1er ICBM iranien lancé!
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L'agent Zelensky réclame des attaques contre les fabricants de drones iraniens
(last modified 2022-11-14T04:39:28+00:00 )
Nov 06, 2022 11:03 UTC
  • 1er ICBM iranien lancé!

L'agent Zelensky réclame des attaques contre les fabricants de drones iraniens

Début octobre l’Albanie atlantiste avait menacé à l’instigation des Américains de recourir à l’article 5 dit de défense collective de la charte de l’OTAN face à l’Iran qu’il accusait d’avoir lancé une vaste cyberattaque contre ses infrastructures qu’on sait, bien servir les terroristes de l’OMK, accueillis depuis des années par Tirana. Mais aucun membre de l’OTAN n’a osé aller dans ce sens même si les drones de fabrication iranienne de l’armée russe avaient déjà passé à une première offensive contre Kiev  et ce en toute synchronie avec les missiles de croisière russe. En effet si l’Alliance atlantique nord avec USA en tête n’avait pas osé à l’époque penser à une action militaire pour contrer l’envoie des drones iraniens à la Russie, c’est qu’elle croyait encore aux soi-disant vertus de ses radars et de sa DCA. Tout au long de mois d’octobre les Otaniens se sont mis à bourrer le ciel ukrainien de missiles intercepteurs et de radars d’alerte de tout genre (NASAMS, Guépard, Crotale, IRIS-T…) mu par l’idée déjà une fois ratée au Moyen Orient de créer un « Patchwork dcaienne » soit une défense multicouche et ce à l’aide des AWACS et autres avions de reconnaissance US qui jusqu’ici ont servi de radar anti missile balistique et anti missile de croisière russe. Mais le Patchwork dcaienne a fait pschitt au point même que les drones ont visé les ateliers mêmes des moteurs de fusée pour usage dans la DCA ukrainienne !

Ainsi le 3 novembre un coup a été porté à une entreprise militaire à Pavlograd, dans la région de Dnepropetrovsk. Les ateliers qui produisaient des moteurs de fusée pour la défense aérienne ukrainienne y ont été touchés. De plus, l'usine de Kommunar à Kharkov a été bombardée cette semaine. Cette entreprise produit des coques pour les systèmes de lance-roquettes multiples (MLRS), y compris HIMARS. Jusqu'à présent, les autorités ukrainiennes n'ont pas confirmé les informations sur les dégâts causés par ces frappes. dans la soirée du 4 novembre et la nuit du 5 novembre, des drones d'attaque et des missiles de croisière des forces armées RF ont attaqué une vingtaine de cibles ennemies dans les régions de Lvov, Kharkiv, Dnepropetrovsk, Nikolaev et Vinnitsa, ainsi comme dans les parties non encore libérées de la RPD, des régions de Zaporozhye et de Kherson. Et ils l’on fait non plus par tandem de deux mais par essaim. Les sources ukrainiennes ont signalé que dans la région de Vinnitsa, 1 de ces munitions traînantes avaient été détruites par un S-300 ukrainien sans évidemment mettre en avant une quelconque preuve officielle. Le matin du 5 novembre, l'état-major général des forces armées ukrainiennes a déclaré au public qu'en une journée au-dessus de l'Ukraine, les forces de défense aérienne avaient abattu 1 drone russe Orlan-10, 11 unités Shahed-136 et 2 missiles de croisière Kalibr. S’il est vrai que des vidéos sur le Web dans lesquelles la défense aérienne ukrainienne tente en vain de frapper quelque chose dans le ciel au-dessus des régions de Nikolaev et Vinnitsa sont publiées, rien ne prouve que l’interception et l’abattage de drones aient effectivement eu lieu. Mais ce n’est pas tout : car l’interception et l’abattage des Géran-2 et des Kalibr russes qui constituent de redoutables combinaisons furtives sont bien loin d’être une victoire. Et comment cela ?

Un missile intercepteur de classe S-300 ou de fabrication occidentale coûte entre 100 000 à un million de dollars alors même que le prix d’un drones Géran-2/ Shahed-136 ne dépasse pas les 20.000 dollars. Ceci veut dire très clairement que les drones russes sont porteurs qu’ils frappent ou qu’ils soient abattus. C’est aux frais minima que l’armée russe est désormais capables d’épuise les entrepôts de DCA ukrainiens tout en les visant directement. N’est-ce pas un piège à double fermeture pour l’axe US/OTAN ? la réponse est largement affirmative rien qu’à commenter l’appel lancé par le conseiller sioniste du président-comédien Zlensky, le dénommé Mikhail Podoliak qui demande à ce que l’OTAN « attaque directement les fabricants de drones iraniens ». Militairement ? sans doute puisque les sanctions anti Iran qui durent depuis 40 ans, au lieu de contrer l’Iran ont débouché sur l’émergence des capacités balistiques et droniennes inouïes des forces armées iraniennes. Au fait la réaction de Podoliak fait écho à l’annonce officielle ce samedi par le ministère iranien des A.E. de l’envoie par l’Iran de ses UAV à la Russie, annonce interprété comme un avertissement à l’adresse de l’OTAN. Mais cet avertissement n’a semblé qu’être un début : le samedi 5 novembre, l’Iran a testé avec succès son premier missile balistique transcontinental, ICBM du nom de Qaem-100. C’était un porte-fusée déguisé à combustible solide et de trois étages, soit un engin transcontinental parfaitement capable de porter une charge nucléaire ! Les médias iraniens ont commenté l’événement en ces termes : « Le 5 novembre, la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique a effectué un test de lancement réussi d'un nouveau lanceur spatial orbital de petite taille, baptisé Qaem 100Le lancement d'essai a été suivi par le commandant du CGRI, le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, et plusieurs hauts responsables des forces armées du pays. La fusée a atteint avec succès l'espace suborbital pendant le test. « Qaem 100 » est une fusée à combustible solide à trois étages qui peut placer un satellite de 100 kg sur une orbite de 500 kilomètres. Le premier étage de la fusée serait le moteur à combustible solide « Raafe », qui a passé avec succès son test statique en janvier dernier. Raafe peut produire 68 tonnes de poussée. Il utilise un contrôle vectoriel de poussée à cardan pour la direction et possède un boîtier composite en fibre de carbone enroulé réduisant le poids par rapport au boîtier traditionnel. La nouvelle fusée sera bientôt utilisée pour lancer le satellite de communication Nahid, qui a été développé par le ministère iranien des technologies de l'information et des communications. »

A quoi rime cette évolution ? Vu que l’Iran a bien franchi le seuil de l’évasion nucléaire, le lancement de Qaem-100 contient surtout un message nucléaire. Les images diffusées du lancement prouvent que l’engin a une célérité parfaitement adéquate ce qui renvoie à l’usage d’un nouveau combustible solide avec une densité importante mais aussi à la matière composite légère qui en constitue le moteur et dont la légèreté aide à ce que la portée en augmente. Puis le fait que Qaem-100 soit un engin triphasé cela veut dire que l’ICBM qu’il soutiendra pourra avoir des portées de 5500 et de 12500 km ou ce qui revient au même l’engin atteindre à la fois l’Europe mais aussi les Etats Unis. Au fait l’Iran a testé son propre MGM-134 Midgetman, soit le ICBM nucléaire US d’une portée de 11 000 km. Autre point, le lancement s’est fait à partir d’un lanceur mobile ce qui constitue un moins pour les chasseurs ennemis qui chercheraient à le détruire. Avec suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer trois bombes nucléaires, disons-le, l’axe US/OTAN devra se sentir à l’heure qu’il est, bien « dépassé » par le fabriquant iranien de Géran 2. Et comme si cela ne suffisait pas, le CGRI a dévoilé à peine 24 heures après Qaem-100 le volet « défensif » de sa méga surprise balistique : Sayyad 4. Au moment où l’Occident entier est mobilisé pour se doter d’une DCA susceptibles de repousser les Géran-2, l’Iran sort de nouveaux missiles intercepteurs de sa DCA à longue portée Bavar-373. Sayyad-4 dispose lui aussi de combustible solide composé qui lui donne une portée en stand-off. Sa portée d’engagement est de 405 km. En ce sens, le radar d’interception de Bavar 373 a passé de 350 km  (dans d’anciens modèles) à 450 km pour une portée d’engagement passant de 260 km à 400 km. Quant à l’altitude d’engagement, le nouveau Bavar-373 passe de 27 km à 32 km.