De The Guardian à la BBC : comment les médias occidentaux banalisent les crimes d’Israël ?

Pars Today – Les médias traditionnels occidentaux, qui se présentaient autrefois comme les gardiens de la vérité et de la démocratie, sont aujourd'hui devenus des instruments de déformation des faits et de justification des crimes.

Autrefois perçus comme les défenseurs de la vérité et de la démocratie, les médias occidentaux traditionnels sont désormais devenus des outils de manipulation de l'information, contribuant à justifier les crimes.

Le déclin des médias occidentaux se voit clairement dans leur couverture du massacre à Gaza par Israël. Des médias comme The Guardian, la BBC et Sky News, en utilisant un langage passif, en omettant des contextes critiques et en reprenant les récits israéliens, ont directement contribué à minimiser l'ampleur de cette tragédie humaine.

Selon le site New Arab, Israël viole systématiquement les lois internationales en tuant chaque jour 100 enfants palestiniens, en assiégeant 2 millions de personnes par la famine et en ciblant des hôpitaux. Cependant, au lieu de dénoncer ces crimes, les médias occidentaux déresponsabilisent Israël avec des titres trompeurs. Par exemple, le meurtre brutal de Hend Rajab, tuée par 335 obus de char israéliens, a été réduit par la BBC à un titre passif : « Hend Rajab retrouvée morte ». De son côté, Sky News a qualifié le massacre des travailleurs médicaux à Gaza de « meurtre présumé ».

The Guardian, qui se revendique du journalisme indépendant, décrit dans ses reportages les attaques israéliennes comme « précises et ciblées », sans mentionner le massacre de civils.

Double standard dans les normes journalistiques

Alors que les médias occidentaux, y compris The Guardian, condamnent clairement la Russie dans leur couverture de la guerre en Ukraine, en titre par exemple : « L'attaque à la roquette russe a tué des dizaines de personnes » (titre du Guardian), ils utilisent un langage ambigu et partial lorsqu'il s'agit d'Israël.

Par exemple, la coupure de l'aide humanitaire essentielle à Gaza par Israël n'est pas présentée comme un crime de guerre, mais plutôt comme une « tentative de modifier l'accord de cessez-le-feu ».

En mars, lorsque Israël a interrompu l'entrée des équipements médicaux à Gaza, quelques semaines avant d'imposer un nouveau blocus illégal et de bloquer l'envoi de carburant, d'eau et de nourriture, The Guardian a décrit cela comme une « tentative d'Israël de modifier l'accord de cessez-le-feu ». Un crime contre l'humanité et une mesure de punition collective, tels que condamnés par l'ONU, ont été trompeusement présentés comme une tactique de négociation et une stratégie militaire, comme si cela constituait une action légitime.

Des documents internes montrent que le lobby israélien a exercé une influence sur la rédaction de The Guardian. La rencontre du rédacteur en chef avec un général israélien en plein cœur du massacre à Gaza, ainsi que le mécontentement croissant des employés concernant l'orientation du journal, montrent comment celui-ci cède aux pressions politiques.

La fin du mythe des médias libres en Occident

Il faut conclure que des médias comme The Guardian ne peuvent plus prétendre à l'impartialité. En banalisant les crimes d'Israël, ils ont non seulement perdu la confiance du public, mais sont devenus une partie de la machine de propagande qui dissimule la violence systématique. Ce déclin des médias rend plus que jamais nécessaire la redéfinition du journalisme indépendant et responsable.