Londres dans l’ombre du sionisme : ses politiciens devenus les « vassaux » de Tel-Aviv
Pars Today – Les prises de position des responsables politiques britanniques face aux crimes du régime sioniste montrent que le soutien à Tel-Aviv était devenu une ligne directrice dominante de la politique du Royaume-Uni.
Le média turc Daily Sabah a publié un article critique sur la situation actuelle de la politique britannique, dénonçant le soutien inconditionnel de Londres aux politiques du régime sioniste — un alignement qui, selon l’article, a transformé les dirigeants britanniques en « vassaux » de Tel-Aviv.
Ce média, en s’appuyant sur des preuves visuelles en provenance du Royaume-Uni, affirme que les élites politiques britanniques ont abandonné les intérêts nationaux pour agir au service des intérêts de Tel-Aviv.
L’article souligne que cette situation ne se limite pas à quelques cas isolés, mais qu’elle est devenue un phénomène structurel et largement répandu au sein des principales formations politiques britanniques.
L’analyse commence par évoquer l’affaire « Priti Patel », l’ex-ministre de l’Intérieur, ayant contrainte de démissionner en 2022 après la révélation de ses rencontres secrètes avec des responsables sionistes, tenues à l’insu du gouvernement britannique.
Mais non seulement elle n’a pas été écartée de la vie politique, elle a même été récompensée pour sa loyauté envers Tel-Aviv en accédant à des postes plus élevés. Depuis 2024, elle occupe le poste de ministre des Affaires étrangères dans le cabinet fantôme. Cela montre que l’alignement sur les politiques de Tel-Aviv, loin de nuire à une carrière politique au Royaume-Uni, peut au contraire en devenir un véritable tremplin.
Daily Sabah souligne également que ce schéma ne se limite pas à Priti Patel. Nigel Farage, leader du parti Reform UK et actuellement en tête des sondages, s’est pleinement rangé du côté du régime israélien en défendant ouvertement ses actions après l’attaque contre l’Iran.
Au mois de juin, Farage a publié plus de 100 tweets, sans jamais évoquer les crises internes du Royaume-Uni, telles que la santé, l’énergie ou la sécurité. Ignorant les accusations de génocide et les crimes du régime sioniste, il a clairement affiché sa position en déclarant : « Qui peut reprocher quoi que ce soit à Israël ? »
Parmi les cas similaires, on peut citer Kemi Badenoch, cheffe du Parti conservateur, qui est allée encore plus loin que Farage dans son soutien au régime sioniste.
Dans un article publié dans The Times, Kemi Badenoch a écrit : « Soutenir Israël n’est pas seulement juste, c’est essentiel pour notre sécurité nationale. » Elle a également salué la « démocratie israélienne », la présentant comme une « garante des droits des femmes et des minorités ».
L’article qualifie ces déclarations de « jeu de mots » et décrit Kemi Badenoch comme une « servante loyale », allant jusqu’à dire qu’elle dépasse même de nombreux parlementaires israéliens dans ses éloges envers le régime sioniste.
Daily Sabah évoque également le rôle d'autres Premiers ministres britanniques, passés et actuels, tels que Boris Johnson, Liz Truss, Rishi Sunak et Keir Starmer. Ce dernier, marié à une femme juive et s'étant lui-même déclaré « sioniste », s’aligne pleinement avec ces figures politiques dans leur soutien au régime occupant.
Le ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Keir Starmer, David Lammy, a déclaré en réponse à une question sur l’arsenal nucléaire illégal d’Israël :
« Israël ne représente pas une menace pour ses voisins. » Il est question d’une allégation si surprenante qu’on l’imaginerait difficilement même dans la bouche de certains rabbins juifs, commente l’article.
L’article aborde également la réaction du gouvernement britannique face aux manifestations contre les crimes du régime sioniste. Le 20 juin, deux militants pro-palestiniens ont attiré l’attention en aspergeant de peinture rouge les moteurs d’avions militaires britanniques sur la base de Brize Norton. Mais au lieu d’écouter leur message de protestation, la quasi-totalité des responsables politiques ont qualifié cet acte de « terroriste ». Pourtant, selon l’article, ces militants ne réclamaient qu’une chose : mettre fin aux massacres perpétrés avec des armes britanniques.
L’article évoque également les représailles subies par certains groupes artistiques ayant scandé, lors de leurs concerts, des slogans tels que « Liberté pour la Palestine » ou « Mort à l’armée israélienne ».
Les membres de ces groupes ont été accusés de terrorisme, et dans certains cas, les États-Unis ont même annulé leurs visas. Ces réactions constituent, selon l’article, un exemple flagrant de la répression de la liberté d’expression et une preuve supplémentaire de la soumission de Londres aux intérêts du régime sioniste.
Début juillet, le Parlement britannique a également désigné le groupe « Action for Palestine » comme organisation terroriste. Ce groupe militait pourtant de façon continue contre le génocide en Palestine.
Ses membres ont été arrêtés, et même ceux qui leur apportaient leur soutien ont été sanctionnés. Cette décision représente une étape de plus dans la tentative d’étouffer les voix réclamant justice au Royaume-Uni.
En conclusion, Daily Sabah remet en question le récit mensonger selon lequel « Israël se défend », en rappelant que le régime sioniste a, par le passé, attaqué des forces britanniques. Aujourd’hui pourtant, il bénéficie du soutien financier de Londres pour poursuivre ses crimes.
Le média turc affirme que le soutien inconditionnel des hommes politiques britanniques au régime sioniste a profondément polarisé la société britannique, créant une fracture entre les « vassaux » du sionisme et les personnes dotées de conscience.