Golan : le Hezbollah étend son champ d'action?
Selon le site web libanais, South Front, l'armée syrienne va prendre d'assaut la ville sur la ligne de séparation avec Israël.
L'armée syrienne s’apprête à attaquer la ville d'Umm Batnah, située dans la périphérie de Quneitra, près de la ligne de séparation des forces avec le plateau du Golan occupé par Israël, ont rapporté des sources syriennes le 1er mai.
La décision de lancer une opération à l'intérieur de la ville a été prise à la suite d'une attaque intense contre un point de contrôle des forces de l’armée syrienne.
Le point de contrôle, situé près d'Umm Batnah, a été attaqué par des hommes armés à l'identité inconnue à la fin du 30 avril. Un certain nombre de militaires syriens auraient été tués ou blessés dans cette attaque.
En riposte à cette offensive, l’armée syrienne a pilonné la ville depuis ses positions sur la colline voisine d’al-Chaar avant de l'assiégé. Les civils ont été autorisés à quitter la ville le 1er mai au matin.
Au cours des dernières semaines, une série d'attaques a ciblé des militaires et des civils dans la banlieue de Quneitra. La plupart des attaques ont eu lieu près de la ligne de séparation des forces.
L'armée syrienne est bien déterminée à mettre fin à l’insécurité qui règne dans les alentours de Quneitra. Cette nouvelle est bien inquiétante pour Israël dans la mesure où la présence du Hezbollah est bien forte dans cette zone.
La capacité du Hezbollah à mener des guerres électroniques a suscité une vague d’inquiétude auprès des hauts responsables du régime sioniste.
Evoquant les propos du ministre sioniste des Affaires militaires sur les tentatives du Hezbollah de défier Israël par de nouvelles méthodes en matière de sécurité, l’expert iranien en Asie de l’Ouest, Hassan Hanizadeh a déclaré : « Le Liban est entré dans une nouvelle phase de mise à niveau de ses capacités défensives et montre sa tendance à des guerres électroniques et l’utilisation des drones sophistiqués et des missiles balistiques, d’où l’inquiétude des responsables à Tel-Aviv.»
« Bien entendu, il n’est pas important que le Hezbollah atteigne ce niveau de défense contre Israël qui reçoit toutes sortes d’aides logistiques militaires et de renseignement de la part de l’Europe et des États-Unis », a-t-il indiqué en notant : « Naturellement, les capacités de guerre électronique du Hezbollah ont suscité inquiétude et panique parmi les hauts fonctionnaires du régime sioniste. »
Hanizadeh affirme que dans la conjoncture actuelle, « si une guerre éclate entre Israël et le Hezbollah, le Hezbollah peut utiliser ses outils pour cibler les profondeurs des territoires occupés : par conséquent, l'un des défis sérieux auxquels sont confrontés les Sionistes est la centrale nucléaire de Dimona qui dans le passé était considérée comme un symbole de la puissance du régime sioniste ».
Et lui de poursuivre que mais ces jours-ci, ce symbole du pouvoir du régime sioniste est devenu son talon d'Achille ; un missile balistique tiré par le Hezbollah, le Hamas ou le Jihad islamique pourrait donc provoquer un grand désastre pour le régime sioniste dans cette centrale nucléaire.
Soulignant que les Sionistes semblent être extrêmement vulnérables dans les guerres asymétriques et électroniques, il a déclaré que le régime sioniste était particulièrement inquiet du renforcement du pouvoir dissuasif du Hezbollah et du Hamas, et qu'il tentait d'affaiblir ce pouvoir à tout prix.