L'Inde remet USA à sa place!
Au sommaire : 1-Pars Sud : L’Iran pompera davantage de gaz L’Iran pourra extraire du gaz naturel d’un gisement de gaz difficile dans le golfe Persique où les travaux de développement sont au point mort depuis près de cinq ans en raison des sanctions américaines contre le pays, selon un haut responsable du ministère iranien du Pétrole.
Mohsen Khojastehmehr, vice-ministre du Pétrole et PDG de la National Iranian Oil Company (NIOC), a déclaré mercredi que la production de gaz de la phase 11 de South Pars commencera en hiver grâce aux plans d’installation de plates-formes de surpression sur le terrain.
Khojastehmehr a déclaré que la NIOC et la compagnie pétrolière nationale russe Gazporm avaient négocié l’installation de surpresseurs à South Pars.
« Les études d’exploration et de concept sur ce projet sont terminées et les études fondamentales sont en cours (...) nous espérons que la production de gaz de la phase 11 se concrétisera cet hiver », a-t-il déclaré à l’agence de presse semi-officielle ILNA.
L’Iranien NIOC et le Russe Gazprom signent un accord d’investissement de 40 milliards de dollars
Les compagnies pétrolières d’État d’Iran et de Russie signent un énorme accord d’investissement d’une valeur de près de 40 milliards de dollars.
L’Iran a développé les 28 phases sauf une à South Pars, le plus grand champ gazier du monde situé à la frontière maritime entre l’Iran et le Qatar.
La phase 11 possède certains des réservoirs les plus grands et les plus complexes de South Pars. L’Iran a attribué un important contrat au géant français de l’énergie Total en 2016 pour la construction de plates-formes de surpression sur le terrain. Cependant, Total a quitté l’Iran un an plus tard sous la pression des États-Unis.
La NIOC et Gazprom ont signé mardi un accord d’investissement historique quelques heures seulement avant la visite du président russe Vladimir Poutine à Téhéran.
Les rapports indiquent qu’un élément clé de l’accord sera un projet de 15 milliards de dollars pour construire des plates-formes de surpression dans les South Pars.
Source : Press TV
2-Vol d’un ordinateur de l’OTAN à Paris
Le vol d’un ordinateur de l’OTAN à Paris et ce, en plein séminaire de l’Alliance le 1er juillet, montre l’efficacité des mesures de sécurité adoptées par l’OTAN pour sécuriser tout le monde. Cela nous a rappelé le proverbe français : chacun chez soi et les moutons seront bien gardés.
Mais passons à l’actualité sachant qu’il faut la prendre avec beaucoup de pincettes : la rédaction d’Atlantico nous informe que l’on craignait une opération d’espionnage et que les services secrets étaient chauds.
Des gradés de toutes les armées de l’Alliance atlantique se sont réunis dans le 8e arrondissement de Paris, dans le Cercle National des Armées pour un séminaire sur la défense le 1er juillet dernier. C’est le Canard Enchaîné qui l’a révélé précise Le Parisien.
Problème : l’ordinateur portable d’une militaire allemande, qui est bourré d’informations confidentielles, disparaît. Le mystère est vite résolu grâce aux caméras de surveillance qui montrent qu’un homme est entré dans le bâtiment au nez et à la barbe des agents de sécurité. Il a passé le contrôle en se rapprochant d’une femme. Et a été considéré comme son accompagnateur.
L’homme monte au milieu des militaires dans la salle de réunion où il prend un ordinateur portable orné d’un autocollant de l’armée allemande avant de quitter tranquillement les lieux. L’enquête montre que l’homme est ensuite rentré dans un café où il a fait un second vol.
Les gendarmes-enquêteurs sont moins stressés, car si c’était un espion en service commandé, il aurait disparu immédiatement sans perdre de temps à commettre un deuxième larcin. Identifié comme connu pour de nombreux vols, il a été vu en contact avec un recéleur. Mais pas de contact, avec une puissance étrangère.
Ils sont tous deux arrêtés, puis relâchés en attendant leur jugement devant le tribunal correctionnel de Paris. L’ordinateur a pu être bloqué à distance, mais… il n’a pas été retrouvé.
Source : Atlantico
3-L’Inde remet USA à sa place !
L’Inde remet les États-Unis à leur place
Bien que l’Occident collectif, et plus particulièrement Washington, avait vivement souhaité faire basculer l’Inde dans le camp occidental, New Delhi démontre que son agenda n’est pas celui de l’Occident. Une démarche indienne souveraine qui ne fait que renforcer l’axe de la multipolarité.
L’Inde a reproché aux États-Unis d’avoir « suggéré » directement aux autorités portuaires de la ville de Mumbai une interdiction d’entrée de navires russes. Les autorités indiennes ont rappelé avoir le droit souverain de traiter avec tous les partenaires mondiaux. L’indécence étasunienne a été vivement critiquée aussi bien au niveau du ministère indien des Affaires étrangères, qu’au niveau de l’opinion publique du pays.
Évidemment, cette nouvelle tentative d’intimidation de la part de Washington à l’encontre de New Delhi n’est pas le fruit du hasard. Après l’échec de faire éloigner la Chine de la Russie et de créer un large front international anti-russe, de même que la perte de plus en plus évidente quant à l’influence sur les alliés d’hier, l’Occident n’a plus peur du ridicule pour tenter à donner l’impression de ne pas couler. Y compris si cela ne fait que ridiculiser un peu plus sa posture.
Mais la retenue et un minimum de honte ne sont pas des caractéristiques de l’establishment occidental. Ces notions sont totalement absentes de sa manière à penser. Et si l’Inde est aujourd’hui dans le viseur atlantiste, ce n’est pas seulement en raison du fait que le pays achète beaucoup de pétrole russe, avec pour la seule demi-année en cours déjà plus de 60 millions de barils achetés à la Russie (contre 12 millions pour toute l’année 2021).
Les autres raisons étant que depuis toutes ces dernières années, l’Occident collectif avait fait des pieds et des mains pour tenter à faire intégrer l’Inde dans son camp, et de l’éloigner au maximum de la Russie comme de la Chine. Pour au final devoir faire face à un énième échec cuisant. Ce n’est pas tout. L’establishment politico-médiatique occidental tente par tous les moyens de présenter l’affrontement final actuel entre les partisans de la multipolarité et les nostalgiques de l’unipolarité comme celui de l’axe « autoritaire » face aux démocraties occidentales.
Des pseudo-démocraties occidentales qui avaient tellement besoin de la véritable et la plus grande démocratie du monde – en l’occurrence la République de l’Inde – ne serait-ce qu’au moins symboliquement à faire partie de leur bloc. Dans l’objectif à redorer le blason des fausses démocraties de l’Occident. Échec également.
Enfin, et là nous parlons de géopolitique et de géoéconomie, l’Inde faisant partie des BRICS comme de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), l’objectif occidental a toujours été de tenter d’affaiblir ces deux grandes organisations – représentant la véritable notion de communauté internationale. Non pas celle à la sauce G7. Et qui aujourd’hui inquiètent vivement les Occidentaux, ou du moins ceux résolument nostalgiques de l’ère unipolaire.
Mais les arrogants extrêmes de l’Ouest semblent oublier une fois de plus à qui ils ont affaire. Cela est d’autant plus choquant dans le cas lorsque le consulat d’un État de facto sans histoire, culture, ni civilisation dignes de ce nom – s’adresse ouvertement à une administration intérieure d’un pays souverain à la civilisation millénaire, et 3e puissance économique mondiale en termes de PIB à parité du pouvoir d’achat par la même occasion, sous prétexte que les décisions prises aux USA et en Occident sont censées avoir une portée prétendument universelle.
Si les échecs de Washington et de ses suiveurs européistes, australiens ou encore canadiens – sont une fois de plus forts démonstratifs de la phase très importante et intéressante de l’histoire contemporaine mondiale que nous vivons en ce moment – il n’en est pas moins que l’Inde devra fermement renforcer sa sécurité vis-à-vis des interférences occidentales – pas tellement politiques dans le cas indien, mais beaucoup plus précisément sécuritaire.
Mikhail Gamandiy-Egorov via Réseau international
4-OTAN : USA continuent à « traire" l’Europe
Alors que l’Europe fait face à des crises économiques multiples, inédites et successives, déclenchées volontairement par des politiques imposées par des Américains qui, soit dit en passant, se sentent chez eux partout dans le monde, et que les Européens des classes moyennes ne cessent de payer l’erreur de leurs dirigeants avec leurs programmes bricolés, une nouvelle charge vient de tomber sur le dos des contribuables européens déjà étouffés par les incendies de forêt et les pénuries de carburant : l’enfer vient-il de l’ouest ? Opex 360 nous le raconte : Les États membres de l’UE incités à mutualiser leurs achats d’armement grâce à un fonds de 500 millions d’euros.
Après avoir annoncé son intention de porter à 2,5 milliards d’euros le montant de l’aide militaire qu’elle fournit à l’Ukraine avec le déblocage d’une cinquième tranche de 500 millions d’euros puisés dans la Facilité européenne pour la paix [FEP], dont le plafond financier a été fixé à 5,692 milliards [en prix courant] pour la période 2021-27, la Commission européenne vient de proposer une initiative visant à encourager les États membres à mutualiser leurs achats d’armes et des munitions afin de reconstituer les stocks qu’ils ont livrés à l’armée ukrainienne.
Ainsi, l’idée de l’exécutif européen est de mettre en place un financement de 500 millions d’euros sur deux ans, en agglomérant des reliquats de budgets européens non alloués. Cet « instrument » financier viendrait ainsi compléter le Fonds européen de défense [FEDef], doté d’environ 8 milliards d’euros pour la période 2021-27. Aussi, ses critères d’éligibilité seront similaires. Par exemple, cet « instrument » financier « soutiendra les actions de consortiums composés d’au moins trois États membres », explique la Commission.
Cette initiative, poursuit-elle, « incitera les États membres, dans un esprit de solidarité, à s’approvisionner en commun et facilitera [leur] accès […] aux articles de défense dont ils ont un besoin urgent ». En outre, elle « évitera la concurrence » entre eux « pour les mêmes produits et facilitera les économies » tout en renforçant leur « interopérabilité » et en permettant à la base industrielle et technologique de défense européenne d’ajuster et d’augmenter ses capacités de production ».
« Aujourd’hui, nous franchissons une étape historique dans l’intégration européenne en matière de défense. Alors que la guerre fait rage aux frontières de l’Europe, nous répondons à l’appel des chefs d’État de l’UE en présentant aujourd’hui un nouvel instrument pour soutenir, au niveau européen, l’acquisition conjointe d’armes. En plus d’aider à reconstituer une partie des stocks après le transfert d’armes à l’Ukraine, nous créons une incitation par le biais du budget de l’UE pour que les États membres achètent ensemble. La défense de l’Europe progresse à grands pas », s’est félicité Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur [et chargé des initiatives de l’UE en matière de défense, ndlr].
Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, nombreux ont été les pays membres de l’UE [et de l’OTAN] à vider leurs stocks de missiles sol-air et antichars pour les céder à l’armée ukrainienne. Et certains ont été encouragés à se séparer de leurs équipements hérités de l’époque où ils faisaient partie du pacte de Varsovie dans l’espoir de les remplacer dans le cadre de l’initiative allemande Ringstausch.
Cela étant, comme l’a rappelé Thierry Breton, les États membres – ou du moins certains d’entre eux – a « puisé dans leurs stocks de munitions, d’artillerie légère, voire lourde, de systèmes de défense antiaérienne ou antichar ou même de blindés et de chars ». Ce qui, a-t-il ajouté, a « créé de facto une vulnérabilité qu’il s’agit désormais de combler en urgence ». Et d’insister : « Il faut aller vite, vu l’état des stocks nationaux ».
Les États membres intéressés conservent une « liberté totale » pour leurs achats, a précisé M. Breton. Et l’UE « n’achètera pas à proprement parler d’armement. Le budget de l’Union n’est utilisé que pour inciter les États membres à coopérer », a-t-il continué. En outre, ce nouvel instrument financier est appelé « à devenir pérenne, avec une ampleur plus importante », a-t-il assuré.
Par ailleurs, Thierry Breton a fait valoir que l’Europe « s’est désarmée depuis vingt ans par rapport à tous les autres continents », alors que les « États-Unis, la Russie, l’Inde et la Chine » ont augmenté leurs investissements militaires. Et, selon lui, le « déficit collectif cumulé » depuis une vingtaine d’années par rapport à l’objectif des 2 % de PIB de dépenses militaires atteindrait « 1300 milliards d’euros ». Et « cela se sent dans nos stocks », a-t-il relevé.
Source : Opex 360
4-Méditerranée : La Turquie reprend sa prospection gazière $
La Turquie va reprendre l’exploration du gaz naturel en Méditerranée orientale : une décision susceptible de saper les plans du sionisme mondial soutenu par le clan occidental
L’été 2020 avait été marqué par de fortes tensions entre la Grèce et la Turquie, Ankara ayant envoyé, sous escorte militaire, des navires de recherche sismique – dont l’Oruç Reis et le Barbaros Hayrettin Pas -dans les eaux revendiquées par Athènes et Nicosie afin d’y prospecter du gaz naturel. L’Union européenne s’en était mêlée en annonçant des sanctions contre les autorités turques, tandis que les États-Unis se rangèrent du côté des Grecs et des Chypriotes. Puis la diplomatie avait fini par prendre le dessus, sans pour autant régler le fond du problème.
Pour rappel, les fonds de la Méditerranée orientale recèleraient au moins 3’500 milliards de m3 de gaz naturel. Et pour l’essentiel, ses réserves sont localisées entre le sud de Chypre, l’Égypte, Israël et le Liban. Ce qui fait que la République turque de Chypre Nord [RTCN] n’a pas voix au chapitre. D’où la pression mise par la Turquie, qui assure défendre les droits de cette dernière.
Cette question de l’exploitation du gaz naturel en Méditerranée orientale explique aussi l’engagement de la Turquie en Libye… et en particulier auprès de l’ex-Gouvernement d’union nationale [GNA], avec lequel elle signa, en 2019, un accord sur ses frontières maritimes afin d’appuyer ses revendications sur les eaux de la République de Chypre… et donc sur leurs réserves potentielles en hydrocarbures.
En outre, Ankara a pris ombrage du projet de gazoduc EastMed qui, ayant fait l’objet d’un accord « historique » entre la Grèce, Israël et la République de Chypre en janvier 2020, doit permettre d’acheminer vers le reste de l’Europe entre 9 et 12 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an.
« Tout projet négligeant la Turquie, qui possède le plus long littoral de la Méditerranée orientale, ainsi que les Chypriotes turcs, qui ont les mêmes droits sur les ressources naturelles de l’île de Chypre, ne peut aboutir. Nous portons une fois de plus ce fait à l’attention de la communauté internationale », avait réagi la diplomatie turque, au moment de la signature de cet accord.
Cela étant, après l’accalmie de ces derniers mois, le feu couve à nouveau… Premier acte : début janvier, les États-Unis ont fait savoir qu’ils ne soutiendraient plus le projet EastMed pour mieux soutenir les « technologies énergétiques propres ». De quoi ravir Ankara…
Puis, en mai, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a remis en cause la souveraineté de la Grèce sur des îles de la mer Égée, accusant Athènes d’y avoir déployé des capacités militaires, en contravention, selon lui, à deux traités. Et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a ensuite décidé de rompre le dialogue avec la partie grecque, en dénonçant un « accord de haut conseil stratégique ».
Puis, ce 20 juillet, date anniversaire du début de l’invasion de Chypre par la Turquie, en 1974, le vice-président turc, Fuat Oktay, a fait part de l’intention d’Ankara de lancer une nouvelle phase d’exploration gazière en Méditerranée orientale à partir d’août prochain.
« Le début des activités de notre nouveau navire de sondage en Méditerranée est envisagé le mois prochain », a en effet déclaré M. Oktay, lors d’un discours prononcé sur le sol de la RTCN. « Nous défendons avec détermination nos droits en Méditerranée orientale », a-t-il assuré. Et d’insister : « Ceux qui ont des rêves impossibles en mer Égée et en Méditerranée doivent se rendre compte des réalités. Les ressources en hydrocarbures ne sont pas le jouet des Chypriotes grecs ».
À noter que pour l’occasion, la marine turque a envoyé en RTCN quatre navires, dont le sous-marin de type 209 TCG Burakreis, la frégate TCG Giresun, le navire de débarquement TCG Bayraktar et le bâtiment-école TCG Sokollu Mehmet Pasa.
Source : opex 360