Venezuela/Italie: Macron souffre-t-il de diplopie?
Au sommaire :
1-Venezuela/Italie : le deux poids deux mesure de la Macronie ?
La France rappelle un de ses ambassadeurs auprès d’un membre de l’UE
C’est sans précédent depuis le Traité de Rome : la France a rappelé son ambassadeur auprès d’un État membre de l’Union européenne, l’Italie.
La crise couve depuis la constitution du gouvernement de Giuseppe Conte. Elle a éclaté après la rencontre de Luigi Di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles et vice-président du Conseil italien, avec un groupe de Gilets jaunes à Montargis. La France dénonce une ingérence italienne dans ses affaires intérieures.
Au même moment, la France a reçu par trois fois des leaders de l’opposition vénézuélienne pro-US et reconnu le président de l’Assemblée nationale, Juan Guaido, comme président par intérim du pays.
Apparemment, le Quai d’Orsay interprète de manière fluctuante l’ingérence dans les affaires intérieures.
Source : Réseau Voltaire
2. Iran/Russie : la fin du billet vert ?
À bout de patience, la Russie et l’Iran renoncent au dollar. Cibles de nouvelles sanctions de Washington à cause de leurs relations d’alliés avec la Syrie, la Russie et l’Iran s’apprêtent à tourner définitivement le dos au dollar.
L’ambassadeur russe à Téhéran a déclaré que la monnaie américaine ne serait plus utilisée dans les échanges entre les deux pays, qui lui préféreront désormais le rouble et le rial ou l’euro.
Moscou a déjà initié le même processus avec la Chine, l’Inde et la Turquie. Mais il existe d’autres pays prêts a prendre le même chemin, ce sont ces pays qui détermineront le sort du dollar en tant que monnaie mondiale.
Et le dernier mot pourrait revenir à la Chine et à la Russie.
Source : Sputnik
3. La Russie met en garde la Norvège !
La Norvège a augmenté ses dépenses militaires (+7 % en 2018) afin de moderniser les capacités de ses forces armées.
« Nous avons un voisin de plus en plus imprévisible à l’est qui renforce ses capacités militaires et qui affiche sa volonté d’employer la force militaire en tant qu’outil politique », avait alors fait valoir la Première ministre norvégienne, Erna Solberg.
En outre, les États-Unis ont accepté, à la demande d’Oslo, de déployer une unité de l’US Marine Corps à Vaernes, près de la ville de Trondheim. Ce qui, évidemment, a été vivement critiqué par Moscou.
Enfin, plus récemment, la Norvège a accueilli l’important exercice Trident Juncture, organisé par l’OTAN. Et cela, une fois encore, au grand dam de la Russie…
« La Fédération de Russie prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer sa sécurité », a en effet promis Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le 7 février 2019.
Source : Opex 360
4. À quoi ressemble une résidence franco-allemande à l’ONU ?
Une vidéo officielle annonçant la présidence conjointe de la France et de l’Allemagne au Conseil de sécurité de l’ONU a été supprimée sur fond de divergences des deux pays sur le gazoduc Nord Stream 2. Des internautes supposent que la France cède sa place à l’Allemagne, alors que d’autres ne voient pas d’idées dissimulées dans les formulations.
Le compte de la France à l’ONU a publié des réponses aux commentaires des utilisateurs déroutés pour expliquer ce que signifie exactement une présidence conjointe de deux pays.
Les internautes ne s’arrêtent pas de commenter. D’autres se réfèrent à des dictionnaires pour démontrer les sens inhérents à l’expression « présider conjointement » pour prouver l’idée de nombreux internautes que la France perd sa place au Conseil de sécurité afin de la partager avec l’Allemagne.
Après avoir décelé le sens dissimulé de ces expressions officielles, des utilisateurs estiment être dupés par les autorités et considèrent que la vidéo a été retirée suite à cette révélation.
La suppression de la vidéo en tant que déclaration d’une nouvelle étape dans les relations entre la France et l’Allemagne a lieu sur fond de tensions entre les deux pays sur le projet Nord Stream 2. Les parties sont finalement tombées d’accord sur les modalités des négociations avec Moscou sur le gazoduc, a déclaré Angela Merkel ce vendredi.