Maarib : Compte à rebours a commencé
Des milliers de daechistes et qaïdistes ont travaillé à Maarib, des centaines de mercenaires soudanais et érythréens venus appuyer la coalition, la Royal Army et la Royal Air Force de Sa Majesté avec leurs officiers planqués dans le QG de Maarib avec leurs Eurofighter et leurs Typhon larguant des centaines de kilos de bombes sur la province pétrolifère n'ont pu rien : il y a quelques heures le plus important bastion de Maarib est tombé, à savoir al Talaa al-Hamra.
Il semblerait que les frappes aux drones quotidiennes d'Ansarallah contre la base aérienne Khamis Mushait, qui abrite le Centre de commandement britannique ont eu l'effet escompté ; la Grande-Bretagne vivant là l'une des pires défaites militaires de son histoire après la Seconde Guerre mondiale. Revenant sur cette méga conquête, Al Akhbar y voit un point de non-retour, car « c'était le bastion le plus important de Maarib dont le prix divise l'opération en un après et un avant de la conquête d'Al-Talaa. Pourquoi? Car toutes les positions du camp d'en face seront désormais sous le feu balistique et de drones de la Résistance et de plus belle.
Ce développement militaire a eu lieu en quelques heures alors que l'armée yéménite et les Comités populaires avançaient à l'est d'al-Talaa al-Hamra et que d'importantes positions sur le même front se sont effondrées à la suite de la reddition de la 125e Brigade affiliée à Hadi, assiégée depuis samedi dernier.
Des médias occidentaux ont rapporté que les forces de Sanaa se trouvaient à trois kilomètres de la ville de Maarib et que leur avancée vers la ville était significative et qu'ils avaient pris le contrôle de la zone Al-Kassara, au nord-ouest de Maarib et progressent vers la ville de Maarib ».
Arnaud Develay, juriste international et Luc Michel, géopoliticien s'expriment sur le sujet.
