Quels sont les véritables objectifs de l’Occident vis-à-vis de l’Iran ?

Pars Today – Les médias étrangers, en relayant les récentes déclarations du Leader de la Révolution islamique, ont particulièrement retenu ce passage : « Le nucléaire, l’enrichissement et les droits de l’homme ne sont que des excuses ; ce qu’ils veulent vraiment, c’est votre foi et votre savoir. Dans les fondations de la République islamique, la foi et le savoir sont les deux éléments majeurs. C’est précisément grâce à la foi du peuple et au savoir de notre jeunesse que nous avons pu, dans de no

En expliquant les véritables raisons de l’hostilité de l’Occident envers l’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei a déclaré : « Ce à quoi s’opposent l’arrogance mondiale — et à sa tête les criminels États-Unis —, c’est votre foi et votre savoir. Ils rejettent votre religion, la foi profonde du peuple, votre unité sous l’égide de l’islam et du Coran. Et ils s’opposent aussi à votre savoir. »

« Le fait qu’après la victoire de la Révolution, la population de l’Iran ait doublé, mais que le nombre d’étudiants ait été multiplié par dix — voire plus —, cela les dérange profondément.

Ce qui les inquiète, c’est que la République islamique puisse proposer un discours nouveau dans divers domaines du savoir, qu’il s’agisse des sciences humaines, des sciences techniques ou des sciences religieuses.

C’est cela qu’ils rejettent.

Tout ce qu’ils avancent au sujet du nucléaire, de l’enrichissement ou des droits de l’homme n’est que prétexte ; le fond du problème, c’est bien cela. »

Les récentes déclarations du Leader de la Révolution islamique mettent une nouvelle fois en lumière la véritable nature de l’hostilité de l’Occident — en particulier des États-Unis — aux côtés du régime sioniste, envers la République islamique d’Iran. Les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont à plusieurs reprises accusé l’Iran, évoquant notamment ses capacités nucléaires — en particulier l’enrichissement de l’uranium —, tout en lui reprochant des violations des droits de l’homme et en l’accusant de soutenir le terrorisme, notamment au niveau de la région de l’Asie de l’Ouest.

Au-delà du fait que les pays occidentaux appliquent systématiquement des normes à géométrie variable dans leur traitement des États et des gouvernements, le fait qu’ils ne cessent d’invoquer des prétextes contre l’Iran, cherchant constamment des justifications pour lui imposer des pressions — voire envisager une intervention militaire — montre clairement que les États-Unis et leurs partenaires, notamment la Troïka européenne, aux côtés du régime sioniste, ont un problème de fond avec la nature même de la République islamique, et ne tolèrent pas sa pérennité.

Le think tank Foundation for Defense of Democracies (FDD), proche de la Chambre des représentants américaine, a analysé les récentes déclarations du Leader de la Révolution islamique et a écrit :

« L’Ayatollah Khamenei a accusé l’Occident d’exploiter la question nucléaire comme un prétexte pour affaiblir la République islamique. »

Le site de la Foundation for Defense of Democracies (FDD) a interprété les déclarations de l’Ayatollah Khamenei comme une indication claire que l’Iran n’a aucune intention de suspendre l’enrichissement de l’uranium, qu’il est déterminé à poursuivre son soutien à l’Axe de la Résistance dans la région, tout en renforçant ses programmes nucléaire et balistique.

Ce think tank a estimé que les déclarations du Leader iranien montrent clairement que la guerre imposée de 12 jours n’a eu aucun impact sur l’approche de la République islamique d’Iran, que ce soit dans le domaine nucléaire ou sur le plan régional.

Au cours des quatre décennies ayant suivi la victoire de la Révolution islamique et l’instauration de l’ordre de la République islamique, l’Iran a accompli de grands progrès vers l’autosuffisance et le développement de ses capacités nationales.

Il a ainsi réduit de manière significative sa dépendance à l’étranger dans des secteurs stratégiques tels que le pétrole et le gaz, la pétrochimie, les industries lourdes et d’autres domaines industriels. L’élévation du niveau scientifique de la société, la hausse du taux d’alphabétisation, le développement des établissements scolaires et universitaires, la croissance du nombre d’étudiants dans diverses disciplines, le rang de premier plan de l’Iran en matière de publications et de citations scientifiques, l’enregistrement de brevets, ainsi que ses avancées majeures dans les technologies de pointe telles que la nanotechnologie, le nucléaire, le spatial et les cellules souches, figurent parmi les principaux acquis  scientifiques et technologiques du pays.

L’augmentation significative du nombre d’universités constitue également un autre indicateur important de la progression scientifique de l’Iran. Alors qu’avant la Révolution islamique, le pays comptait environ 15 établissements universitaires, ce chiffre dépasse aujourd’hui les 2 640.

De même, la croissance quantitative du nombre d’étudiants est un autre indice majeur du développement scientifique enregistré au cours des années qui ont suivi la Révolution.

Alors qu’avant la Révolution islamique, le nombre d’étudiants dans les universités iraniennes ne dépassait pas 155 000, ils sont aujourd’hui plus de 4,2 millions à suivre un cursus universitaire en Iran.

Par ailleurs, l’Occident redoute que l’Iran islamique — en tant que société fondée sur la religion et ayant accompli des progrès remarquables dans de nombreux domaines — attire l’attention et l’admiration du monde.

Les progrès accomplis par la République islamique d’Iran depuis la victoire de la Révolution islamique sont tels que même ses adversaires sont contraints de les reconnaître et ne peuvent les nier.

Les avancées scientifiques de l’Iran et son accès à certaines technologies de pointe ont été si impressionnantes et inattendues qu’elles ont fortement inquiété les pays occidentaux, en particulier les États-Unis. Cela a conduit à un renforcement des pressions, des sabotages, des sanctions, et plus récemment, au déclenchement d’une guerre imposée, sous des prétextes tels que la question nucléaire.

En réalité, les ennemis de l’Iran islamique redoutent profondément ses avancées spectaculaires et la montée en puissance de ses capacités, notamment dans les domaines économique, commercial, scientifique, technologique, social, culturel, ainsi que sa politique étrangère dynamique et sa puissance de dissuasion militaire. C’est précisément cette évolution qui alimente leur hostilité croissante envers l’Iran.