Combien d'entreprises internationales sont impliquées dans le génocide à Gaza ?
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La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l\\\\\\\'homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese
Pars Today – La rapporteuse spéciale de l'ONU sur les droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés a indiqué dans un rapport l'implication d’entreprises internationales dans le génocide à Gaza.
La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a déclaré dans un rapport mardi soir 1 juillet que plus de 60 entreprises internationales étaient impliquées dans les crimes commis par le régime israélien à Gaza.
Francesca Albanese a annoncé que ce rapport avait été élaboré sur la base de plus de 200 documents et informations provenant de gouvernements, de défenseurs des droits de l’homme, d’entreprises et d’universitaires.
Elle a qualifié les actions des entreprises internationales dans le génocide à Gaza de partie d’une campagne génocidaire.
La rapporteuse spéciale des Nations Unies a ajouté : « Alors que la vie à Gaza est détruite et que les attaques en Cisjordanie se multiplient, ce rapport explique pourquoi ce génocide continue : parce qu’il profite à beaucoup.. »
Dans la liste publiée par Francesca Albanese figurent de grandes entreprises telles que Lockheed Martin et Leonardo, dont les armes ont été utilisées lors des attaques contre Gaza, selon ce rapport.
Dans la catégorie des machines, les entreprises Caterpillar Inc. et HD Hyundai sont aussi citées pour avoir fourni du matériel utilisé dans la destruction des biens des Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza.
Le rapport souligne également que les grandes entreprises technologiques mondiales jouent un rôle central dans le système de surveillance israélien et la destruction continue de Gaza. Parmi elles figurent Alphabet (la maison mère de Google), Amazon, Microsoft, IBM et Palantir Technologies.
Selon la rapporteuse onusienne, ces entreprises ont contribué à la poursuite de l’occupation et des attaques contre les Palestiniens en fournissant des services de l'informatique en nuage, des outils d’intelligence artificielle (IA) et des systèmes de surveillance.
Dans son rapport, Albanese a souhaité la cessation de la coopération de ces entreprises avec Israël et la poursuite judiciaire de leurs dirigeants pour violation éventuelle du droit international.
Le rapport sera présenté au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies jeudi 3 juillet. Israël et les États-Unis se sont déjà retirés de ce conseil, prétendant qu’il est partial contre Israël.. En réaction à ce rapport, l'administration américaine a demandé au secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, de renvoyer Francesca Albanese et de condamner son rapport.
