Iran : l'appareil diplomatique réagit aux déclarations de Kaja Kallas
Pars Today - Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a réagi aux récent propos de la nouvelle responsable de la politique étrangère de l’UE lors de sa récente visite en Palestine occupée. Dans une partie de ses déclarations, elle a qualifié Téhéran d'une menace.
La nouvelle responsable de la politique étrangère de l'Union européenne (UE), Kaja Kallas, a qualifié l'Iran d'une menace lors de sa visite dans les territoires palestiniens occupés, le lundi 24 mars. En ignorant l’arsenal nucléaire bien fourni du régime sioniste, Kallas a prétendu : « Il ne faut jamais autoriser l’Iran à acquérir ou à fabriquer une arme nucléaire. » Ces déclarations ont suscité la réaction du porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. Dans ce sens, il a déclaré : « Des propos infondés, des déclarations dénuées de logique et des allégations hypocrites forment une trilogie à laquelle on ne peut accorder aucun crédit. »
Baghaï a ajouté : « Si Mme Kallas se préoccupait vraiment de la stabilité et de la sécurité dans la région, elle aurait dû aborder le génocide à Gaza et les agressions répétées du régime sioniste contre le Liban et la Syrie, ainsi que l’occupation militaire des territoires de ces deux pays. »
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a précisé : « Contrairement à ses prédécesseurs, qui ont tenté au moins de tenir compte des principes et des fondements du droit international dans les positions exprimées par l’UE, Mme Kallas tient des propos irréfléchis qui, même s’ils résultent d’un manque d’expérience, ils portent atteinte à l’image et à la crédibilité de l’Europe aux yeux de tout observateur impartial. »
Il convient de rappeler qu’Esmaïl Baghaï avait déjà déclaré en réponse à ce type d’allégations proférées par Kaja Kallas : « L’UE doit se souvenir qu’elle n’a ni montré la volonté ni l’indépendance nécessaires pour préserver l’accord dont elle était pourtant l’un des initiateurs. Avec le retrait des États-Unis du Plan global d'action conjointe (PGAC), elle n’a en réalité pas été capable de respecter ses engagements. Si l’UE souhaite jouer un rôle efficace et constructif sur la scène internationale, elle doit adopter une approche réaliste, fondée sur la justice, le respect des droits des autres nations, ainsi que sur les principes de la Charte des Nations Unies et du droit international. »