RDC: Daech frappe !

En RDC, la ville de Beni dans l’Est du pays a sévèrement été touchée par les terroristes de Daech. Les USA ont visiblement roulé le président congolais dans la farine en déployant ses agents daechistes dans l'est de la RDC...

Actualité en Afrique :

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Incursion au Stade du Sénégal : « Le projet du stade ne se limite pas seulement à la construction. Nous avons aussi des annexes » (Kardiata Basse Thiaw, CST).

Burkina Faso : Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo exprime sa solidarité après les attaques terroristes

Analyses de la rédaction :

1. RDC: Daech menace les puissances de l'Est ?

En RDC, la ville de Beni dans l’Est du pays a sévèrement été touchée par les terroristes de Daech.

Une deuxième détonation a été entendue ce dimanche soir à Beni dans l'est de la RDC, après une première bombe qui a explosé ce dimanche matin dans une église catholique de la ville de Beni. Deux personnes ont été blessées. Cette deuxième explosion a tué un civil en plus du porteur de la bombe est mort. Le groupe terroriste de Daech a revendiqué cette dernière attaque.

Un civil ainsi que le porteur d'une bombe ont été tués dimanche soir dans l'explosion de son engin près d'un bar à Beni dans l'est de la République démocratique du Congo, quelques heures après l'explosion d'une bombe dans une église de la ville qui a blessé deux femmes. Le dernier attentat a été revendiqué par Daech.

Selon plusieurs sources, le poseur de bombe s'est rendu dans le quartier du Troc, dans le cœur de la ville. C'est un quartier très populaire, très fréquenté. Les conséquences auraient pu être terribles, mais l'homme s'était isolé à côté d'une boucherie sans doute pour poser la bombe et celle-ci aurait explosé trop tôt. Un civil a toutefois perdu la vie, et deux autres personnes ont été blessées.

En revanche, vers 6 heures ce matin, c'est le quartier de Butsili à l'ouest de la ville qui a été secouée par une autre déflagration. Une bombe artisanale a éclaté dans l'église catholique.

Le maire de Beni a décrété un couvre-feu jusqu'à demain matin afin de permettre aux forces de défense et de sécurité de sécuriser la zone. Une autre alerte à la bombe a été déclenchée dans l'après-midi au nord-est de Beni, près du camp de la Monusco.

Grâce à ces actes de terrorisme, la Communauté internationale et surtout la Monusco a maintenant son prétexte pour prolonger sa présence, pourtant très controverser, en RDC.

De plus, cette double attaque survient également dans un contexte bien précis. Pourrait-on dire que ces attaques sont un avertissement à l’encontre de l’Ouganda ? Cette hypothèse pourrait tenir la route.

Et pour cause, après le Kenya, l’Ouganda et l’Iran ont également développé les liens avec l’entrée des produits biotechnologiques iraniens sur le marché ougandais. Ce qui veut également dire que le partenariat va s’amplifier dans un avenir très proche. De plus, Téhéran et Kinshasa envisagent également d’améliorer leurs relations.

L’Ambassadeur d’Iran au RDC a annoncé que lors d'une rencontre avec le Dr Marcel Kalubi, le Conseiller principal du Président de la République démocratique du Congo, ce membre du cabinet congolais a félicité M. Raïssi pour sa victoire à l’élection présidentielle 2021 et a exprimé la volonté de Kinshasa d'améliorer les relations diplomatiques avec Téhéran.

Ce qui veut dire que le rapprochement entre l’Iran et ces pays d’Afrique gêne particulièrement certains acteurs qui avaient planifié l’arrivée de Daech, la montée de l’insécurité dans les régions de l’est de la RDC. Visiblement, le rapprochement entre le Rwanda et la RDC aurait calmé la situation dans le Sud Kivu. Avec les mesures prises dans le Nord Kivu, dans l’Ituri, avec l’instauration de l’état de siège militaire, il semblerait que le groupe terroriste de Daech compte établir sa base du côté de Béni.

Cette ville, proche de la frontière ougandaise, est maintenant la proie aux terroristes de Daech qui sont à la solde occidentale. La Monusco les couvre, comme elle a toujours couvert la montée de la violence dans la région.

Ce qui fait qu’ils sont intouchables et leur présence empêcherait d’autres puissances du bloc de l’Est d’établir des relations dans cette région de l’Afrique. Et c’est d’ailleurs, l’une des raisons qui ont poussé la population congolaise de l’Est à organiser de nombreuses manifestations demandant le départ de la Monusco du pays.

Avec la formation des alliances entre pays de l’Afrique de l’Est pour faire face à l’Occident, il est clair que l’axe US-UE se trouve en très mauvaise posture sur le continent. Ce qui fait que le placement des pions terroristes dans certaines zones stratégiques en Afrique pourrait contenir la volonté des États africains de se tourner vers les pays comme l’Iran, la Russie, ou encore la Chine.

Face aux populations africaines et au soulèvement contre le néocolonialisme dont le monde est témoin, le bloc occidental panique et les Occidentaux se retrouveront à la porte. Ce n’est qu’une question de temps !

2. RCA/Éthiopie déstabilisent l'Empire !

Suite à ses échecs, l’Empire passe à la vitesse supérieure et utilise la carte des false flags !

Depuis quelques mois, la Centrafrique ainsi que l’Éthiopie sont devenues des piliers anti-néocolonialistes en Afrique, en d’autres termes, des cibles de l’Empire.

Visiblement, les États-Unis ont mis de côté la France pour reprendre la main dans ces deux pays.

Un même scénario false flag touche maintenant la Centrafrique et l’Éthiopie.

Dans ces deux pays, il a été rapporté que des membres de l’ONG MSF (Médecin sans frontière) ont été tués.

En Éthiopie, L'ONG "Médecins sans frontières" (MSF) a annoncé, vendredi, que 3 de ses employés opérant dans la province éthiopienne du Tigré ont été tués.

MSF a indiqué, dans un communiqué publié sur son site Internet, que "les corps inanimés de 3 de ses employés ont été retrouvés ce matin à quelques mètres de la voiture dans laquelle ils voyageaient hier soir".

L'ONG a annoncé samedi la mort d'une femme dans l'attaque d'un convoi de Médecins sans frontières qui transportait des blessés dans le nord de la Centrafrique.

Une femme a été tuée et trois personnes blessées jeudi dans une attaque d'un convoi de Médecins sans frontières par des hommes armés. Celui-ci transportait des blessés dans le nord de la Centrafrique, a annoncé samedi 26 juin l'ONG dans un communiqué.

Les groupes rebelles en Centrafrique et en Éthiopie s’attaquent maintenant aux employés des ONG afin de fournir les prétextes nécessaires aux États-Unis pour attaquer directement ou indirectement ces deux pays.

Les pays d’Afrique connaissent le rôle réel des ONG dans leur pays. Ils connaissent les liens qu’elles entretiennent avec les groupes terroristes, les groupes rebelles de type séparatiste et de quelle manières ces groupes sont alimentés aussi bien en vivre qu’en armement. De nombreuses enquêtes de la part de plusieurs États africains sont arrivées à cette même conclusion.

Lors de la publication du dernier rapport de l’ONU concernant la Centrafrique et les pseudo exactions des militaires russes envers la population centrafricaine ont d’ailleurs versé beaucoup d’encre. Bangui a ouvertement remis en question cette enquête en déclarant, par la voix de son porte-parole, Ange Maxime Kazagui, que le gouvernement n’était même pas au courant de cette enquête. Et l’ONU utilise souvent ce genre de procédé afin de constituer un dossier dans le but d’influencer la Communauté internationale et, entre autres, obtenir des voix notamment au Conseil de Sécurité.

Bref, c’est pour ça que de plus en plus de pays africains émettent de plus en plus de réserves quant à la présence de ces ONG, qui sont considérées comme dangereuses et néfastes pour la stabilité des pays d’Afrique.

Les critiques concernant la situation alimentaire dans la région du Tigré en Éthiopie sont également remises en question. En effet, les ONG et l’ONU faisaient état d’une famine qui toucherait la population au nord de l’Éthiopie, mais également les pseudo exactions des soldats éthiopiens et érythréens qui sont chargés de maintenir la sécurité dans le pays.

Dernièrement, Zoom Afrique a également parlé des pressions que mettait MSF sur le Cameroun, qui a suspendu les activités de l’ONG dans les zones anglophones en l’accusant d’alimenter les conflits séparatistes.

Bref, les plans de l’Empire tombent à l’eau, et il tente maintenant de créer des scénarios comme l’assassinat des employer d’une ONG afin de passer à la vitesse supérieure et mettre encore plus de pression sur les États d’Afrique afin qu’il courbe l’échine devant l’Occident. Mais le soulèvement contre le néocolonialisme s’accroît en Afrique et en aucun cas, les pays occidentaux ne peuvent plus contrôler la situation. Et ce n’est qu’un début.

3. Guinée équatoriale/BMA: Malabo ne se laisse pas faire !

Le complot de Paris contre Malabo et le dessous des cartes du nouveau round des biens dits "Mal acquis" à Paris. Une analyse du géopoliticien Luc Michel.