Sommet de Charm el-Cheikh : l'échec vu par les groupes palestiniens
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Pars Today - Dans un communiqué, le Hamas a réaffirmé la nécessité de faire respecter les droits légitimes des Palestiniens, marquant ainsi sa défiance envers le sommet de Charm el-Cheikh.
(last modified 2025-10-14T09:16:38+00:00 )
Oct 14, 2025 09:14 UTC
  • Une image du sommet de Charm el-Cheikh, le lundi 20 octobre 2025
    Une image du sommet de Charm el-Cheikh, le lundi 20 octobre 2025

Pars Today - Dans un communiqué, le Hamas a réaffirmé la nécessité de faire respecter les droits légitimes des Palestiniens, marquant ainsi sa défiance envers le sommet de Charm el-Cheikh.

Dans un communiqué, le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, a salué la libération de prisonniers palestiniens des geôles du régime sioniste, la qualifiant d'« accomplissement historique » pour la nation. Il a affirmé que la Résistance et la fidélité aux droits nationaux palestiniens étaient la seule voie pour libérer le territoire de l'occupation sioniste, assurer le retour des déplacés et former un État palestinien indépendant.

Le Hamas a également averti que les responsables du régime sioniste, notamment le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, ainsi que membres de son cabinet, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, étaient incapables d'empêcher le peuple palestinien de se réjouir des victoires de la Résistance.

Lors du sommet de Charm el-Cheikh qui s'est tenu lundi 13 octobre en Égypte, l'objectif principal, selon les autorités américaines, était de finaliser un accord de cessez-le-feu et de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza. Cependant, ce sombre s'est déroulé en l'absence notable des mouvements de résistance palestiniens, tels que le Hamas et le Jihad islamique.

La Résistance palestinienne considère le sommet de Charm el-Cheikh comme illégitime et inefficace pour garantir les droits fondamentaux de la nation palestinienne. En raison de son absence directe des négociations, elle poursuit ses priorités indépendamment des processus diplomatiques.

La méfiance envers le rôle des États-Unis en tant que médiateur, particulièrement compte tenu du soutien militaire et politique de Washington au régime sioniste, a conduit la Résistance palestinienne à voir ce sommet non pas comme une réelle tentative de paix, mais comme une simple mise en scène politique.

Le membre du bureau politique du Hamas, Hossam Badran, a averti que toute violation du cessez-le-feu par le régime sioniste entraînerait une réponse immédiate de la Résistance. Il a souligné qu'aucun accord ne devrait être interprété comme un abandon des principes de la Résistance.

La Résistance palestinienne est convaincue que les accords dépourvus de garanties d'application et conclus sans la participation directe de toutes les parties prenantes étaient voués à l'échec.

La Résistance palestinienne considère le sommet de Charm el-Cheikh comme faisant partie d'un processus qui, au lieu de défendre les droits fondamentaux du peuple palestinien, sert prioritairement les intérêts des grandes puissances et du régime sioniste.

Les groupes de résistance palestiniens maintiennent leurs priorités absolues : le droit au retour des déplacés, la fin de l'occupation, l'arrêt de la colonisation et la libération des prisonniers. Ils affirment leur attachement à ces principes, même s'ils ne figurent pas à l'ordre du jour des négociations officielles.

Les États-Unis prétendent endosser le rôle de médiateur alors qu'ils sont le principal soutien militaire et politique du régime sioniste. Cette position a conduit la Résistance palestinienne à considérer le rôle de Washington comme partial et injuste.

Les factions palestiniennes, notamment le Hamas et le Jihad islamique, se méfient profondément des sommets comme celui de Charm el-Cheikh. Elles y voient l'incarnation de processus politiques qui, au lieu de concrétiser les droits du peuple palestinien, œuvrent à pérenniser l'occupation et à servir les intérêts sionistes et des puissances occidentales.

Le Hamas et le Jihad islamique considèrent également que les sommets comme Charm el-Cheikh manquent de crédibilité, sont stériles et vont à l'encontre des aspirations du peuple palestinien. Ils préfèrent poursuivre leurs objectifs par la résistance sur le terrain et des négociations informelles par l'intermédiaire de médiateurs régionaux.

Aussi longtemps que des sommets comme Charm el-Cheikh se tiendront sans la participation réelle des parties principales, en ignorant les droits fondamentaux du peuple palestinien et sous l'égide des puissances occidentales, ils ne pourront pas aboutir à la concrétisation des droits des Palestiniens.

Le Hamas et le Jihad islamique considèrent la Résistance non pas comme une simple réaction aux agressions, mais comme une stratégie à long terme pour faire valoir les droits de la nation palestinienne. Ces groupes sont convaincus qu'en l'absence de pression sur le terrain et de la poursuite de la lutte, aucun mécanisme diplomatique ne sera capable de satisfaire aux revendications palestiniennes.

Aux yeux de la Résistance, des sommets comme Charm el-Cheikh sont orchestrés sous l'influence des États-Unis et de leurs alliés occidentaux, qui cherchent le plus souvent à pérenniser l'occupation et à normaliser les relations avec Tel-Aviv.

Cette méfiance profonde puise sa source dans l'expérience historique d'accords et de trêves passés, conçus à l'avantage du régime sioniste tandis que les droits légitimes des Palestiniens étaient systématiquement ignorés.

Forts de leur expérience historique, de leur analyse de la structure politique de ces sommets et de leur attachement aux principes de la résistance, le Hamas et le Jihad islamique sont convaincus d'une chose : seule la résistance sur le terrain et une pression constante peuvent restaurer les droits de la nation palestinienne.

Ils considèrent que les sommets comme Charm el-Cheikh ne mènent pas à la justice pour les Palestiniens, mais ne sont que des instruments pour gérer la crise et pérenniser l'occupation.