Syrie: les USA se préparent à la guerre!
Les USA ont transféré de nouvelles armes et équipements dans leurs bases à Hassaké pour soutenir leurs intérêts dans les régions contrôlées par les FDS à l'est et au nord de la Syrie. Il semble que les Américains tentent de former une coalition kurde pour contrer la Résistance et ses alliés dans la région.
Heir, lundi 12 juillet, l'armée américaine a envoyé une nouvelle unité d'armes, de munitions et de matériels logistiques en provenance de l’Irak pour soutenir ses bases militaires en banlieue de Hassaké, en Syrie, a rapporté l'agence de presse officielle syrienne SANA.
Le convoi composé de 37 véhicules : des camions transportant des armes, des munitions et d'autres équipements logistiques, 11 camion-citernes dont trois avaient à leur bord de nouveaux véhicules blindés et les huit autres de grandes boîtes camouflées, a quitté l’Irak pour se diriger vers la localité de Tell Hamis à Hassaké en Syrie, où se trouve la base militaire américaine.
Les mêmes sources ont annoncé que trois véhicules blindés militaires de l’armée américaine et trois véhicules « Pickup » transportant des mitrailleuses appartenant aux Forces démocratiques syriennes (FDS) ont escorté le convoi militaire dès son entrée en territoire syrien.
Citant un responsable militaire, l’agence de presse russe RT rapporte qu’une délégation de haut niveau de la soi-disant coalition multinationale anti-Daech et de l'armée américaine s'est rendue à Raqqa pour la première fois depuis deux ans et a rencontré des responsables FDS.
La visite de la délégation militaire américaine à Raqqa a duré deux jours, et les deux parties ont discuté des questions militaires concernant le soutien des Américains à la stabilité et à la sécurité dans le bassin de l'Euphrate.
En octobre 2019, Washington a retiré ses forces de Raqqa.
Conjointement à la visite de la délégation américaine à Raqqa, les partis kurdes ont mis en garde contre une situation catastrophique dans les zones autonomes, à l'est et au nord de la Syrie, qui sont contrôlées par les FDS.
Selon le journal Al-Watan basé en Syrie, le soi-disant « Conseil national kurde », fidèle au régime turc, a tiré hier la sonnette d’alarme contre la menace à l’encontre des zones séparatistes, avertissant que la situation en cours est le résultat de la suspension des pourparlers inter-kurdes et de la signature d'accords entre les acteurs influents dans le dossier syrien.
À cet égard, le membre du Conseil national kurde, Ismaïl Rachid, s’est exprimé en ces termes : « Les FDS, qui ont sous contrôle les régions kurdes, devraient mieux profiter de l'opportunité de dialogue. »
Par ailleurs, le représentant du Conseil national kurde dans la région du Kurdistan irakien, Nawaf Rachid, a fait part début juillet de la volonté des États-Unis de favoriser le terrain pour une reprise de dialogue entre les Kurdes.
En outre, il a formulé l'espoir que les États-Unis feraient pression sur l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), pour qu'elle se mette à la table de négociations dès que possible.
Les partis du Conseil national kurde, dont le siège est en Turquie, et l’UPK ont entamé des pourparlers il y a un an sous la supervision des États-Unis. Or, en raison de nombreux différends, ils ne sont parvenus à aucun accord politique.
Dans la foulée, l'envoyé spécial du président russe en Syrie, Alexander Lavrentiev, a récemment déclaré que les Kurdes syriens comptaient actuellement sur la coopération avec les États-Unis qui déploient [illégalement] des troupes sur le territoire syrien.
« Les États-Unis peuvent prendre la décision de retirer immédiatement leurs troupes de Syrie, comme ils l'ont fait en Afghanistan, et c'est un signe clair pour les Kurdes », a déclaré l’envoyé du Kremlin.
Se référant aux contacts continus de Moscou avec les Kurdes en Syrie, le responsable russe a souligné que les négociations entre les Kurdes et le gouvernement de Damas étaient non seulement nécessaires, mais qu’elles devaient aussi se terminer par des accords concrets.