Du boucher de Lyon au bourreau de Gaza : les USA continuent de protéger les criminels
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Pars Today – En parcourant l’histoire ces derniers jours, on retombe sur le procès du boucher de Lyon, un criminel que les États-Unis ont engagé à leur service.
(last modified 2025-11-15T11:16:14+00:00 )
Jul 01, 2025 08:52 UTC
  • Du boucher de Lyon au bourreau de Gaza : les USA continuent de protéger les criminels

Pars Today – En parcourant l’histoire ces derniers jours, on retombe sur le procès du boucher de Lyon, un criminel que les États-Unis ont engagé à leur service.

Il y a 38 ans, la même semaine de juillet 1987, Klaus Barbie, criminel de guerre nazi surnommé « le Boucher de Lyon », a été condamné à perpétuité par la justice française pour crimes contre l’humanité. Chef de la police secrète allemande à Lyon, il a déporté au moins 7 500 Français vers les camps de la mort et fait exécuter près de 4 000 autres.

Le boucher de Lyon a été agent secret américain en Allemagne pendant près de deux ans, bénéficiant de leur soutien financier et de leur protection. Mais les Français qui le recherchaient ont fini par le retrouver à Berlin.

Klaus Barbie a travaillé pendant près de deux ans comme agent secret pour les Américains en Allemagne, bénéficiant de leur soutien financier et de leur protection. Cependant, les autorités françaises qui le traquaient ont fini par retrouver sa trace à Berlin.

Il était le chef de la Gestapo (police secrète nazie) à Lyon, en France, pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa mission principale était d’écraser le mouvement de résistance français.

Il était connu pour sa brutalité et son sadisme, prenant souvent part lui-même aux tortures et exécutions des prisonniers. Selon plusieurs sources, le boucher de Lyon est responsable de l’arrestation de Jean Moulin, chef de la Résistance française, qu’il aurait lui-même battu à mort.

Ce criminel de guerre était tellement dévoué à sa mission qu’au moment du retrait forcé des troupes allemandes de Lyon, il fait embarquer le dernier groupe de prisonniers — plusieurs centaines de personnes — dans un train à destination d’Auschwitz.

À la fin de la guerre, il est retourné en Allemagne. Après la défaite certaine d’Hitler, il a détruit les documents de la Gestapo et des SS liés à ses activités, puis a commencé une nouvelle vie sous une fausse identité.

Après la guerre, bien qu’il soit activement recherché par les autorités françaises pour ses crimes de guerre atroces, le boucher de Lyon fut recruté par les services de renseignement américains comme informateur sur les réseaux communistes. Ces derniers l’ont protégé et lui ont permis de vivre sous une fausse identité dans la zone d’occupation américaine en Allemagne. En 1951, Barbie échappa à la justice en fuyant en Amérique du Sud.

Il a vécu pendant des décennies à visage découvert en Bolivie, jusqu’à ce qu’un couple de chasseurs de nazis, Serge Klarsfeld et son épouse Beate, parvienne à l’identifier. En 1983, la France a finalement réussi à obtenir son extradition afin qu’il soit jugé. En juillet 1987 – il y a 38 ans, cette même semaine – Klaus Barbie a été condamné à la réclusion à perpétuité.

La presse française l’avait surnommé « le Boucher de Lyon », et la justice l’a condamné à la peine la plus lourde alors en vigueur : la réclusion criminelle à perpétuité (la peine de mort ayant été abolie en France à cette époque). Klaus Barbie, alors âgé de 73 ans, a été incarcéré et est resté en prison jusqu’à sa mort en 1991. Pendant son procès, Barbie n’a exprimé aucun remords pour ses crimes. Ce procès a été une épreuve douloureuse pour les Français, ravivant les blessures profondes laissées par Barbie et les atrocités nazies dans la mémoire collective.

Le chef de la Gestapo a été condamné pour 341 crimes distincts contre l’humanité. En 1983, les États-Unis ont officiellement présenté des excuses à la France pour avoir recruté Barbie et l’avoir protégé contre toute poursuite judiciaire. Le procès du « Boucher de Lyon » est considéré comme un tournant majeur dans la lutte contre les crimes les plus graves en droit international.

Et voici le bourreau de Gaza

Aujourd’hui, après toutes ces années, un autre boucher, soutenu par les États-Unis, a émergé — sous un autre nom, un autre titre, et ailleurs. Il s’agit de Benjamin Netanyahu, Premier ministre du régime sioniste.

Les États-Unis, aux côtés du bourreau de Gaza, ensanglantent les populations ; ils lui fournissent des armes, opposent leur veto aux résolutions internationales contre le régime israélien, et prétendent aujourd’hui faire pression sur Israël pour instaurer un cessez-le-feu.

Netanyahu, le boucher d’Israël, est impliqué dans le massacre de plus de 56 500 Palestiniens depuis 7 octobre pendant laquelle 133 642 autres personnes ont été blessés. Génocide après génocide : cette expression est devenue pour lui une routine quotidienne.

Malgré l’annonce du cessez-le-feu, il continue de semer le sang dans les ruines de Gaza, sans épargner les populations affamées rassemblées dans les centres d’aide alimentaire, qu’il prend pour cible.

Ces dernières semaines, les points de distribution d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, gérés par « l’Institut humanitaire de Gaza » financé par les États-Unis et supervisé par le régime sioniste, sont devenus le symbole d’une immense catastrophe humanitaire.

Les Palestiniens affamés, qui tentent d’accéder à l’aide humanitaire, sont pris pour cible par des snipers et des frappes aériennes menées par le régime occupant sous les ordres du bourreau.

Le monde attend de voir ce que feront les prétendus défenseurs des droits humains face à Netanyahu, ce bourreau de Gaza. Seront-ils capables de le traduire en justice, ou resteront-ils une fois de plus spectateurs silencieux du génocide du peuple de Gaza, soutenu par Washington ?