Avigdor Libermann : Nous sommes devenus des parias dans le monde
Pars Today – L’ancien ministre de la guerre du régime sioniste a reconnu l’isolement de ce régime sur la scène internationale.
Ces dernières années, Israël est confronté plus que jamais à un isolement croissant sur la scène internationale. Cet isolement est le résultat d’un ensemble de politiques : l’expansion des colonies sionistes sur les terres palestiniennes, les violations des droits de l’homme, le génocide à Gaza, la résistance grandissante des pays et des mouvements populaires face à l’occupation, ainsi que les guerres lancées par Israël contre d’autres nations, notamment le conflit avec l’Iran.
L’opinion publique mondiale, ainsi que de nombreux gouvernements — en particulier dans le monde islamique, en Amérique latine, en Afrique, et même dans certaines régions d’Europe — critiquent vivement les politiques de ce régime.
Dans cet article, nous examinons les exemples les plus récents de l’isolement d’Israël à travers différentes régions du monde.
L’université de Florence contre le régime
L’isolement d’Israël au sein du milieu universitaire de plusieurs pays est également devenu un problème majeur pour ce régime.
Dans ce contexte, l’Université de Florence en Italie a annoncé dans un communiqué qu’elle avait décidé de mettre fin à sa collaboration avec plusieurs institutions scientifiques du régime sioniste, à la suite de la demande de plus de 500 membres du corps enseignant, employés, chercheurs et étudiants de l’université. Le communiqué de l’Université de Florence précise :
Cinq facultés de cette université ont suspendu ou annulé les accords existants avec plusieurs universités israéliennes, en signe de protestation contre ce qui se passe dans les territoires palestiniens.
Appel à l’annulation du traité de « Wadi Araba » avec Israël
À Amman, la capitale jordanienne, la population a organisé une marche de soutien à Gaza, réclamant l’abrogation du traité de paix avec le régime sioniste, connu sous le nom de « Wadi Araba ».
Les participants à cette manifestation ont dénoncé la politique des occupants sionistes qui affament la population de Gaza, dans le contexte de la guerre en cours et du blocus imposé. Ils ont demandé au gouvernement jordanien d’agir immédiatement, en utilisant tous les moyens de pression à sa disposition, pour acheminer l’aide nécessaire. Les citoyens jordaniens ont condamné le silence meurtrier des dirigeants arabes face aux souffrances du peuple de Gaza et ont scandé des slogans en soutien à la résistance palestinienne ainsi qu’en opposition aux accords honteux avec les occupants.
Le boycott du régime par le Groupe de La Haye
Le Groupe de La Haye, un bloc mondial, a récemment organisé une réunion rassemblant une trentaine de pays à Bogotá, la capitale de la Colombie. À l’issue de ce sommet de deux jours, 12 pays participants sont parvenus à un accord visant à limiter les actions du régime israélien à Gaza. Cet accord prévoit notamment l’interdiction de fournir des armes à ce régime, le blocage des navires transportant des armes, ainsi que la révision des contrats publics liés aux entreprises tirant profit de l’occupation israélienne en Palestine.
Slovénie interdit l’accès à deux ministres israéliens pour violations des droits palestiniens
Par ailleurs, la Slovénie est devenue le premier pays de l’Union européenne à interdire l’entrée sur son territoire de Bezalel Smotrich, ministre des Finances, et Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité intérieure du régime israélien, en raison de leurs violations des droits des Palestiniens.
Le gouvernement slovène a déclaré dans un communiqué que Bezalel Smotrich, ministre des Finances, et Itamar Ben Gvir, qu’il qualifie de partenaires clés de la coalition de Benjamin Netanyahu, étaient désormais jugés « personna non-grata » et qu’ils n’auraient donc pas le droit d’entrer sur le territoire de ce pays européen. La Slovénie accuse ces deux ministres du régime d’avoir incité à une « violence extrême » et d’avoir commis de « graves violations des droits des Palestiniens ».
Interdiction des produits du régime en Irlande
Le Parlement irlandais examine actuellement un projet de loi qui ferait de l’importation ou de l’achat de biens fabriqués dans les colonies israéliennes situées dans les territoires occupés — notamment en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et sur le plateau du Golan — un délit pénal.
L’adoption finale de cette loi pourrait faire de l’Irlande le premier pays de l’Union européenne à prendre une position aussi ferme contre les activités économiques d’Israël dans les territoires occupés.