Analyste américain : L'Iran ne cédera jamais aux pressions des États-Unis
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Sachs : La capacité missile de l\'Iran s\'est révélée lors de la guerre de 12 jours
Pars Today – Un économiste et analyste de la politique publique américaine a déclaré : « L'une des conséquences de la guerre de 12 jours a été de mettre en évidence la capacité de la République islamique d'Iran à pénétrer le système de défense missile d'Israël, comme en témoigne l'attaque contre l'institut Weizmann.
Cet analyste américain, dans une interview avec l'émission Unscripted de Press TV, a rappelé que l'Iran, plusieurs pays européens et les États-Unis étaient parvenus à un accord sur le Plan global d’action conjointe (PGAC), et que c'est les États-Unis qui ont violé cet accord. Il a donc souligné que blâmer l'Iran est totalement injustifié.
Dans cette interview, Jeffrey Sachs, se référant au retour de Donald Trump à la Maison Blanche, souligne que malgré la violation du PGAC par Trump, un nouveau cycle de négociations a commencé, avec des progrès prometteurs lors de plusieurs rounds. Cependant, après le cinquième round, les États-Unis et Israël ont lancé une guerre contre l'Iran, et les Européens ont de nouveau blâmé l'Iran. Il a souligné que l'Europe devait cesser ses doubles standards et reconnaître que l'Iran avait emprunté deux fois la voie diplomatique, et que l'échec de la diplomatie n'était pas de la responsabilité de l'Iran.
Activation du mécanisme de snapback et rapprochement accru de l'Iran avec ses alliés non américains
Concernant l'activation du mécanisme de snapback, Sachs a déclaré que si l'Iran était sanctionné, le pays se rapprocherait davantage des nations qui ne souhaitent pas être sous pression américaine. Il a ajouté que l'adhésion de l'Iran aux BRICS et sa coopération avec la Russie, la Chine et d'autres pays avaient ouvert de nouvelles options pour l'Iran, mais que celui-ci ne se soumettrait jamais aux États-Unis.
Il a ensuite critiqué l'Europe, affirmant : « Les Européens sont des ‘serviteurs fidèles’ des États-Unis. Ils ne sont même pas prêts à reconnaître que Washington a violé le PGAC. Il a rappelé qu'après les bombardements de l'Iran par les États-Unis et Israël, les Européens avaient menacé l'Iran, lui disant que s'il réagissait, il ferait face à des conséquences. Cela, a-t-il ajouté, n'est qu'un exemple des politiques injustes et contradictoires de l'Occident. »
La paix au Moyen-Orient uniquement par le respect mutuel et une solution politique
S’agissant de la paix au Moyen-Orient, Jeffrey Sachs a indiqué qu’une paix logique se basait sur le respect mutuel et non simplement sur les armes.
« Les États-Unis sont, précise Sachs, le plus grand obstacle à la diplomatie dans le monde d'aujourd'hui et, malgré leur arrogance et leurs doubles standards, ils ne peuvent pas être les instigateurs de la paix. » Ce professeur a également rappelé : « La pression mondiale doit être dirigée vers les États-Unis pour qu'ils reconnaissent l'adhésion de la Palestine à l'ONU et qu’ils cessent de soutenir les guerres et les agressions d'Israël. »
Pression mondiale sur les États-Unis pour arrêter les agressions d'Israël
Cet économiste américain a également évoqué la pression exercée par l'Europe et les États-Unis sur l'Iran, en précisant également : « Il est maintenant temps d'appliquer un critère unique basé sur le droit international. »
Il a de nouveau souligné l'importance des solutions politiques et a ajouté : « La pression mondiale doit être concentrée sur les États-Unis pour qu'ils empêchent les guerres et les agressions d'Israël. »