Oct 15, 2022 14:11 UTC

Les propos d'Emmanuel Macron sont une « ingérence » et ils ont servi à encourager « des personnes violentes et des contrevenants », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, dans un communiqué.

Nasser Kanani a déclaré qu'il était « surprenant » que la France condamne les forces de sécurité iraniennes qui ont dû gérer des « personnes violentes et des émeutiers », alors qu'elle menace d'utiliser la force en réponse à des « grèves de salariés dans le secteur du pétrole et du gaz » en France.

« Il s'agit d'une hypocrisie manifeste qui prouve une fois de plus que les droits de l'Homme, dans le dictionnaire de nombreux gouvernements occidentaux prétentieux, ne sont rien de plus qu'un jouet et un outil pour atteindre des objectifs politiques et s'immiscer dans les affaires d'autres pays », a-t-il poursuivi.

Selon Nour News, site proche des sources sécuritaires en Iran, l’arrestation de cinq Français ; dont deux agents de la DGSE dans les rangs des fauteurs de troubles de ces dernières semaines en Iran, troubles, qui rappelons-le ont fait 41 morts dans les rangs des policiers ce qui en dit long sur les vrais desseins de leurs planificateurs, n’ont provoqué non seulement des remords côté français, mais encore des tentatives de rattrapage complètement folles.

Ainsi, la DGSE aurait prémédité des kidnappings visant des ex-autorités politiques ou militaires voire judiciaires iraniennes qu’elle projetait de convier dans un pays européen tiers avant de procéder à leur arrestation arbitraire et à tenter un échange avec les deux agents français retenus en Iran. Si ce scénario particulièrement grotesque pourrait à la limite être perçu comme l’œuvre d’un appareil de renseignement prêt à tout pour récupérer ses pions, il en est tout autre de cet autre scénario de la DGSE visant directement la sécurité nationale iranienne. 

Luc Michel, géopoliticien et André Chamy, juriste international s'expriment sur le sujet.

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