Le New York Times, journalisme complice d’un régime infanticide
https://parstoday.ir/fr/news/world-i130250-le_new_york_times_journalisme_complice_d’un_régime_infanticide
Parstoday – Un groupe d’écrivains et de professionnels des médias a révélé, dans un rapport documenté, les partis pris structurels du New York Times en faveur d’Israël, ainsi que le silence du journal sur les liens financiers et personnels de certains de ses journalistes avec des lobbys sionistes.
(last modified 2025-09-22T10:42:03+00:00 )
Jul 22, 2025 06:13 UTC
  • Le New York Times, journalisme complice d’un régime infanticide

Parstoday – Un groupe d’écrivains et de professionnels des médias a révélé, dans un rapport documenté, les partis pris structurels du New York Times en faveur d’Israël, ainsi que le silence du journal sur les liens financiers et personnels de certains de ses journalistes avec des lobbys sionistes.

Un groupe d’écrivains et de journalistes a qualifié, dans un rapport documenté, le New York Times de complice du génocide à Gaza, l’accusant de servir d’outil pour justifier les crimes commis par Israël.

Le rapport de cette coalition de professionnels des médias affirme également qu’un grand nombre de journalistes, rédacteurs et cadres du New York Times entretiennent des liens étroits avec des lobbys pro-israéliens.

Dans le communiqué du groupe « Écrivains contre la guerre à Gaza », il est déclaré que le New York Times est complice du génocide en cours dans la bande de Gaza, qu’il agit comme un porte-voix de l’impérialisme américain et contribue à façonner le consensus des élites sur la politique étrangère.

À l’instar d’autres grands médias, le New York Times est vivement critiqué pour sa couverture de la guerre à Gaza. Des défenseurs des droits humains et des analystes l’accusent d’avoir contribué, par son récit biaisé, à légitimer les crimes de guerre commis par Israël.

Les documents présentés par ces écrivains et professionnels des médias montrent que la couverture du New York Times peut s’expliquer par les liens financiers, matériels et idéologiques étroits qu’entretiennent certains de ses employés actuels ou anciens avec le régime israélien et son armée d’occupation.

Le dossier évoque également d’autres niveaux de relations idéologiques et matérielles, notamment des liens avec des groupes et des think tanks pro-israéliens engagés dans des activités de lobbying.

Il est également affirmé que des rédacteurs du New York Times avaient ordonné à leurs journalistes d’éviter l’usage de termes jugés « provocateurs » tels que « génocide », « nettoyage ethnique » ou « territoires occupés », et même de ne pas mentionner le nom « Palestine ».

Le groupe « Écrivains contre la guerre à Gaza » indique que ses recherches mettent en lumière « comment les règles de conduite saluées par le New York Times mènent en réalité à un double standard empreint de racisme ».

Le groupe en question s’est formé dans les semaines suivant le début des bombardements de la bande de Gaza par Israël après les attaques du 7 octobre 2023. Depuis, il a organisé à plusieurs reprises des rassemblements de protestation devant le siège du New York Times, et parfois même dans le hall de l’immeuble à Manhattan.

Il a également dénoncé la complicité du New York Times dans les crimes de guerre à Gaza, allant jusqu’à rebaptiser le journal « Les crimes de guerre new-yorkais ».

Quelque 59 000 Palestiniens ont été tués dans la guerre menée par Israël contre Gaza — un conflit que plusieurs pays, organisations internationales de défense des droits humains et experts qualifient de génocide.

Le groupe « Écrivains contre la guerre à Gaza » estime que les liens étroits entre le New York Times et Israël expliquent l’orientation biaisée de sa couverture médiatique.

Le groupe dénonce le fait que certains journalistes du New York Times ne mentionnent pas leurs liens personnels ou familiaux avec Israël dans leurs profils officiels sur le site du journal, y voyant une violation claire des règles éthiques du métier.