclare un expert, cité par Avia.pro. À la mi-janvier, et pour la première fois depuis l'incident de l'IL-20 russe abattu en 2018 par le régime israélien, ce dernier s'en est pris à des objectifs russes. Ce fut à l'aéroport T-4 à Homs où les missiles sionistes tirés depuis le Liban ont visé un aérodrome abritant des appareils russes. Selon les observateurs politiques, l'imminence de la reprise de la province stratégique d'Idlib par l'armée syrienne aidée à la fois par la Russie et la Résistance est une perspective particulièrement "crainte" par les États-Unis et leurs alliés israéliens et otaniens, dans la mesure où cette reprise signifie que le cap sera immédiatement mis sur l'est de Deir ez-Zor où la Résistance irakienne attend son heure pour libérer al-tanf et ouvrir le dernier passage syro-irakien encore aux mains des US et alliés.