Les BRESC condamne l'attaque militaire contre l'Iran
Pars Today - Les pays membres du BRICS ont exprimé leur préoccupation face aux attaques des États-Unis et du régime sioniste contre l'Iran, affirmant que ces actions militaires constituaient une violation du droit international et de la Charte de l'ONU.
Les pays membres du BRICS ont indiqué dans un communiqué publié sur le site du ministère brésilien des Affaires étrangères : " Les BRICS expriment leur profonde préoccupation face aux attaques militaires contre la République islamique d’Iran depuis le 13 juin, qui sont considérées comme une violation du droit international et de la Charte des Nations Unies." Le communiqué souligne également que ces actions ont accentué la situation sécuritaire en Aise de l'Ouest.
Les membres du BRICS ont déclaré : " Face à l’intensification des tensions, qui ont des conséquences imprévisibles pour la sécurité, la paix internationale et l’économie mondiale, il est nécessaire de briser le cycle de la violence et de restaurer la paix."
Dans le communiqué commun des membres du BRICS, une préoccupation sérieuse a été exprimée concernant toute attaque contre des installations nucléaires civiles, qui violerait le droit international et les résolutions de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). La sécurité, la sûreté et les garanties nucléaires doivent toujours être protégées, y compris en cas de conflits armés, afin de préserver la population et l’environnement contre tout dommage.
Les pays membres de ce bloc ont également souligné qu’afin de protéger la vie des civils et les infrastructures civiles, il était essentiel de respecter pleinement le droit humanitaire international. Dans ce sens, ils ont appelé à la création d’une zone dépourvue d’armes nucléaires et autres armes de destruction massive en Asie de l'Ouest.
Le vendredi 13 juin au matin, le régime sioniste, en violation flagrante du droit international et de la souveraineté nationale de la République islamique d'Iran, a lancé une attaque militaire contre des quartiers dans la capitale iranienne Téhéran et d'autres villes, notamment les installations nucléaires. Plusieurs scientifiques, militaires et civils ont été tués lors de ces agressions illégales.
Après ces actes ignobles, les États-Unis ont également rejoint de fait la guerre du régime sioniste contre l'Iran dimanche matin 22 juin en attaquant directement les sites nucléaires de Fordow, de Natanz et d'Ispahan.
En réponse à ces actions, le ministre iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Araghchi, citant l'article 51 de la Charte des Nations Unies, a souligné que la République islamique d'Iran se réservait toutes les options pour défendre ses intérêts nationaux et la sécurité de son peuple.
Par ailleurs, le président américain Donald Trump a affirmé mardi 24 juin l'existence d'un accord de cessez-le-feu entre l'Iran et le régime sioniste. La République islamique d'Iran, tout en affirmant ne pas avoir déclenché la guerre, a précisé que si le régime israélien mettait fin à son agression illégale, l'Iran n'avait aucune intention de riposter.
Le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a également souligné dans un communiqué : « Les forces armées de la République islamique d'Iran, sans la moindre confiance dans les paroles des ennemis seront prêtes à donner une réponse décisive et regrettable à tout acte d'agression de l'ennemi. »