De l’optimisation des cellules solaires à l’orbite géostationnaire de 36 mille km : l’ambition spatiale de l’Iran
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Pars Today – Un chercheur iranien est parvenu à concevoir et optimiser des cellules solaires nanostructurées en perovskite tridimensionnelle, en utilisant des matériaux à base de perovskite bidimensionnelle.
(last modified 2025-05-24T10:20:02+00:00 )
May 24, 2025 10:04 UTC
  • De l’optimisation des cellules solaires à l’orbite géostationnaire de 36 mille km : l’ambition spatiale de l’Iran

Pars Today – Un chercheur iranien est parvenu à concevoir et optimiser des cellules solaires nanostructurées en perovskite tridimensionnelle, en utilisant des matériaux à base de perovskite bidimensionnelle.

La crise énergétique de ces dernières années a poussé les pays du monde entier à adopter une approche différente face aux enjeux liés à l’énergie. L’une des réponses majeures a été le recours croissant aux énergies renouvelables, en particulier l’énergie solaire. Cette transition vise à réduire la consommation d’énergies fossiles, maîtriser l’équilibre entre l’offre et la demande, et limiter les émissions de gaz polluants.

Dans ce contexte, la thèse de doctorat de Mahnaz Mozaffari porte sur la conception et l’optimisation de cellules solaires en perovskite tridimensionnelle nanostructurée, réalisées à partir de matériaux en perovskite bidimensionnelle. Ce travail a été mené sous la direction d’Abbas Behjat et avec le soutien de la Fondation nationale iranienne pour la science.

L’Iran, un acteur clé de l’IA au sein de l’OCI grâce à son savoir-faire local

Le coordinateur du comité ministériel pour la coopération scientifique et technologique de l’Organisation de la coopération islamique (COMSTECH) a salué le rôle axial de l’Iran dans le développement de l’Intelligence Artificielle (IA). Selon lui, la République islamique d’Iran (RII) s’est distinguée par des avancées technologiques notables dans de nombreux domaines, en s’appuyant sur ses propres capacités et expertises.

Mohammad Iqbal Choudhary, scientifique pakistanais spécialisé en chimie organique et coordinateur du COMSTECH — l’un des quatre comités affiliés à l’Organisation de la coopération islamique (OCI) — a déclaré : « L’Iran est un pays remarquable et l’un des membres les plus actifs de l’OCI. Il a su atteindre l’autosuffisance dans de nombreux domaines en s’appuyant sur son savoir-faire local. Malgré les sanctions, il a poursuivi sa croissance et son développement. Tout porte à croire que l’Iran jouera un rôle majeur dans le domaine de l’intelligence artificielle. »

Un professeur de l’université Sharif publie dans la prestigieuse revue scientifique de l’Académie nationale des sciences des États-Unis

Le Dr Ali Esfandiar, enseignant-chercheur à la faculté de physique de l’université technologique Sharif, a publié un article de recherche, en collaboration avec son équipe, dans PNAS – l’une des revues scientifiques les plus reconnues de l’Académie nationale des sciences des États-Unis.

Dans cette étude, publiée dans la revue renommée PNAS par un enseignant-chercheur de la faculté de physique de l’université technologique Sharif en collaboration avec des chercheurs internationaux de renom, les chercheurs ont examiné le transfert mixte ion-électron à l’interface entre un solide et un liquide.

L’Iran vise l’orbite géostationnaire à 36 000 kilomètres

Le ministre iranien des Communications et des Technologies de l’information, Seyed Sattar Hashemi, a déclaré que les satellites iraniens opéraient à l'heure actuelle à une altitude de 500 kilomètres. Il a précisé que des efforts avaient été déployés pour atteindre l’orbite géostationnaire située à 36 000 kilomètres de la Terre.