Regard sur stratégie américano-israélienne d’extermination des Palestiniens aux files d’attente pour nourriture

Pars Today - Le régime sioniste a mis en œuvre une nouvelle méthode pour ce qu’on peut appeler une extermination à bas coût des habitants gazaouis, au vingt-troisième mois de la guerre de Gaza, au cours de laquelle il a perpétré un génocide des Palestiniens de la bande de Gaza avec une cruauté et une brutalité extrêmes, tout en utilisant la faim comme arme.

Désormais, le massacre des habitants de Gaza sur les lieux de distribution de l’aide humanitaire, ou à proximité de ceux-ci et des convois humanitaires, est devenu une pratique courante. Cela s’inscrit dans le cadre des restrictions imposées à l’entrée de nourriture, de carburant et d’articles de secours dans la bande de Gaza, en particulier depuis la mise en place de centres de distribution alimentaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza.

Avec le soutien des États-Unis, le régime israélien a délibérément mis en place des centres de distribution de nourriture et d’eau pour ensuite ouvrir le feu à plusieurs reprises sur des civils innocents faisant la queue pendant des heures pour obtenir un morceau de pain ou une bouteille d’eau, et les a massacraé sans pitié. Selon les analyses, il s’agit d’une opération planifiée, visant à réduire les coûts liés à l’extermination.

Jusqu’à présent, le régime sioniste a utilisé un nombre considérable de bombes, notamment des munitions pénétrantes et guidées, pour tuer les habitants de Gaza, ce qui a entraîné des coûts énormes pour ce régime. Selon les statistiques, du début de la guerre de Gaza le 7 octobre 2023 jusqu’à la fin du mandat présidentiel de Joe Biden à la fin janvier 2025, les États-Unis avaient accordé à Israël au moins 17,9 milliards de dollars d’aide militaire. Ce processus s’est poursuivi sous la présidence de Donald Trump, notamment avec l’envoi de 2 000 nouvelles bombes pénétrantes destinées à être utilisées par le régime sioniste contre les habitants de Gaza, ce qui a également engendré des coûts importants pour ce régime.

Il est certain qu’avec la poursuite de la guerre à Gaza, les responsables militaires du régime israélien ont cherché des méthodes plus économiques et rentables pour massacrer les Palestiniens. Désormais, ils le font en recourant à une sorte de guet-apens, en mettant en place des centres prétendument destinés à la distribution de nourriture et d’eau, qui se transforment en réalité en lieux de massacre pour les habitants de Gaza.

Le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies a récemment annoncé qu'au cours des six dernières semaines, au moins 798 cas de massacres avaient été enregistrés sur des sites de distribution d’aide à Gaza, gérés par la Fondation dite humanitaire de Gaza (un organisme soutenu par les États-Unis et le régime sioniste). Le porte-parole du Bureau des droits de l’homme des Nations Unies, Ravina Shamdasani, a déclaré lors d’une conférence de presse à Genève : « Du 27 mai au 7 juillet, nous avons enregistré 798 cas de meurtres, dont 615 près des centres de la Fondation humanitaire de Gaza et 183 probablement sur les chemins menant à ces centres. »

La Fondation humanitaire de Gaza fait appel à des entreprises privées américaines de sécurité et de logistique pour acheminer les fournitures à Gaza, contournant ainsi principalement le système géré par l’Organisation des Nations unies (ONU), à savoir l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Après la mort en martyre de centaines de civils palestiniens tentant de rejoindre les centres d’aide de la Fondation humanitaire de Gaza dans des zones où opèrent des militaires sionistes, l’ONU a qualifié le modèle d’aide de cette organisation d’intrinsèquement dangereux et contraire aux normes d’impartialité humanitaire. Le journal israélien Haaretz a rapporté dans un article le dimanche 13 juillet que l’armée israélienne avait recruté des entrepreneurs privés pour démolir des maisons palestiniennes à Gaza. Un militaire du régime sioniste à Gaza a annoncé : « Chaque entrepreneur privé travaillant à Gaza avec des équipements d’ingénierie reçoit 5 000 shekels (environ 1 500 dollars) pour chaque maison démolie ; ils gagnent beaucoup d’argent. » Pour gagner ces 5 000 shekels supplémentaires, les entrepreneurs, accompagnés par les forces de sécurité, s’approchent des points de distribution d’aide pour les habitants de Gaza ou des itinéraires des convois, et en tirant sur les Palestiniens qui attendent l’aide, ils dégagent le chemin pour démolir les maisons palestiniennes.

L'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, le Leader de la Révolution islamique d'Iran, a déclaré à ce sujet le 4 juin 2025 : « On ne pouvait pas croire qu'ils puissent avoir de tels plans criminels. Regardez, ils lançaient une bombe et une ou deux maisons étaient détruites, tuant par exemple dix ou quinze personnes ; puis ils ont réalisé que ce n’était pas assez. Alors, que font-ils maintenant ? Maintenant, ils mettent en place un centre de “distribution de nourriture” — puisque les denrées alimentaires n’entrent pas à Gaza — les gens se précipitent pour obtenir de la nourriture, et ils détruisent avec des mitrailleuses dix fois plus que ce qu’ils faisaient avec les bombes ! Tuer des gens leur coûtait cher, alors ils ont rendu cela moins coûteux ; au lieu d’utiliser des bombes, ils utilisent maintenant des balles. C’est stupéfiant. »