Aug 03, 2021 15:16 UTC

Au sommaire :

1-Mercer Street : la Russie réagit

Un haut responsable du ministère russe des Affaires étrangères rejette strictement l’existence de toute indication indiquant une implication probable de l’Iran dans une récente attaque contre un pétrolier israélien au large de la côte omanaise.

« Nous n’avons pas la moindre raison de croire [que l’Iran a été impliqué dans l’attaque] », a déclaré lundi le deuxième directeur du département asiatique du ministère russe des Affaires étrangères, Zamir Kabulov, à l’agence de presse russe Sputnik.

Dans un communiqué publié vendredi, Zodiac Maritime, la société israélienne qui gère le pétrolier a déclaré que deux membres d’équipage, un Britannique et un Roumain, avaient été tués dans l’assaut.

Le régime israélien et ses alliés jurés, les États-Unis et le Royaume-Uni, se sont précipités pour accuser l’Iran d’avoir joué un rôle dans l’incident, sans fournir aucune preuve. Le ministère roumain des Affaires étrangères a également affirmé que l’attaque était délibérée et coordonnée par Téhéran.

Kabulov, cependant, a réitéré la position de la Russie, affirmant que le refus de Moscou de corroborer de telles accusations était dû au fait que « nous n’avons aucun fait ». « Quand il y aura des faits, alors nous élaborerons notre position », a-t-il ajouté.

L’accusation d’Israël concernant l’implication de l’Iran dans l’attaque d’un navire est « enfantine », influencée par le lobby sioniste : ministère des Affaires étrangères

L’Iran affirme que les récentes accusations portées par Israël et les États-Unis concernant l’attaque d’un navire géré par Israël dans la mer d’Oman sont enfantines et influencées par le lobby sioniste.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires britannique et l’ambassadeur de Roumanie pour transmettre la vive protestation de Téhéran, rappelant aux émissaires que la source de l’instabilité dans le golfe Persique n’était pas la République islamique, mais en fait une présence extrarégionale.

Le porte-parole du ministère, Saeed Khatibzadeh, a également réfuté ces accusations comme étant « absolument sans fondement », affirmant qu’elles comportaient des allégations « contradictoires », « creuses » et « provocantes ».

Le responsable a également lancé un avertissement fort contre tout acte d’aventurisme ciblant les intérêts de la République islamique sur la base de revendications infondées.

2-Le réveil du peuple de France

L’importance des manifestations et rassemblements pour la liberté !

Depuis le début de la crise du COVID en 2020, le peuple français semblait hiberner dans un long sommeil, malgré l’activité audacieuse et courageuse de quelques lanceurs d’alertes qui ici et là prêchaient un autre son de cloche, à l’opposé des informations diffusées dans les médias officiels (MSM : Main Stream Media). Il a fallu attendre le discours du président français, du 12 juillet 2021, pour que se produise une sorte de déclic provoquant le grand réveil du peuple de France. Dans ce fameux et funeste discours, le président français annonçait le lancement d’un pass sanitaire en France sous le prétexte d’une « prétendue crise sanitaire » et obligeant ainsi de façon habile les Français non vaccinés à se faire vacciner, tout en bafouant de façon hypocrite les principes de liberté, égalité et fraternité, qui sont les idéaux fondateurs de la République française.

Cela a profondément touché les Français jusqu’aux tripes et beaucoup parmi eux commencent à ouvrir les yeux et se rendent compte que la crise du COVID n’est plus qu’une crise sanitaire, mais aussi une crise politique, géopolitique, existentielle et civilisationnelle où des lois liberticides gagnent progressivement du terrain. Des lois votées par une Assemblée nationale en général « vide » et avec un « semblant » d’opposition (230 députés présents sur 577 pour la loi sur le pass sanitaire : 156 voix pour, 60 contre et 14 abstentions).

L’importance des Rassemblements et manifestations pour la liberté

Pour ma part, je pense fortement que le fait que des êtres humains (Hommes et Femmes) se rassemblent et manifestent collectivement ensemble pour réclamer la liberté, de façon non violente, est un signal très important, il me semble, en deux points. Premièrement, l’idéal de liberté étant divin, donc consciemment ou inconsciemment, nous, l’Humanité, en manifestant ainsi notre attachement à la liberté, nous « invoquons », sans forcément le savoir, les forces divines et les frères de Lumière qui veillent sur notre humanité. C’est un peu comme une prière à leur intention et donc d’après la loi du Karma ou la loi d’action et de réaction, ils sont obligés de réagir. Ça leur donne plus de pouvoir sur le plan occulte, pour nous aider et encore plus se manifester suite à l’appel de l’humanité. Deuxièmement, manifester ensemble montre aux Forces de la Loge Noire (Illuminatis et autres…) qu’il y a des êtres humains éveillés qui ne se laisseront pas faire et ne se soumettront pas comme des moutons à n’importe quoi. Un peu de résistance bon Dieu !

L’heure est grave. Nous vivons des moments historiques. Ce bras de fer qui commence entre le peuple et le gouvernement, entre les peuples du monde et les gouvernements, entre l’humanité et les acteurs du nouvel ordre mondial, est un reflet dans notre monde physique, du combat entre les forces du bien et les forces du mal sur des plans invisibles et subtils, à l’échelle de notre planète, de notre Système solaire et de notre galaxie. Un peu comme la Guerre des étoiles (Star Wars). Ces mouvements collectifs de manifestation pour la liberté doivent donc se poursuivre avec plus d’intensité jusqu’à la capitulation du gouvernement. Le moment est venu de laisser un peu les claviers et les ordinateurs, le week-end pour quelques heures, et de descendre dans la rue participer sur le terrain, en ayant conscience qu’on participe ainsi à une bataille terrestre, solaire et cosmique !

Source : Réseau international

3-L’Ukraine mobilise sa population anti-russe

L’Ukraine adopte une loi permettant de mobiliser sa population face à une éventuelle « agression » russe

En 2018, préoccupée par les intentions prêtées à la Russie dans la région de la Baltique, la Suède a réactivé son concept de « défense totale », qu’elle avait abandonné au lendemain de la guerre froide. En clair, il s’agit de faire en sorte que « chaque Suédois soit préparé à gérer ses propres besoins et soins pendant une semaine sans le soutien du gouvernement », tout en se tenant prêt à contribuer à la défense du pays.

Visiblement, ce concept a fait florès en Ukraine, où le président Volodymyr Zelensky vient de signer les lois n° 5557 et n° 5558, lesquelles visent respectivement à instituer les « principes fondamentaux de la résistance nationale » et à relever le plafond des effectifs des forces armées ukrainiennes avec le recrutement de 11 000 soldats supplémentaires.

Ces textes ont été élaborés après que la Russie a effectué une démonstration de force aux frontières de l’Ukraine, avec un important déplacement de troupes et de matériels, en avril dernier. En outre, la tension est toujours vive dans le Donbass, où des séparatistes pro-russes sont aux prises avec les forces gouvernementales ukrainiennes.

Dans le détail, explique UkroBoronProm, qui représente l’industrie ukrainienne de l’armement, la loi n° 5557 organise un « dispositif de résistance nationale » qui vise à « impliquer toute la population » dans une éventuelle « confrontation avec l’agresseur [sous-entendu russe] ». Il est ainsi question de mettre en place un « système d’entraînement militaire général de la population » afin d’améliorer la « défense territoriale » et d’animer un « mouvement de résistance » dans les territoires pouvant être occupés.

« Dans un contexte de poursuite par la Russie de ses plans militaristes, une telle démarche doit permettre d’unir la société ukrainienne autour d’une cause commune et essentielle, qui est la défense du pays », poursuit le texte, qui précise qu’il s’agit ainsi de mettre en place une « défense globale ».

« Ce concept prévoit de placer les activités de toutes les forces de défense et de sécurité du pays sous un seul commandement pour défendre l’Ukraine », explique encore UkroBoronProm.

Pour le président Zelensky, cette loi n° 5557 donne le « signal puissant » que l’Ukraine « se défendra » et « empêchera les évènements de 2014 » [c’est-à-dire la perte de la Crimée et le début de l’insurrection au Donbass, ndlr]. Elle « permet, si nécessaire, d’impliquer l’ensemble de la population ukrainienne dans la défense de sa patrie, de sa terre, de sa famille » et « d’unir tous les Ukrainiens autour de ces idées importantes et prioritaires », a-t-il dit, le 29 juillet.

4-L’Allemagne contre la marine chinoise ?!

Alors que le torchon brûle entre la Chine et l’Allemagne, Berlin envoie une frégate militaire pour sa première mission depuis près de 20 ans dans le bassin indo-pacifique ! La mission allemande, qui passera par la mer de Chine méridionale, doit contribuer à la stabilité dans la région et au respect du droit international, a expliqué la ministre de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer.

Délicate mission en Indo-Pacifique en vue pour l’Allemagne. Le « Bayern », navire militaire de 139 mètres de long, a levé l’ancre avec plus de 200 soldats à son bord depuis le port de Wilhelmshaven pour une mission de six mois visant à renforcer la présence allemande dans la région aux côtés de ses alliés, notamment américains. Le voyage le mènera à Singapour, au Japon, en Corée du Sud jusqu’en Australie. La frégate doit aussi traverser la mer de Chine méridionale, route clef du commerce maritime mondial et espace riche en ressources naturelles dont Pékin revendique la quasi-totalité.

Plusieurs voisins, comme les Philippines, la Malaisie, Brunei ou encore le Vietnam contestent le bien-fondé de ces revendications, soutenus par Washington. La mission allemande doit contribuer à la stabilité dans la région et au respect du droit international, a expliqué la ministre de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer avant le départ du navire. « Car la sécurité en Indo-Pacifique est aussi notre sécurité », a-t-elle jugé, qualifiant la mission « de grand pas et de pas positif ». « Nous voulons prendre notre responsabilité dans l’organisation d’un droit international » dans la région, a indiqué de son côté le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas.

La semaine dernière, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin avait affirmé à Singapour que les revendications croissantes de Pékin en mer de Chine méridionale étaient « sans fondement en droit international ». L’Allemagne se montre en général réticente à s’engager militairement au niveau mondial, et a souvent plaidé pour des relations moins conflictuelles avec la Chine.

Mais le ton a changé à Berlin. L’Union européenne a décidé en mars une salve de sanctions ciblées contre la Chine pour des violations des droits de l’homme concernant la minorité musulmane des Ouïghours. Pékin a répliqué en sanctionnant à son tour des personnalités européennes.

La controverse met en péril la ratification de l’accord sur l’investissement sino-européen conclu fin 2020. Les relations de l’Allemagne, première économie européenne, avec la Chine sont particulièrement compliquées par les liens industriels étroits entre les deux États. Le géant allemand de l’automobile Volkswagen dispose notamment d’une usine dans la province du Xinjiang, où des études occidentales et américaines font état d’internement en masse de Ouïghours et de recours à du travail forcé. Pékin dément fermement ces accusations.

Source : Capital

5-Europe : la Russie tourne la vis

Alors que les réservoirs européens se vident, Gazprom diminue ses livraisons

Fournisseur crucial de l’Europe, le géant gazier russe a réduit ses livraisons vers l’UE qui a pourtant besoin de remplir au plus vite ses réservoirs souterrains dégarnis après un hiver rude.

Le 31 juillet, Gazprom, l’un des plus grands fournisseurs de gaz en Europe, a réduit le pompage de gaz dans les réservoirs souterrains du continent, selon le Gas Infrastructure Europe (GIE), une association représentant les intérêts des opérateurs européens d’infrastructures gazières.

Les livraisons via le gazoduc Yamal-Europe, qui traverse la Russie, la Biélorussie, la Pologne et se termine en Allemagne, sont passées de 84 millions (à l’entrée de l’Allemagne) les jours précédents, à 50 millions de mètres cubes samedi et 60 millions dimanche.

Par conséquent, le pompage dans les plus grandes installations de stockage d’Europe utilisées par Gazprom, en Autriche (Haidach), en Allemagne (Reden) et aux Pays-Bas (Bergermeer), a diminué.

En règle générale, l’injection de gaz augmente le week-end à mesure que la demande industrielle diminue et que des ressources supplémentaires sont libérées pour diriger le gaz vers les réservoirs.

En mai dernier, Elena Bourmistrova, vice-présidente du conseil d’administration de Gazprom, avait déclaré que les réserves de carburant dans les réservoirs souterrains de l’UE étaient à un niveau très bas, soulignant qu’il était nécessaire de les remplir au plus vite. Elle a par ailleurs rejeté les soupçons selon lesquels la limitation des livraisons de gaz russe via l’Ukraine visait à maintenir des prix élevés en Europe.

L’hiver dernier, l’Europe a consommé des volumes record de gaz russe (près de 61 milliards de mètres cubes), c’est pourquoi ses réservoirs sont à présent quasi vides, explique le journal russe Kommersant.

Le rétablissement des réserves de gaz est compliqué par un déficit de gaz naturel liquéfié (GNL) sur le marché. Ceci a déjà fait bondir les prix du GNL en Europe à plus de 500 euros le millier de mètres cubes.

En effet, les prix du gaz en Europe ont explosé fin juillet après que Gazprom a de nouveau abandonné les enchères pour le transit de gaz via l’Ukraine.

Lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) en juin, Vladimir Poutine a expliqué la réduction du transit de gaz via le système de transport ukrainien par les tarifs trop élevés exigés par Kiev, ainsi que sa volonté de sous-estimer autant que possible le coût du gaz russe.

Alors que la construction du Nord Stream 2 touche à sa fin, l’Ukraine ne cesse d’accuser la Russie d’avoir l’intention de mener contre elle une guerre énergétique et de lui faire perdre des milliards de dollars par an sur le transit de gaz.

Le nouveau gazoduc permettra en effet à la Russie de moins dépendre du système de transit ukrainien.

Source : Sputnik

 

Mots clés