Sep 01, 2023 11:59 UTC
  • « Sans les efforts du CGRI, Daech aurait dominé l'Europe » (Raïssi)

Le président iranien Ebrahim Raïssi a salué le rôle joué par le Corps des gardiens de la Révolution islamique dans la lutte contre le terrorisme dans la région, notant que les pays européens auraient été dominés par les terroristes de Daech sans les efforts du CGRI.

« S'il n'y avait pas eu les actions du CGRI et des combattants zélés de l’Oummah islamique contre Daech, l'Europe aurait été dominée par le groupe terroriste à l'heure actuelle », a déclaré Raïssi lors de son allocution au deuxième jour de l'Assemblée suprême des commandants du CGRI vendredi 18 août à Téhéran.

« La vie paisible dont jouit l'Europe aujourd'hui est le résultat des efforts du CGRI ; cependant, il est regrettable qu'ils assassinent les héros qui combattent le terrorisme et qualifient le CGRI, qui mène la lutte contre le terrorisme, de terroristes », a-t-il déclaré, ajoutant que cela soulève des questions importantes auxquelles les organisations internationales doivent répondre.

Le CGRI, également connu sous le nom de « Sepah », a été créé le 22 avril 1979 par le fondateur de la République islamique, l'ayatollah Khomeiny, en tant qu'organisation paramilitaire chargée de protéger la République islamique naissante.

La force coopère étroitement avec l'armée iranienne pour contrer les menaces étrangères telles qu'elles se sont manifestées lors de la guerre de 8 ans imposée par l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein à l'Iran dans les années 1980. Le CGRI a fait de grands sacrifices dans la lutte contre les groupes terroristes opérant dans la région.

Malgré ces efforts, les États-Unis ont désigné la force comme une soi-disant « organisation terroriste étrangère » en avril 2019 sous l'administration de l'ancien président Donald Trump - une action sans précédent contre l'armée d'un État souverain.

Quelques mois plus tard, le général Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Abu Mahdi al-Muhandis, adjoint du commandant des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi), ainsi que leurs compagnons ont été assassinés lors d'une frappe de drones américains autorisée par Trump près de l'aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020.

Le mois dernier, le gouvernement britannique a décidé de ne pas proscrire le CGRI mais a annoncé des plans pour un nouveau régime de sanctions contre l'Iran.

Décrivant le CGRI comme « l'enfant béni » de la Révolution islamique, le président Raïssi a déclaré que la force a eu « des missions importantes jusqu'à présent, dont la plus importante est la protection de la Révolution islamique ».

Dans une autre partie de ses propos, Raïssi a souligné l'échec des ennemis lors des violentes émeutes de l'année dernière dans le pays.

« Les ennemis pensaient qu'ils pouvaient saper la Révolution islamique et notre establishment islamique par des émeutes. Cependant, ils ne savaient pas que l'establishment (l’Ordre islamique, ndlr) sacré de la République islamique s'était transformé en un “arbre puissant” », a-t-il déclaré.

« Suite à leur tentative infructueuse contre l'Iran, ils ont transmis des messages reconnaissant leurs mauvaises positions lors des incidents », a-t-il ajouté.

Des émeutes soutenues par l'étranger ont éclaté à travers l'Iran après la mort de la jeune Iranienne Mahsa Amini en septembre 2022.

Amini s'est évanouie dans un poste de police de la capitale Téhéran et a été déclarée morte trois jours plus tard à l'hôpital. Un rapport officiel de l'Organisation iranienne de médecine légale a conclu que la mort d'Amini avait été causée par une maladie plutôt que par de prétendus coups à la tête ou à d'autres organes vitaux.

Plusieurs pays dont les États-Unis et le Royaume-Uni, ont utilisé leurs appareils d'espionnage et de propagande pour provoquer des émeutes meurtrières, selon la communauté du renseignement iranien.

 

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