Guerre en Ukraine: Taïwan participe
Au sommaire :
1-Ukraine : Le demi « Non » de Berlin
Malgré l’accord avec Doha, Berlin assure qu’elle ne peut toujours pas se passer du pétrole russe
Un porte-parole du gouvernement allemand a déclaré lundi que son pays « reste sur sa position selon laquelle il ne peut pas se passer des importations de pétrole russe ».
Selon l’agence Reuters, il a tenu ces propos alors que se tiennent des discussions au sein de l’Union européenne sur l’imposition de nouvelles sanctions à Moscou pour son opération militaire en Ukraine.
Des diplomates ont déclaré à Reuters que les États baltes, dont la Lituanie, font pression pour adopter de telles mesures restrictives, tandis que l’Allemagne met en garde contre des mesures imprudentes, car « les prix de l’énergie en Europe sont déjà élevés ».
Berlin s’oppose à un embargo immédiat sur les hydrocarbures russes dans le but d’assécher les flux financiers vers Moscou, suite à l’opération russe en l’Ukraine. Pour l’Allemagne, un tel boycott déstabiliserait l’économie et la société allemandes, car il provoquerait une flambée du coût de l’énergie ainsi que des risques de pénuries.
Pourtant, le gouvernement allemand a entamé des démarches pour diversifier l’approvisionnement énergétique de l’Allemagne. Le 20 mars, il a annoncé la conclusion d’un accord énergétique de long terme avec le Qatar pour importer du gaz naturel liquéfié, lors d’une visite de son ministre de l’Économie, Robert Habeck, dans ce pays.
À Berlin, une porte-parole du ministère allemand de l’Économie a la conclusion de l’accord, précisant que l’étape suivante serait pour les entreprises concernées « l’entrée dans les négociations contractuelles concrètes ».
L’accord, bien qu’attendu, est loin de solder la crise de dépendance européenne, et en particulier de l’Allemagne qui devrait construire deux terminaux de gaz naturel liquéfié dans le cadre de ce projet.
Des discussions avec Berlin avaient eu lieu pendant les années passées sans aboutir « à des accords définitifs en raison du manque de clarté sur la place du gaz à long terme dans le bouquet énergétique de l’Allemagne et sur les infrastructures d’importation de GNL requises ». Doha qui compte parmi les trois premiers exportateurs mondiaux de GNL a invoqué le coût énorme des investissements dans la production de gaz pour justifier la nécessité de contrats de longue durée.
L’Allemagne continue d’avertir qu’un boycott immédiat des approvisionnements russes en gaz et en pétrole « pourrait nuire davantage à sa population que le président russe Vladimir Poutine, provoquant un chômage de masse et la pauvreté dans le pays ».
Avant son voyage au Moyen-Orient, qui comprend également une visite aux Émirats arabes unis, M.Habeck a déclaré le 19 mars à la radio Deutschlandfunk que le gouvernement s’inquiétait de la sécurité des approvisionnements en gaz de l’Allemagne pour l’hiver prochain.
« Si nous n’obtenons pas plus de gaz à l’hiver prochain et si les livraisons en provenance de Russie venaient à être coupées, alors nous n’aurions pas assez de gaz pour chauffer toutes les maisons et faire tourner toutes les industries », a prévenu le ministre écologiste.
Il a précisé que 55 % du gaz naturel, 52 % du charbon et 34 % des huiles minérales utilisées dans le pays proviennent de Russie.
M. Habeck, également ministre du Climat, s’est aussi rendu la semaine passée en Norvège, important producteur de gaz, après un voyage aux États-Unis au début du mois.
2-La Russie va quitter l’OMC
On ne peut pas gagner notre bataille extérieure si on perd notre bataille intérieure, dit une sagesse bouddhique à laquelle nous nous permettons d’ajouter cette citation de Sun Tzu concernant l’art de la guerre : « Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre. »
Dans la mêlée, on apprend que le Royaume-Uni a annoncé qu’il cesserait toute exportation vers la Russie, en violation des règles de l’OMC, le parti Russie unie a déposé à la Douma un projet de loi visant à sortir de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) afin de ne pas avoir à remplir seul les engagements de l’organisation.
La mondialisation telle que nous l’avons connue depuis trente ans est en train d’agoniser. La rupture du monde en deux zones distinctes devrait à terme acter la chute économique de l’Occident.
3-France : le pétrole cher frappe fort
Hausse des prix du carburant : des barrages filtrants mis en place en Normandie et en Bretagne
Des opérations escargots sont menées en Bretagne et en Normandie ont eu lieu le 21 mars 2022 en protestation de la hausse du prix de l’essence (image d’illustration).
Plusieurs opérations escargots et barrages filtrants ont été mis en place par des poids lourds en Normandie et des pêcheurs en Bretagne pour protester contre la hausse des prix du carburant. Plusieurs barrages filtrants ont été mis en place dans la matinée du 21 mars en Normandie et en Bretagne et environ 200 poids lourds étaient bloqués dans la Manche par des transporteurs indépendants qui protestent contre la flambée des prix du carburant, selon des sources concordantes citées par l’AFP. Les poids lourds sont bloqués ‘au niveau de l’échangeur de Guilberville sur l’A84.
Seuls les poids lourds sont visés par ce barrage, a précisé la préfecture de la Manche. Romain Leguelinel, gérant d’une société de transport de la Manche qui emploie 11 salariés, est venu manifester en camion et évalue à ‘plus de 300’ le nombre de poids lourds immobilisés. Avec la hausse des prix du carburant, ‘on roule pour rouler, plus pour gagner notre vie. À ce rythme, une grosse partie des TPE et PME du secteur vont être amenées à fermer.
Les 410 millions d’aides annoncés ne sont pas du tout adaptés. Pour nous, c’est juste un chèque de 1 300 euros, ça ne compense même pas ce qu’on a perdu jusqu’à maintenant’, a-t-il déclaré à l’AFP.
Des barrages filtrants sont également en place à Saint-Lô, Carentan et Lessay, selon la préfecture de la Manche, qui évoque aussi une action menée sur l’A13 entre Rouen et Caen, au niveau de Dozulé (Calvados). L’action a duré une heure avec 150 manifestants. Au Tréport, entre 100 et 150 pêcheurs bloquent le port de commerce, selon Olivier Becquet, gérant de la coopérative des artisans-pêcheurs associés de cette commune de Seine-Maritime.
Il y a des bateaux en travers :
‘Les bateaux restent à quai au niveau du port de pêche. Avec une telle hausse du prix du carburant, la pêche artisanale devient non rentable, qui plus est avec des quotas insuffisants’, a-t-il dit à l’AFP.
La circulation sur le pont de Normandie est également ralentie avec une opération escargot dans les deux sens à hauteur de la gare de péage, du côté du département de Seine-Maritime, d’après Bison Futé. Selon Olivier Becquet, 100 à 150 pêcheurs sont présents. Des opérations escargot sont également en cours dans le Morbihan, avec de gros ralentissements sur la RN24 et la RN165 autour de Lorient, a expliqué à l’AFP la préfecture du département, qui fait état d’environ 10 kilomètres de bouchons. Plus au sud, des poids lourds bloquent la rocade de La Rochelle depuis 3 h 30 dans la nuit du 20 au 21 mars, ne laissant passer que les voitures, selon la préfecture de Charente-Maritime, qui signale aussi des blocages sur les routes nationales en direction de Rochefort et de l’île de Ré.
Source : RT France
4-Russie, la cible d’un embargo portuaire ?
Les navires russes se verront refuser l’accès à des centaines de ports dans le monde.
Les pays européens ont décidé de bloquer l’accès des navires russes à leurs eaux territoriales et à des centaines de ports dans le monde. À l’heure actuelle, la question du renforcement des sanctions contre la Russie est en discussion, mais si une telle décision est prise, elle pourrait frapper extrêmement durement le transport maritime, tandis qu’une interdiction du commerce de l’énergie est attendue.
‘L’Union européenne a l’intention d’interdire l’importation de ressources énergétiques de Russie et de fermer les ports aux navires russes, a annoncé le ministre slovène des Affaires étrangères Anze Logar avant une réunion des chefs des ministères des Affaires étrangères et de la Défense des pays de l’UE. ‘La réponse devrait être générale dans le domaine économique. Par conséquent, nous allons renforcer les sanctions, fermer les ports. Nous chercherons également à interdire les importations d’énergie. Nous montrerons également à l’Ukraine une perspective européenne claire’, a déclaré le ministre slovène des Affaires étrangères, Anze Logar, rapporte la publication ‘MainBD’.
Néanmoins, les experts attirent l’attention sur le fait qu’il est peu probable que l’interdiction soit totale, car il existe aujourd’hui une certaine catégorie de biens dont l’UE ne peut tout simplement pas se passer. En outre, on ignore pour le moment dans quelle mesure les informations qui sont apparues selon lesquelles les mesures prises affecteront non seulement les navires opérant sous pavillon russe, mais également les navires des entreprises russes transportant des marchandises sous pavillon d’autres pays sont vraies.
Source : Avia-pro
5-Guerre en Ukraine : Taïwan participe !
Taïwan a décidé d’équiper les forces armées de drones d’une valeur d’environ 1 million de dollars.
Les autorités taïwanaises ont remis à l’armée ukrainienne plusieurs centaines de drones capables d’ajuster les frappes d’artillerie et, avec un minimum de modifications, utilisés pour larguer des munitions. À l’heure actuelle, on sait que nous parlons de différents types de véhicules aériens sans pilote, dans une plus large mesure de quadricoptères.
De plus, ces derniers disposent d’un rayon d’action suffisamment important et sont capables de voler à haute altitude, ce qui leur permet de se déplacer en cachette.
On sait que des véhicules aériens sans pilote ont été transférés spécifiquement pour les forces armées ukrainiennes. En fait, cela indique que les autorités taïwanaises ne soutiennent pas seulement Kiev, mais essaient également de créer des barrières supplémentaires à l’opération spéciale de la Russie, ainsi que des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.
La partie russe n’a pas encore officiellement réagi aux actions de Taïwan, mais de telles actions pourraient avoir des conséquences extrêmement négatives pour Taïwan lui-même, en particulier compte tenu des relations actuelles entre Taïwan et la Chine.
Source : Avia-pro