Nov 02, 2022 19:00 UTC
  • 30.000 forces otaniennes à la porte russe

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que le nombre de militaires de l’OTAN dont la mission est de menacer Moscou avait plus que doublé depuis le début de l’opération russe en Ukraine.

« Le nombre des militaires de l’OTAN stationnés près des frontières occidentales de la Russie a atteint plus de 30 000 », a déclaré, le 2 novembre, le ministre russe de la Défense, le général Sergueï Choïgou.

Il a déclaré que l’OTAN dirigée par les États-Unis disposait d’unités renforcées en Europe centrale et orientale, ainsi que dans les Balkans et les pays baltes.

« Le contingent a été multiplié par deux et demi pour atteindre plus de 30 000 personnes depuis février, et pourrait encore augmenter dans un avenir proche », a déclaré le ministre russe de la Défense lors d’une session ministérielle conjointe avec des responsables militaires biélorusses.

Il a ajouté qu’une telle concentration de forces occidentales constituait une menace non seulement pour Moscou, mais aussi pour la Biélorussie, l’alliée de la Russie.

La défense des deux pays est une « tâche prioritaire » de la Fédération de Russie et de la Biélorussie, a-t-il déclaré.

Le but ultime de l’Occident dans sa confrontation avec la Russie est de « détruire son économie, son potentiel militaire et de le priver de la capacité de mener une politique étrangère indépendante », a déclaré Choïgou.

En réponse à l’opération russe en Ukraine, l’OTAN a renforcé les unités militaires et les stocks d’armes comme mesure de « dissuasion ». Le bloc a décrit la Russie comme « la menace la plus importante et la plus directe » pour la paix et la sécurité dans son principal document stratégique qui a été mis à jour en juin 2022.

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré à l’époque que la force de réaction rapide du bloc serait multipliée par sept pour atteindre plus de 300 000. Le bloc militaire occidentale a également convenu d’établir quatre nouveaux groupements tactiques de la taille d’un bataillon en Slovaquie, en Hongrie, en Roumanie et en Bulgarie, en plus de ceux de Pologne, de Lituanie, de Lettonie et d’Estonie.

Dans son discours de mercredi, Choïgou a déclaré que l’alliance avec Minsk est particulièrement importante pour Moscou au milieu des « tensions croissantes à travers le monde » et de l’impasse avec l’Occident. Il a ajouté que les unités russes et biélorusses s’entraînaient ensemble, tandis que les deux pays menaient une planification militaire conjointe.

 

Mots clés