L'Union européenne condamne la profanation du Noble Coran
Le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, a condamné les récents actes odieux de profanation du Noble Coran comme irrespectueux, appelant à la compréhension et au respect mutuels.
Au cours du mois dernier, le Livre sacré des musulmans a fait l'objet d'actes de profanation par des éléments extrémistes lors de trois incidents distincts en Suède et au Danemark, dont les gouvernements ont essayé de justifier au nom de la "liberté d'expression."
L'UE réitère son rejet ferme et déterminé de toute forme d'incitation à la haine [envers la religion]. Le respect de la diversité [religieuse] est une valeur fondamentale de l'Union européenne. Cela inclut le respect des autres communautés religieuses", a déclaré Borrell dans un communiqué publié mercredi.
Un suédo-irakien de 37 ans a piétiné le Noble Coran, jeudi 20 juillet, devant l’ambassade d’Irak à Stockholm. Le 28 juin, la même personne avait brûlé quelques pages d’un exemplaire du Noble Coran devant la plus grande mosquée de la capitale suédoise lors d’une manifestation autorisée par les autorités suédoises.
Vendredi 21 juillet, des membres d’un groupe islamophobe appelé Danske Patrioter ont brûlé le Livre saint des musulmans devant l’ambassade d’Irak à Copenhague, la capitale danoise.
Mardi également, le petit groupe d'extrême droite a mis le feu à des exemplaires du Noble Coran devant les ambassades égyptienne et turque dans la capitale danoise, dans un autre acte blasphématoire contre le livre saint musulman.
"La profanation du Coran, ou de tout autre livre sacré, est offensante, irrespectueuse et une provocation claire. Le racisme, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée n'ont pas leur place dans l'Union européenne," a ajouté Borrell.
"Nous continuons à défendre la liberté de religion ou de conviction et la liberté d'expression, à l'étranger et chez nous ; mais tout ce qui est légal n'est pas éthique," a souligné le chef de la politique étrangère de l'UE.
Borrell a également appelé à s'unir pour la compréhension et le respect mutuels, soulignant que de tels actes, commis par des provocateurs individuels, ne profitent qu'à ceux qui veulent nous diviser.
Les actes de sacrilège ont ouvert les vannes de la protestation au sein de la communauté musulmane dans le monde entier y compris en Iran, qui ont tous condamné avec véhémence ce blasphème répréhensible.